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jeudi 26 décembre 2019

TOTAL RECALL AUX RÉCOLLETS

BILLET DU 26 DÉCEMBRE 2019
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Côté discrétion, c'est raté ! L'annonce aurait pu passer inaperçue - car faite entre les deux réveillons - de l'ajournement du projet d'aménagement du CIAP (centre d'interprétation et d'animation du patrimoine). 

PROMOTION D'UNE ANTICIPATION
Mais elle va forcément faire le "buzz" puisqu'elle est assortie de jolis dessins et de promesses vantant un équipement dont les sortants n'ont pourtant pas été en mesure d'initier les travaux. J-F Irigoyen en est donc réduit à faire la publicité des "non réalisations" de son mandat alors qu'il avoue ne pas savoir quand dans le futur (ou dans un passé alternatif) elles pourraient se réaliser concrètement ! Le journal est bien gentil de marquer son étonnement par un simple point d'interrogation, sans faire aucun commentaire désobligeant.




UN RENONCEMENT DE PLUS
Une chose est claire en tout cas et ce genre d'annonces devient une manie : le chantier de rénovation de l'ancien couvent sur la presqu'île reliant les deux villes de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz va subir un (très) gros retard. Il est différé à la mandature ultérieure par les sortants, dépassés, qui n'ont pu produire par ailleurs aucun plan de financement sérieux de leurs projets sur l'îlot Foch, à Harriet Baïta ou en matière d'organisation de congrès. 
La requalification des Récollets est donc ajournée, comme l'avait été, déjà, l'aménagement du fort de Socoa - dont on a pu même lire que le centre de formation universitaire était reporté aux calendes grecques, du fait de l'hostilité du maire de Saint-Jean-de-Luz (et ceci au grand dam de son homologue cibourien).

UNE COOPERATION DECEVANTE
Nos lecteurs et lectrices comprendront dans ces conditions notre scepticisme relatif à l'égard du syndicat de la baie, dans lequel certains feignent de voir une solution d'avenir en fait de coopération intercommunale, mais qui n'est pas forcément l'outil performant ni l'instance paritaire que les citoyens aimeraient voir œuvrer pour valoriser les héritages culturels de notre région.

UN LABEL QUI SE MERITE
Le report dans le temps de la construction d'un centre d'interprétation du patrimoine, puisque c'est de ce projet qu'il s'agit, pourrait poser problème. C'est sans doute ce pourquoi J-F Irigoyen PROMET aujourd'hui dans SUD OUEST la réalisation des travaux après l'été 2020, tout en précisant que "c'est lui qui le dit" mais qu'on n'a aucune certitude (sic) et que la parole de l'actuel Président du syndicat ne vaut donc pas engagement formel (re-sic).
La mise en place d'un CIAP est en effet l'une des conditions du maintien de la labellisation "Arts et Histoire" et certaines collectivités ont d'ailleurs tout récemment fait le choix, en Béarn par exemple, de renoncer au dit label en raison du coût de construction faramineux de leur centre d'interprétation. 
Telle n'est pas l'intention des élus autour de notre baie, qui ont déjà englouti d'importants investissements mais en sont à accuser les prestataires d'être trop chers. Disons le crûment, peut-être nos décideurs ont-ils vus trop petits ou bien ont-ils été légers dans la phase des études préliminaires, s'ils s'avèrent incapables de trouver preneurs quand ils en sont à proposer des marchés aux professionnels du bâtiment ? 
Il faut aussi se souvenir que le label Arts et Histoire n'a été octroyé aux deux cités jumelles de l'estuaire de la Nivelle qu'à la condition d'associer le pays alentour. Or, rien n'a encore été fait à cet égard, qui aurait peut-être permis de réunir de nouveaux acteurs et les fonds correspondants. Mais l'exécutif Luzien, chez lui au syndicat, dont il assure tout à la fois présidence et vice-présidence, n'a pas saisi l'intérêt d'une démarche plus globale !
Il n'a pas commenté non plus la proposition récente (datée du 5 décembre) de J-F Larralde, bien connu dans le monde associatif, d'entreprendre des démarches en vue d'une inscription au patrimoine de l'UNESCO.
Des retards et un silence paradoxaux de la part d'une majorité prompte à prôner la valorisation tout autant, voire davantage, que la protection, et qui ne peut ignorer les retombées touristiques probables d'une reconnaissance confortée du patrimoine local.

Une piste à creuser d'autant plus que sa politique de préservation du potentiel balnéaire de la baie est devenue moins crédible. 


lundi 23 décembre 2019

une seule station non conforme sur toute la côte Atlantique.. mais Mr Propre reste sûr de lui

BILLET DU 23 DECEMBRE 2019

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Manuel de Lara a enfin pu s'expliquer dans les colonnes de SUD OUEST sur le courrier d'alerte qu'il a rédigé le 2 décembre (et que nous avons co-signé) à propos de la pollution de notre baie causée par les dysfonctionnements du système d'assainissement local.



INCOHERENCE DU DISCOURS MUNICIPAL
Dans le déni, puisque selon lui le problème est entièrement la faute des communes riveraines de la Nivelle, M le Maire, que le journal cite abondamment dans l'article publié le 23 décembre, et qui vient de rameuter ses partisans n'est pas à une contradiction près puisqu'il accuse son opposant d'être son "complice" dans la dégradation écologique des eaux de mer.... Mais sans reconnaître pour autant que cette catastrophe relève bien de sa responsabilité. Bref, nous serions tentés d'être d'accord avec lui sur un point au moins : "il ose tout".

QUE RETENIR ?
1 - La station d'Archilua n'est pas conforme et l'Executif sortant n'a rien fait pour régler le problème, porté à son attention depuis 2012. C'est la seule station dans ce cas sur toute la côte Atlantique, une information dont la médiatisation, sous quelque forme que ce soit, a de quoi inquiéter les nageurs, locaux ou visiteurs, et les professionnels du tourisme. 
2 - Les rejets d'eaux noires au niveau des Flots Bleus sont bel et bien réels et très fréquents. Qu'ils se produisent le plus souvent au pied de la falaise plutôt que par le siphon de l'avenue Thiers n'en atténue que très relativement la gravité. 
3 - Le niveau de pollution augmente, ce qui interpelle les baigneurs, les surfers mais aussi les pêcheurs sans émouvoir l'élégant J-F Irigoyen, dont le journal rappelle qu'il ose se comparer à M Propre (et ses adversaires politiques à des balayettes !) mais qui a surtout choisi, depuis longtemps, la passivité et le laxisme au prétexte que la CAPB allait assumer la compétence.
4 - Furieux, nous dit le quotidien, le maire, dont les colères et les écarts de langage ne peuvent dissimuler l'inaction,  n'a pas su prendre de décision après que la Commission européenne et M. le Préfet l'aient mis en garde. Son évocation d'un possible déplacement de la station est un comble, puisqu'il vient d'engager des travaux de confortement à Erromardie, ceci en lien avec l'absence de toute anticipation de sa part d'un retrait éventuel du trait de côte, comme il l'a admis lors du dernier conseil municipal. Compte tenu de la gravité de la situation, qui menace la santé publique, l'environnement et l'économie locale, il nous paraît très normal de suspendre l'urbanisation en extension de la zone agglomérée, comme l'Etat nous y invite, donc d'amender le PLU et d'adopter un budget d'intervention en urgence, ce que Manuel de Lara a proposé.
5 - Un "nouvel élan" est bel et bien nécessaire à Saint-Jean-de-Luz. Au lieu d'attendre que le schéma d'assainissement mis au point par l'Agglo règle par magie le problème, un maire digne de ce nom aurait informé les gens et non tenté de masquer la réalité, et aurait proposé d'emblée que sa ville accompagne les efforts de l'entité intercommunale ; il n'aurait pas attendu trois semaines pour répondre à la lettre ouverte de ses opposants, et ne leur aurait pas répondu de cette manière, par une tribune tardive, désinvolte quant au fond et vulgaire dans la forme. 

Nous devons souhaiter qu'un peu de Raison revienne aux sortants l'an prochain afin de prendre à bras le corps la question. Il va sans dire qu'un vote négatif opposé au PLU ne serait qu'un moyen symbolique pour nous de souligner à nouveau la gravité des enjeux et l'impuissance délibérée des pouvoirs locaux. Mais que le problème n'en serait pas réglé pour autant !


La @Gauche Luzienne soutient le 
"Nouvel Élan pour Saint-Jean-de-Luz"


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dimanche 15 décembre 2019

Noël ou presque ! Des lacunes et un exutoire...


BILLET D'HUMEUR AQUEUSE
PUBLIÉ LE 16 DECEMBRE 2019

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DECORATIONS
La lecture du journal nous apprend ce matin que Jean-François Irigoyen, quoique ce dernier ait déclaré à plusieurs reprises qu'il serait bien candidat mais ne l'annoncerait officiellement qu'en janvier, a reçu - sans surprise - l'investiture du parti LR en vue des prochaines élections municipales, faisant donc le choix d'assumer son conservatisme et les vieilles manières qui vont avec : comme celle de claironner sans cesse que ses opposants ne connaissent pas les dossiers, sans mesurer à quelle point cette assertion, fausse, par ailleurs, souligne la désolante l'habitude qu'il a de cacher le plus possible d'informations aux élus locaux qui ne font pas partie "du premier" cercle, comme, bien sûr aux habitant(e)s qui ne sont plus, du coup, que de simples administrés, voire des figurants !
Cette sorte de médaille ou de label rouge qui lui est décerné pour attester, sinon sa mauvaise foi, du moins son appartenance à la Droite, nous inspire moins de sympathie, reconnaissons-le, que les décorations qu'il a lui même très récemment remises à certains papes de la gastronomie française
Mais on constatera en tout cas et une fois de plus, que c'est l'activité vibrionnante de notre premier magistrat qui nous conduit à poster ici un commentaire à son sujet ; et les élus de la majorité, souvent enclins à nous la reprocher à demi mot, ne peuvent donc se plaindre d'une trop grande activité de notre part. Elle est juste proportionnée à celle de M. le Maire. Et celle-ci aux précipitations (catastrophiques ? dites vous).

PARKING FOCH
SUD OUEST a résumé par ailleurs le conseil municipal du vendredi 13 décembre et décrit une séance de son point de vue relativement consensuelle. Une mer calme mais sur laquelle la majorité a paru flotter quelque peu ? Car le quotidien a malgré tout bien noté l'intervention de Manuel de Lara à propos des honoraires perçus pour le futur parking Foch. Une question pas si "technique" qu'il ne l'écrit. Car, si le maire, comme nous l'écrivions ici dès Samedi, s'est engagé à communiquer à "son challenger" les informations qu'il sollicitait avant les élections, et notamment le coût estimé du projet, c'est parce qu'il a un peu "ramé" pour répondre ex abrupto à la question, pourtant simple. Et finalement noyé le poisson en disant qu'on verrait plus tard.  Notre canard Aquitain croit savoir aujourd'hui que le coût du parking devrait "avoisiner les 4 millions d'Euros" mais peut-être confond-il avec le prix des aménagements extérieurs prévus dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier Foch ?
Toujours est-il que la @ Gauche Luzienne, comme Manuel de Lara (et d'autres) exigeront d'avoir un chiffrage précis et non pas une estimation au doigt mouillé avant la fin de la mandature. D'autant plus que rapprocher le coût estimé de cet aménagement de celui de solutions alternatives évidentes (et moins aquatiques) devrait contribuer de manière intéressante au débat. 
M. le Maire ne doit pas rêver et penser que le projet Foch ne sera pas au coeur de la campagne ! Malgré ses efforts pour nager en eau trouble, gageons que nous ne serons pas seuls à vouloir éclaircir le tableau et informer la population, en dénonçant son intention de creuser plusieurs niveaux de stationnement souterrain dans une zone partiellement inondable.
Inondable, oui
La Vérité, comme on sait, finit toujours par sortir du puits.



LACUNES
D'aucuns estimeront que la relation du Conseil Municipal pêche par omission puisque, en fait d'opposition, elle ne rapporte, outre l'intervention finale de M. de Lara, que les interventions d' Herri Berri. Notre petit doigt nous dit lequel des groupes d'opposition a pris soin de transmettre des notes écrites au représentant de la presse ! Des notes précieuses, du reste, qui ont permis au journaliste de faire un très bon compte-rendu, notamment des premières délibération, qu'il n'a pas suivies. 
Reste que la question des Gens du Voyage n'est pas mentionnée dans l'article publié lundi, alors qu'elle a fait l'objet d'un vote, et d'un commentaire de notre part, et que le journal ne revient pas non plus sur une information que l'Exécutif n'a dévoilé qu'au beau milieu des débats : le coût de son chapiteau à Harriet Baïta. Car si "la tente" a été achetée à la ville d'Anglet pour 15 000 € les travaux de terrassement, peinture, aménagement de loges etc. sont proches de 75 000 €. Il eût été plus indiqué de fournir ces montants de dépense aux élus en amont du Conseil Municipal (sur lequel nous avons publié quelques échos) et nous espérons que la presse les portera à la connaissance des citoyen(ne)s. 

EXUTOIRE
La Ville  s'apprête à dépenser la somme de 400 000 € (une facture qu'on peut trouver saumâtre, mais ces travaux sont payés en partie par des subventions, a voulu nous rassurer M. le Maire) pour refaire l'exutoire d'Erromardie, au pied du chemin littoral, entre Arxilua et les arènes, cassé par l'effet conjugué des vagues se brisant au pied de la falaise et de l'érosion pluviale faisant s'effriter ladite falaise "par le haut".
Les élus socialistes, sans contester les aspects techniques du dossier ni la décision de confortement prise pour ce site, ont relevé que la réalisation du chantier en urgence et avant les prochaines grandes tempêtes d'hiver pointait l'ambiguïté des travaux entrepris sur notre littoral de manière générale.
Tous les rapports évoquent en effet, notamment dans ce secteur géographique, la nécessité d'une anticipation du recul du trait de côte, inéluctable (nous ne partageons pas l'optimisme de certains qui ne veulent pas croire à l'élévation rapide du niveau de la mer alors que la seule question est celle de son ampleur) . Or les efforts fournis et l'argent dépensés, ici comme ailleurs, le sont uniquement, pour l'instant, en vue de faire une sorte de barrage contre l'Océan. Il faudra, pensons-nous, réviser notre stratégie, et plus vite que prévu si l'exutoire, à peine réparé, devait être brisé à nouveau dans les mois qui viennent. une éventualité ruineuse à tout point de vue mais pas impossible.
Il apparaît, s'agissant de ce chantier en particulier, que la conduite alimentant la station d'épuration passe par là et qu'il faut donc la défendre, puisque personne n'a anticipé ni son éventuel déplacement ni (moins encore) celui de la station. Une station parfaitement adaptée au traitement de nos eaux usées, comme chacun sait.

La @Gauche Luzienne soutient le 
"Nouvel Élan pour Saint-Jean-de-Luz"
 impulsé par Manuel de Lara 



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samedi 14 décembre 2019

EQUATION A DEUX INCONNUES ET CONFIDENCES...

EQUATION A DEUX INCONNUES ET CONFIDENCES 
EN MARGE DU CONSEIL MUNICIPAL 
DU 13 DECEMBRE 2019

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Arrêt sur image : quelques indiscrétions et impressions d'avant Noël suite au conseil municipal. On trouvera par ailleurs (parution très prochaine) dans d'autres articles de ce blog : une explication de nos votes et le texte de nos interventions sur le Schéma Départemental d'Accueil des Gens du Voyage et le "travail du Dimanche"

GABON DENERI ! 

Billet du 14 décembre

CALENDRIER 
Le conseil municipal du 13 décembre devrait être l'avant-dernier de la mandature, puisque M. le Maire a bien voulu confirmer, en réponse à son opposition, intriguée, qu'un autre conseil était prévu d'ici aux élections. Il le fallait bien du reste puisque le Plan Local d'Urbanisme n'a pas été présenté aux élu(e)s Luzien(ne)s et que c'est seulement le 29 décembre, semble-t-il, que l'avis de l'État sur le schéma d'assainissement de l'Agglo pensé pour Saint-Jean-de-Luz sera connu. Quant à la CAPB, elle devrait délibérer courant février. 


POLLUTIONS
Nous souhaiterions pour notre part un geste fort de la commune pour aider la communauté d'Agglomération à résorber celles des nuisances qui sont générées par les défaillances du système Luzien : essentiellement le trop-plein fréquent des déversoirs d'orage, en lien avec la prégnance des réseaux unitaires, mêlant eaux de pluie et eaux sales, sur de trop larges espaces de notre agglomération, et l'inadaptation de la station d'Arxilua (que la majorité sortante ne veut pas reconnaître).

PARIS SUR L'AVENIR
Quelques uns des convives restés au traditionnel pot de Noël offert aux élu(e)s et aux personnes présentes se risquèrent, par jeu, à faire "des plans sur la comète" basés sur les résultats du premier tour. 
Souvent optimistes, et portés à créditer leur poulain de scores impressionnants, les partisans de J-F Irigoyen (malgré sa communication un tantinet inappropriée ces temps-ci)  semblaient pourtant tenir pour acquis qu'il y aurait bien deux tours. Perspective qui nous convient très bien. 
Invités à faire part de leur propre pronostic, les élus socialistes ont avoué leur incapacité à lire dans le marc de café. Tout dépendra en effet de l'aptitude du Maire sortant et de son challenger Manuel de Lara à convaincre l'opinion. Puisque le charismatique P. Lafitte devrait logiquement retrouver son score (voire l'améliorer, si la théorie du 'plafond de verre' ne tient pas) et que la concrétisation des autres candidatures -hypothétiques mais augurées par certains personnages et parfois même annoncées dans la presse- sont encore très incertaines. 

ENJEUX
Dans tous les cas, le peuple sera seul juge. 
Pour nous, élus de la @Gauche Luzienne, l'objectif est de contribuer à réaliser une alternance qui permette de stopper l'accomplissement du projet Foch, lequel devrait être revu et dont la pièce maîtresse -le parking sur le port- est une erreur grave ! et d'impulser une autre politique municipale. Raison pour laquelle nous avons fait le choix de soutenir Manuel de Lara, rassembleur d'hommes et de femmes de toutes tendances réunis autour d'un projet progressiste. Mais la route est longue pour atteindre cet objectif, qui suppose nécessairement, dans un avenir proche, la survenue de rapprochements qui n'auront rien d'automatique ni d'évident : chacun des acteurs concernés devra assumer ses choix. De notre point de vue, l'intérêt général prime et sa prise en compte doit porter à une synthèse constructive des acteurs encore dispersés voire opposés.

CONFIDENCES
De source bien informée, il apparaît que nous avions raison de nous interroger sur l'interprétation d'un récent article de SUD OUEST selon lequel Herri Berri ne voulait pas du gel de l'extension des surfaces urbanisées réclamé par Manuel de Lara tant que le système d'assainissement luzien ne serait pas mis en conformité. Il semble bien que pour nous, socialistes, pour Manuel de Lara comme pour les Abertzale : il faille différer la réalisation des OAP, donc l'extension de la zone urbaine et des sols artificialisés (mais pas, à l'évidence, stopper les constructions DANS l'espace même de l'agglomération urbaine) et qu'il y ait donc là un point d'accord entre toutes les oppositions. Par ailleurs, on nous a assurés du sérieux des conversations menées de part et d'autre des deux rives de la Nivelle sur une éventuelle mutualisation des moyens municipaux de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz et de la crédibilité avérée du projet de "regonfler" le syndicat intercommunal dédié aux activités portuaires et à la coopération culturelle (aux Récollets, notamment).
Dont acte : il y avait un travail de fond et de vraies intentions là où (à tort, apparemment)  nous avions vu un simple coup de com. Mais notre excuse est que ni le quotidien local ni les participants au brain storming n'ont encore divulgué les fruits concrets de cette réflexion en vue d'une éventuelle coopération exemplaire... dont nous ne pensons pas, quant à nous, qu'elle devrait passer par le syndicat de la Baie.

PLUS.....
Il nous est venu aux oreilles que l'Exécutif Luzien verrait bien une aire de stockage légale pour les déchets inertes (Bil Ta Garbia ayant "identifié sept sites" possibles d'après M. le Maire) sur le territoire... d'Urrugne. Ainsi donc, le problème des déchets inertes prochainement excavés sur les nombreux chantiers à venir dans la commune trouverait une solution "régionale". 
Quant au reproche d'inconstance que d'aucuns nous adressent, ceci parce que nous aurions voté jadis en faveur de l'arrêt du PLU mais le contesterions aujourd'hui, il n'est nullement fondé. Nous avions vu dans le PLU un outil plutôt satisfaisant et jugé convenables tant sa délimitation de l'enveloppe urbaine que les instruments réglementaires qu'il comprend, destinés à développer le logement social (et nous avions assorti notre vote favorable de réserves portant sur les OAP). Tout ceci sans connaître, alors, l'ampleur des rejets d'eaux sales dans la baie et sans avoir été informés de toutes les failles du document d'urbanisme en matière d'assainissement. C'est cette information qui nous conduit à envisager de voter en opposition lors de sa prochaine adoption, à moins que des réponses adaptées soient apportées. Car nous apprécions peu que l'on nous ait toujours renvoyé à la Nivelle et aux communes de l'intérieur quand nous subodorions des nuisances d'origine locales, et nous nous demandons si nous pouvons croire ceux qui nous assurent que l'Exécutif lui-même n'a appris leur ampleur que tout récemment ?! Une confidence d'autant plus surprenante que M. le Maire continue, lui, de soutenir publiquement et absurdement qu'il n'y aurait aucun rejet d'eaux noires dans la baie.




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 impulsé par Manuel de Lara 

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NUISANCES ET BROUILLARTA


Billet d'exégèse du  Samedi 14 décembre
Quand la communication du maire et celle de ses amis demandent une fois de plus une interprétation critique et objective de leurs sacrées paroles.

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SUD OUEST croit bon de rapporter ce matin (dans la rubrique "Brouillarta") les propos d'un élu Cibourien très hostile à Manuel de Lara dont il se proposerait de lui "casser la tête" (sic) parce qu'il a dénoncé les pollutions de la baie. 
Nous trouvons pour notre part  "inadmissible qu'un élu puisse employer ces termes-là" (pour reprendre les mots de ce curieux personnage) à propos d'un autre élu et dans l'intention évidente, de plus, de le censurer : car la raison de cette colère ridicule serait l'inquiétude que "l'image de marque.. touristique" de l'agglomération soit abîmée.

Tout est dit. Pour ces gens-là 
SEULE COMPTE LA COM' 
et l'image, et il ne faut surtout pas dire la vérité ni en matière de santé publique ni en fait de responsabilité. Comme si le pékin moyen, constatant la récurrence des fermetures de plage, n'allait pas se douter qu'il y a un (très gros) problème !
M. le Maire de Saint-Jean-de-Luz croit intelligent d'abonder dans le sens de son voisin et de mentir publiquement, une fois de plus, en déclarant "qu'il n'y a pas de rejet dans la baie".
Une énormité !
Mais gageons que nous aurons droit de sa part à un cours de sémantique et qu'il nous expliquera que c'est le réseau qui déborde et non la station d'épuration qui "rejette" des bactéries nuisibles. Et ça change quoi de jouer aussi sinistrement sur les mots ?




La @ Gauche Luzienne s'effare d'une telle 
OPÉRATION D'ENFUMAGE... 
à propos d'un sujet pourtant très grave.
Car nul n'ignore que le  niveau de pollution de la baie a augmenté et que, contrairement aux assertions de J-F Irigoyen, la question suscite des échanges et des réflexions au sein du Conseil Municipal Luzien depuis (au moins) une dizaine d'années. Or, personne ne nie que les fleuves côtiers charrient diverses substances largement en cause dans la mauvaise qualité de nos eaux de baignade.
Ni qu'il faudrait, bien sûr, souhaiter la mise aux normes de la station de Saint-Pée-sur Nivelle et concevoir une gestion des problèmes à l'échelle des bassins versants. Mais il n'empêche que la commune de Saint-Jean-de-Luz doit prendre ses responsabilités et ne pas se défausser sur la CAPB pour résorber les problèmes relevés sur son territoire.

C'est le sens de 
LA DÉMARCHE DE MANUEL DE LARA
soutenu par trois de ses collègues du conseil municipal, dont les deux élus PS. Puisque en finir avec les réseaux unitaires dans l'ancien demanderait des années et un budget faramineux, que la question est en principe réglée dans "le neuf" et que d'autre part la capacité insuffisante du déversoir d'orage est connue et devrait à terme être compensée par un autre grand bassin (au moins) il a pointé la nécessité d'une modernisation de la station d'Arxilua, dont certains souhaiteraient même qu'elle soit déplacée et reconstruite ailleurs !




Malheureusement pour Jean-François Irigoyen, qui confirme au passage son intention de rester les bras croisés puisque selon lui "il n'y a pas de rejet" croire que le Luzien(n)e Moyen(ne) comme Manuel de Lara, selon lui, n'est "au courant de rien du tout" c'est se tromper lourdement.

On espère que les électeurs et électrices exprimeront dans les urnes leur bonne compréhension du discours édilitaire, décidément toujours aussi peu sincère.


La @Gauche Luzienne soutient le 
"Nouvel Élan pour Saint-Jean-de-Luz"
 impulsé par Manuel de Lara 

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SANS LA JUSTICE...


BILLET DU 15 DECEMBRE 2019

Les élus Socialistes ont refusé de voter favorablement la délibération n°17 présentée au conseil municipal du 14/12 et portant sur la dérogation au repos dominical des salariés, que M. le Maire peut (ou non) accorder en vue d'autoriser les commerces non alimentaires à ouvrir le Dimanche après-midi (et à  requérir leurs salariés, moyennant "l'accord" de ces derniers, à cet effet).



En préliminaire à l'explication de son vote, le porte-parole de la @Gauche Luzienne a tenu à féliciter sa collègue Yvette Debarbieux de sa ténacité à défendre la cause des salariés. Il a ensuite fait remarquer aux membres du Conseil Municipal que la question posée était la même, au mot près, depuis 2016, et l'adoption d'une loi trompeuse portant notamment sur "la modernisation du dialogue social", dont l'intitulé l'avait d'ailleurs initialement abusé.

Comme en 2017 et 2018, les élus socialistes ont dit en 2019 "non" à cette dérogation au code du travail et souligné qu'il s'agissait pour eux d'un vote hautement symbolique (compte tenu du contexte général de dégradation des droits sociaux) mais non idéologique.
La question est en effet morale puisqu'elle porte sur "la valeur Travail". 
Le mot est synonyme d'obligation morale et désigne le moyen de gagner sa dignité d'homme depuis l'enseignement d'un évêque catholique du Vème Siècle (celui-là même qui inventa la notion d'oisiveté) accepté et diffusé par la civilisation chrétienne. Mais c'est aussi, pour les penseurs socialistes et humanistes du XIXème siècle et des suivants, une activité légitime, compatible avec la liberté individuelle et le respect des personnes. A condition, donc, que ledit travail soit exercé dans des conditions fixées par des règles justes. Sinon, il s'agit d'oppression ou d'exploitation...

Précarisés, les travailleurs n'ont plus forcément aujourd'hui les moyens de se défendre des empiétements  qu'ils subissent et les règles tendent à devenir de plus en plus injustes. Pour cette raison, il nous faut refuser de cautionner voire d'encourager le recul de leurs droits sociaux !


Car "sans la Justice, que sont les royaumes, sinon de vastes brigandages ?" (Saint Augustin)

SCHÉMATISATION DES GENS DU VOYAGE

REBONDISSEMENT POLÉMIQUE (ajout le 29 février 2020)

Certains riverains ont cru voir "un loup" dans le projet local d'urbanisme concernant le quartier d'Acotz, ou bien auraient été (suivant certaines sources mentionnées par le quotidien local) alertés par l'Agglo (devenue compétente en la matière). Toujours est-il que la possibilité d'une aire de Grand Passage dans les quartiers Nord a fait quelques vagues. La commune a déjà un terrain à disposition des gens du Voyage, mais la problématique est très mal prise en compte au niveau du Pays Basque pris comme "un tout".

Lire un billet sur le flou de la communication du maire sortant et la jobardise présumée se ceux qui s'y fieraient :



COMMENTAIRE AJOUTÉ LE 14 JANVIER 2020
On apprend ce jour par Mediabask le devenir du schéma devant l'assemblée communautaire où son adoption a été voté à l'unanimité en décembre.


BILLET DU 15 DECEMBRE 2019

L'adoption du "Schéma Départemental d'accueil et d'habitat des gens du voyage des Pyrénées Atlantiques 2020-2026" par le Conseil Municipal de Saint-Jean-de-Luz a été l'occasion, pour les élus de la @Gauche Luzienne, d'insister auprès de leurs collègues sur la modestie des résultats du schéma précédent (2011-2017) d'après le diagnostic fourni dans le rapport soumis aux élus locaux.
Un constat qui doit nous conduire à regarder les intentions affichées dans le nouveau schéma, sinon avec pessimisme, du moins avec beaucoup de prudence.



Nous avons dit ce que le document de travail établi par la préfecture relevait notamment en ce qui concernait les cinq aires d'accueil existant en 2018 : on en compte au total beaucoup moins qu'en 2011 ! L'objectif était à l'origine de faire trois aires supplémentaires, mais en réalité : on en a perdu trois !
Et avons cité un autre exemple : celui des aires de passage dont  "le bilan est également insuffisant" puisque on en dénombre six au lieu de quatre en 2011 mais que le Département souhaitait initialement en créer neuf sur la période.

Bref, la modestie des résultats du précédent schéma nous a interpellés. Il ne faudrait pas, avons-nous souhaité, que le nouveau projet rencontre les mêmes difficultés à concrétiser ses objectifs. 
C'est donc un défi de plus pour notre Communauté d'Agglomération, puisqu'elle semble appelée à prendre en charge l'essentiel de cette problématique, dont nous avons dit qu'il appellerait une vigilance toute particulière.

Ceci étant dit, qui ne relevait pas de la responsabilité de  la commune de Saint-Jean-de-Luz, laquelle dispose d'une aire de passage et a donc fait le nécessaire pour "être dans les clous" et semble, en matière d'accompagnement social des populations, là-aussi accomplir normalement sa mission. 


*

Il n'a pas été rappelé lors du Conseil Municipal que notre ville peut être confrontée au problème des installations "sauvages" (cela se produit fréquemment en été). Le fait que de tels épisodes parfois hyper-médiatisés débouchent ici sur des décisions d'expulsion effectivement appliquées, dans la mesure où la commune satisfait à l'obligation de mettre à disposition une aire, ne rend pas les choses plus faciles sur le plan humain (un reportage de BFM tourné à Chantaco et Bayonne et datant de 2013 tourne encore en boucle sur les réseaux sociaux).

Il faudra vraiment adapter les capacités d'accueil aux besoins sur l'ensemble du Pays Basque, ce qui est plus facile à dire qu'à réaliser, encore que l'expédient mis en oeuvre par la CAPB de louer des terrains privés ait paru faciliter la gestion des périodes tendues. Mais peut-on se contenter de ce type de solutions ? 

jeudi 12 décembre 2019

HERRI EDO HIRI : Le Maire ne fera RIEN pour l'assainissement



HERRI EDO HIRI : Le Maire (sortant) élude les critiques et ne fera RIEN pour l'assainissement



BILLET DU 12 DECEMBRE
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La lecture de "l'édition papier" du quotidien local interpelle ce matin.

CONFUSION
Il estime en effet que Manuel de Lara, lequel a pourtant pointé l'inadaptation des réseaux luziens tout en réclamant des travaux de mise en conformité de la station d 'épuration d'Arxilua et a dénoncé la pollution et la transformation de la baie "en cuvette de toilettes", accuse uniquement les insuffisances de la station d'épuration tandis que les Abertzale et le maire qui "partage sur ce point la ligne d'Hirri Berri" (sic) d'après le journal, met plutôt en cause les réseaux unitaires.
Les deux, mon capitaine ! 
Car chacun sait, comme Manuel de Lara l'a écrit, que "le système d'assainissement est à bout de souffle" (les réseaux ne sont pas séparés et les déversoirs d'orage sont trop petits, les stations vieilles et inadaptées).

INCOMPETENCE
Il est navrant de constater que M. le Maire n'a rien fait alors que, d'après lui, "le problème remonte à 2012" (avant tout allait donc très bien ?) ceci au prétexte que la compétence allait être transférée à l'Agglo ! 
Encore pire, son absence d'engagement à entreprendre quoi que ce soit dans un avenir proche : 
Car passer au séparatif, ce qui est "obligatoire, pour les nouvelles constructions" ne réglera pas la situation dans les quartiers déjà construits. Et se contenter d'attendre des investissements de la part de la CAPB sans proposer de participer, ou botter en touche en annonçant l'extension de la station de Saint-Pée alors que celle d'Archilua à Saint-Jean-de-Luz est hors norme, ce sont des non réponses ahurissantes !

EUSKARAZ
Le Journal écorche le nom du groupe Herri Berri, qu'il cherche sans doute à ancrer davantage dans la réalité urbaine en le rebaptisant (mais il faudrait cependant écrire HIRI pour rester conforme à l'orthographe euskarienne). 
A-t-il bien compris les propos de groupe bascophone ?
Car ce dernier s'opposerait selon SUD OUEST à la proposition de Manuel de Lara de geler l'extension des surfaces urbanisées tant que le système d'assainissement n'est pas conforme et aurait évoqué d'autres solutions possibles (on ne voit pas bien lesquelles).

La @Gauche Luzienne constate (pour le déplorer) :
- que le maire sortant n'est sorti de son silence que pour débiter des platitudes
- qu'elle n'est pas expressément citée parmi les groupes d'opposition ayant "fait valoir leur opinion" bien qu'elle ait co-signée
le communiqué de presse de Manuel de Lara du 2 décembre
Ledit communiqué n'est pas, du reste, mentionné explicitement... alors qu'il semble être à l'origine de la curiosité du média et de la pseudo "réponse" du maire !

Plus que jamais la @Gauche Luzienne reste disposée à participer à la liste d'opposition transpartisane conduite par Manuel de Lara, seule offre politique crédible pour réussir une alternance à Saint-Jean-de-Luz, dont on voit bien, au travers de la question des eaux usées, qu'elle est devenue indispensable.



La @Gauche Luzienne soutient le 
"Nouvel Élan pour Saint-Jean-de-Luz"
 impulsé par Manuel de Lara 


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mercredi 11 décembre 2019

ASSAINISSEMENT : UN ENJEU ELECTORAL et UN RESEAU OBSOLETE !


BILLET DU 11 DECEMBRE 2019
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Nous déplorions dans ces colonnes, il y a tout juste quelques dizaines d'heures, l'étrange omerta de la municipalité, dont, disons-le très franchement, nous estimons qu'elle a ces dernières années sciemment dissimulé l'étendue du problème d'assainissement se posant à Saint-Jean-de-Luz, tant à la population qu'aux élus locaux. 
Soupçonnant que l'importance des réseaux unitaires, le sous-dimensionnement du déversoir des Flots Bleus et la station d'épuration "hors norme" pouvaient être très responsables des pollutions fréquentes de la baie, nous avions en effet, à plusieurs reprises, interpellé M. le Maire en conseil municipal. Mais le champion de l'enfumage avait alors pointé la responsabilité des communes de la vallée de la Nivelle et nié que "sa" station d'épuration soit obsolète.

SUD OUEST - grâce à son édition numérique du jour - contribue à faire entrer encore un peu plus la question dans le débat public.. et électoral ! Ce que les sortants n'avaient manifestement pas l'intention de faire, n'était la lecture attentive, par les oppositions, dans le cadre de l'enquête publique sur la révision du PLU (Plan Local d'Urbanisme) du document d'urbanisme et de ses annexes. 
Et le journal affirme (comme nous-mêmes) que "la ville souffre de stations débordées et d'un réseau obsolète".




Il est clair en tout cas que la station d'épuration luzienne d'Arxilua n'est pas plus adaptée aux besoins d'assainissement (croissants, par ailleurs) que ne le sont certaines de ses consoeurs de la zone rétro-littorale. Et il faut en tirer les conséquences, comme nous le faisons aux côtés de Manuel de Lara, chef de file de la liste : "Un Nouvel Elan pour Saint-Jean-de-Luz".

Ainsi que le journal le signale, l'ensemble de ceux des élus siégeant actuellement au conseil luzien qui soutiennent le projet porté par 
Manuel de Lara 
ont déjà annoncé qu'ils 
s'il n'est pas accompagné,
d'un plan d'investissement pour mettre fin à ce qui leur semble 
être un désastre écologique très sous-estimé...

Car il s'agit bien de cela, et non d'une manoeuvre politicienne. Les sortants auront beau dire : les élus socialistes, notamment,  ne sont pas hostiles au PLU au prétexte qu'il émane de la majorité précédente.  Tout au contraire nous lui avons reconnu deux qualités : une délimitation correcte de l'enveloppe urbaine de l'agglomération, l'existence de mesures nouvelles en vue de développer l'offre de logements sociaux. Mais nous avions  marqué quelques réserves à propos des OAP (opérations d'aménagement) : à propos du secteur Foch en particulier, opération qui doit être repensée.  Mais il faudra très probablement différer de toute manière la réalisation de toutes les OAP : et ne rien entreprendre avant d'avoir ajusté la capacité d'assainissement aux besoins.

"Un Nouvel Élan pour Saint-Jean-de-Luz" :
 la liste conduite par Manuel de Lara 


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lundi 9 décembre 2019

LE SILENCE DE LA MER... et le silence du Maire !

Billet du 9 décembre 2019
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OMERTA

L'environnement est, tous les observateurs le déplorent ces temps-ci, sujet à bien des agressions. Pourtant, lorsque l'Océan est victime de rejets massifs d'eaux polluées dans la baie de Saint-Jean-de-Luz, il est convenu de se taire et de regarder (voire renifler !) ailleurs. Dame nature, bonne pâte, n'est pas du genre à vous faire un procès public et ne vous gardera pas rancune de vos offenses. 
La posture habituelle de l'Exécutif local Luzien, quand on évoque la dégradation inquiétante des milieux naturels, consiste en effet à tenter de "cacher cette pollution qu[il] ne saurai[t] voir". 
Une très mauvaise habitude, certes... mais récurrente ! 
Qui ajoute au silence de la mer celui de M. le Maire, qui brigue à nouveau la fonction et n'entend pas dévoiler un bilan quelque peu entaché.




Cette omerta fût notamment de mise quand les professionnels du BTP évoquèrent dans la presse (SUD OUEST du 18 novembre) des largages massifs, à la mer, de tonnes de ces fameux déchets inertes à propos desquels on avait beaucoup polémiqué entre élus locaux (qualifiés de "Tartuffes" par lesdits professionnels dans le même quotidien). La querelle, très vive à Saint-Jean-de-Luz, n'a pas amené les acteurs politiques la soutenant  à se prononcer sur l'essentiel : la création de décharges en nombre suffisant sur le périmètre de la CAPB. On aurait pourtant  aimé savoir si la municipalité envisageait un site de stockage sur place ou si une autre solution de proximité était à l'étude au niveau de l'intercommunalité.
Bien au contraire, personne, parmi les décideurs, n'a relevé les propos des entrepreneurs ni n'a pris la peine de prendre position face à la dénonciation publique du "scandale" (le mot est, là encore, dans l'article cité).

ENCRE NOIRE 

Manuel de Lara vient, de son côté, de lancer une double alerte à propos de l'inadaptation criante de nos réseaux d'assainissement et des moyens d'y remédier. Nous avons co-signé son communiqué (disponible par ailleurs sur ce site) et il a déposé ses observations auprès du commissaire-enquêteur.


SILENCE AMER

Quelle analyse faire quelques jours après cette importante publication ?
1. Il a fallu "investiguer" pour découvrir l'ampleur du problème (puisque c'est dans un épais rapport de Suez que les militants ont déniché les informations qui font mal : notamment, 104 rejets d'eaux sales en 2018 aux Flots Bleus ! et confirment que la Ville n'a pas pris les mesures indispensables avant de se défausser sur l'Agglo).
2. Le sujet préoccupe beaucoup les Luzien(ne)s, soucieux de leur santé comme de l'avenir économique de la station balnéaire, comme l'a montré l'impact important  du communiqué depuis sa diffusion en ligne le Lundi 2 décembre au matin.
3. La question, pendante depuis cet automne,  n'a jamais été mise franchement dans le débat public, car M. le Maire s'est bien gardé d'évoquer "la faille" principale de son Plan Local d'Urbanisme (PLU) : l'absence de tout schéma d'assainissement susceptible de mettre fin aux pollutions des eaux de baignade (lequel aurait du exister de longtemps et être porté par l'Agglo ; mais ce n'est pas le cas, d'où - très vraisemblablement - le report à une date ultérieure de l'arrêt du PLU, initialement programmé pour le Conseil Municipal du 13 décembre).


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"Nouvel Élan pour Saint-Jean-de-Luz"
 impulsé par Manuel de Lara 

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dimanche 8 décembre 2019

NOYADES A SAINT-JEAN-DE-LUZ



Commentaire ajouté le 11 décembre.
L'excellent quotidien régional aborde aujourd'hui dans son édition en ligne un inquiétant sujet : celui de la montée des eaux, qui paraît devoir menacer, dès 2050, la plupart des côtes de la région....
Nous étions donc bien inspirés de signaler à nos lecteurs et lectrices, il y a trois jours, l'actualité de cette problématique à propos de laquelle la position du savant et  vulcanologue  H. Tazieff était prémonitoire (il y a 40 ans déjà).

NOYADES ECOLOGIQUES, PATRIMONIALES ET JUDICIAIRES
A SAINT-JEAN-DE-LUZ
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BILLET DU 8 DECEMBRE


PROPHETIE ET SCEPTICISMES
40 ans plus tard, il est pertinent de réentendre le discours des scientifiques accusés à l'époque de vouloir "paniquer les populations" quand ils annonçaient le probable réchauffement de la température moyenne sur Terre et prévoyaient ses conséquences : la fonte généralisée des glaces continentales et maritimes. Tout ceci n'était "pas grave" (sic) en effet  aux yeux des savants les plus optimistes, puisque planter une grande quantité d'arbres compenserait  les rejets excessifs de CO2.  
Les malheureux ne pouvaient savoir que la déforestation, à Bornéo et ailleurs, ne feraient qu'empirer ni que la "transition écologique" mise en oeuvre par certains politiques peu inspirés déboucheraient finalement sur la promotion irraisonnée de l'énergie électrique ; loin d'être une panacée, sa production serait actuellement responsable de 40 % des émissions de gaz carbonique et c'est "un mix énergétique" qu'il faudrait sans doute développer, croyons-nous, plutôt que de pousser à une nouvelle dépendance envers une source unique "de puissance".




INCONSEQUENCE ET MENSONGE
La Ville de Saint-Jean-de-Luz ne semble avoir tiré aucun enseignement de la vérification par le consensus scientifique (cf les travaux du GIEC) de certaines des conjonctures les plus pessimistes formulées par les spécialistes de la fin du siècle dernier. En particulier l'hypothèse d'une possible "noyade de toutes les côtes basques" (à 2 mn 08 dans l'extrait video) est écartée d'un revers de la main.
Ici, la défense du trait de côte, très vulnérable, l'emporte dans les faits, et de manière très caricaturale, sur les actions d'anticipation d'un possible retrait, y compris dans les secteurs peu ou non urbanisés du littoral luzien, et M. le Maire pratique le déni à propos de son projet de stationnement souterrain en zone partiellement inondable dans le prolongement du boulevard Victor-Hugo (où, au temps jadis : un bassin accueillait gabarres et autres esquifs plus ou moins frêles). Il entend passer en force, avec le soutien "de la majorité, seule" et nonobstant les actions en justice qu'il estime lui-même probable à l'encontre de ses projets (il est vrai que notre Ville a l'habitude de se noyer par ailleurs dans les procédures judiciaires, y compris quand il s'agit du management de ses employés !). 

ALERTES ET CONTENTIEUX
La propension de la municipalité à "vendre" aux touristes la qualité des patrimoines naturel et culturel luziens sans que, pour autant, leur valorisation ne débouche sur des mesures de protection efficaces et durables inquiète (et agace) associations et acteurs culturels locaux. Car la santé des luzien(ne)s est menacée par la pollution (des eaux de baignade) et l'identité même de la Ville semble transformée par une architecture inutilement monumentale et la prolifération des toits-terrasses !
C'est ainsi que J-F Larralde plaide pour une inscription au patrimoine de l'UNESCO des villes de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz et vient d'attirer l'attention des élus locaux sur sa proposition. Ou que l'Association Gardena, hostile, non pas à la rénovation du coeur-de-ville mais à celle projetée (et imposée) par la municipalité, qui prévoit sur ce site inondable parking souterrain et bâtiment démesuré, a fait connaître son opposition aux méthodes municipales en déposant des recours en justice. Deux procédures sont en cours : l'une, depuis décembre 2018, auprès du Tribunal administratif de Pau, pour abrogation de texte réglementaire, concerne les "déclassements lors de la modification de l'AVAP" en 2015 (illégaux du point de vue de Gardena) pour permettre de raser des bâtiments sis sur l'Ilot Foch. L'autre, déposée début décembre 2019, consiste en un  recours contre la promesse de vente du parking Jaulerry/Verdun (le terrain nu à coté du "Garage") à un groupe de promoteurs, sans informations suffisantes sur les motivations de ladite vente - M. le Maire préférant, il est vrai, "noyer le poisson" quand on l'interroge sur l'intérêt - et notamment le coût - de cette opération pour les Luzien(ne)s.

La @Gauche Luzienne estime qu'une autre politique environnementale et patrimoniale est nécessaire, qui soit tournée davantage vers l'équité et la convivialité, quand la préoccupation de l'Exécutif est plutôt la rentabilité immédiate. C'est pourquoi les élus socialistes jugent une alternance indispensable et ont rallié pour les élections de 2020 la candidature de Manuel de Lara, challenger le plus crédible face aux sortants, persuadés de réussir à formuler avec lui et les citoyen(ne)s un programme de bon sens pour sauver la Ville du saccage urbanistique et écologique prévisible et instaurer une autre manière de gouverner la commune, associant tou(te)s les habitant(e)s et tous les quartiers aux décisions.




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"Nouvel Élan pour Saint-Jean-de-Luz"


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vendredi 6 décembre 2019

LES PREMIERS SERONT LES DERNIERS



BILLET D'HUMOUR DU 6 DECEMBRE 2019
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L'on reproche parfois - assurément quelques "esprits chagrins" - à la majorité sortante (quoique composite et pour partie laïque, si M. le Maire prétend peut-être incarner encore, pour sa part, en tant que membre de LR, une certaine tradition gaullo-chrétienne jadis portée par le RPR puis l'UMP) d'être soutenue par le "parti catholique".

Si tant est que l'expression ait encore du sens en plein XXIème Siècle, ledit parti a sans doute des raisons d'être en plein désarroi en ce moment, quand il voit J-F Irigoyen dédaigner de mettre à sa disposition une salle, malgré un appel au "secours" (sic) tout à fait explicite (SUD OUEST du 29/11).



Mais certains procédés municipaux n'attestent pas, de toute façon, une lecture très attentive des textes canoniques. 

M. le Maire ayant apparemment décidé de considérer officiellement Gaëlle Ganet-Lapix et Manuel de Lara comme des opposants, après avoir longtemps feint de minimiser leur dissidence, il a fait procéder au déplacement de leur vignette dans le "trombinoscope" des conseillers municipaux (sur le website de la Ville). Résultat : ils se retrouvent finalement (par ordre de détestation ?) après Herri Berri et les Socialistes (voir ci-dessus). 
Mais c'est oublier que les "Derniers seront les Premiers" et que les aspirations de Manuel de Lara se voient du coup prémonitoirement validées !

jeudi 5 décembre 2019

SEUL L'ARGENT N'A PAS D'ODEUR




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"Nouvel Élan pour Saint-Jean-de-Luz"
 impulsé par Manuel de Lara 
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Billet du 5 décembre

L'heure est déjà, pour beaucoup, au bilan de la mandature. C'est pour nous, élus socialistes, l'occasion de dire qu'il est un domaine où notre grande insatisfaction, ancienne et maintes fois exprimée, n'a malheureusement pas de raison de diminuer dans les quelques mois restant avant l'échéance... C'est de la qualité et de la sincérité de la communication locale que nous voulons parler ; ce billet conclura (du moins provisoirement) la série d'articles consacrée depuis Samedi par notre blog à divers accidents de communication constatés ces derniers temps.

OPACITE DES DECISIONS
Loin d'avoir répondu à notre exigence de transparence (dans le cadre de "l'équation de co-responsabilité" que nous avions invité toutes les forces politiques, majorité sortante comprise, à prendre en compte dans la perspective des futures élections) M. le Maire n'a fait, tout au contraire, aucune promesse en vue d'améliorer la participation et l'information du public aux prises de décision "s'il était réélu" comme il semble le souhaiter (dans SUD OUEST le 29 novembre).
Bien pire : lui qui avait annoncé, en succédant à Peyuco Duhart, son intention de se concerter d'avantage avec l'Opposition, a procédé de manière unilatérale et quasi secrète sur de nombreux dossiers : présumant notamment de piloter l'opération Foch au nom de "la majorité seule" ou d'abandonner de facto le projet "Ocean Expériences" aujourd'hui en déshérence à l'Agglo !

RETARD DES ANNONCES
Le souci qu'aurait la Ville de mieux informer la population en temps réel n'apparaît donc guère probant. Qu'on en juge, par exemple, en consultant le site d'information municipale. On s'y rendra compte que les procès-verbaux des conseils municipaux (dont nous avons vainement demandé la retransmission en direct) ne sont pas toujours publiés dans un délai très raisonnable. Le plus récent à disposition en ce début décembre date en effet... d'il y a cinq mois ! Quant à la composition de certaine commission, elle fait apparaître le nom de personnes qui, malheureusement, ne font plus partie du conseil municipal. 




Il est clair pour nous, que la nécessité d'informer le public n'est prise en compte par la Ville de Saint-Jean-de-Luz que par souci de conformité avec la législation et non dans le but assumé d'associer "les gens" et d'initier un processus de gouvernance plus horizontal. Nous croyons absolument nécessaire cette évolution, pour prendre en compte la désaffection croissante des citoyens envers leurs représentants et les procédures électorales et résoudre de manière démocratique et équitable les crises (politique, écologique et sociale) qui nous attendent aujourd'hui et demain.

NEZ BOUCHÉ
Un autre exemple de communication posant problème, de notre point de vue  : la confusion systématique, dans le principal organe de médiatisation municipal, entre ce qui relève de l'information et ce qui n'est que promotion (quasi touristique) des réalisations municipales ou du cadre de vie local. C'est ainsi que les "Berriak" (qui sont une belle plaquette, sur le plan technique) évoquaient récemment (numéro 92, en juin dernier)  les "Flots Bleus", site du Festival Andalou, sans du tout mentionner que s'y pratiquent très fréquemment des rejets d'eaux souillées et qui n'ont pu être épurées - et sont les responsables principaux de la pollution de notre baie et des fermetures répétitives des plages luziennes - mais en vantant seulement "la quiétude" du site. 


S'il n'est pas faux de mentionner qu'on vient généralement flâner dans ces parages-là "pour admirer la baie et les vagues" on pourrait ajouter des détails moins reluisants en faisant foin de toute pudeur olfactive. Les promeneurs, de passage ou résidents permanents, savent en effet d'expérience qu'ils ne humeront pas toujours, sur le site des Flots Bleus, que le seul parfum des embruns, mais bien - trop souvent, hélas - les effluves du déversoir d'orage implanté sous la digue, notoirement sous-dimensionné, comme sans doute la station de refoulement toute proche. 
On peut certes préférer se boucher le nez, ici comme sur les portions "rénovées" de la promenade Jacques-Thibaut, où l'enrobé et les caillebotis n'offensent pas la vue (encore heureux) mais génèrent des odeurs désagréables que la plupart des décideurs affectent n'avoir pas remarquées. Ou tordre le nez devant ces mensonges par omission ! Et réclamer plus d'argent et d'efficience pour traiter le problème de l'assainissement et faire des aménagements durables. 
Comme nous le faisons avec Manuel de Lara et ses amis.




mardi 3 décembre 2019

ACCIDENT DE COM A SAINT-JEAN-DE-LUZ.. ENCORE UNE ENTORSE (à la loi)

BILLET POLEMIQUE DU 4 DECEMBRE 2019
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UN MAIRE DESESPERADO

Nous vous l'avions promis, Samedi dernier, notre examen des "gaffes" de la propagande municipale se poursuivra comme prévu sur ces pages.

Un petto ? En voilà un, et de taille : la publication récente (sur le website municipal) d'un magnifique document vantant l'action de la Ville en matière de Développement Durable. Avant d'en commenter rapidement le fond, relevons une erreur pour le moins regrettable. Le document est daté de septembre 2019 (il a d'ailleurs été publié en ligne à une date non vérifiable mais peut-être postérieure). 

Manque de chance : aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin en période électorale. Et, pour ce qui concerne les élections municipales de 2020, cette interdiction s’applique (sauf erreur de notre part) à compter du 1er septembre 2019.  Avec sa plaquette vantant son action environnementale, Saint-Jean-de-Luz et son maire sont donc, pour le coup " hors la loi", qui fabriquent un prospectus nouveau et l'éditent sur le Net en pleine période proscrite par le Code éléctoral (article L52-1) ! Qu'on en juge, c'est écrit dessus : Septembre 2019.




UN BILAN CREUX

M. le Maire n'est sans doute pas  à un mois près. Lui qui écrit  dans son éditorial n'avoir pas attendu "que ce soit "à la mode" pour se préoccuper "d'environnement" a des problèmes de définition comme de calendrier (après tout le plan d'action qu'il présente en septembre 2019 fait suite à une concertation... datant de septembre 2018 - un an pour dresser un bilan et esquisser un programme très convenu, c'est beaucoup si le sujet est vraiment prioritaire à ses yeux - ce dont nous doutons fortement). 

J-F Irigoyen n'a décidément toujours pas bien compris que le développement durable impliquait des dimensions bien plus vastes que la seule protection de l'environnement (des dimensions économiques et sociales, notamment) et que si son adjoint a bel et bien tenté "de mener une action participative et continue" (il faut lui reconnaître cette vélléïté) notre premier magistrat ne l'a guère aidé en le cornérisant "systématiquement" pour traiter de toutes les actions entreprises comme si elles relevaient de la gestion.. du jardin botanique !

Du coup, le pompeux "plan d'action" est un catalogue, illégal certes, mais de simples voeux pieux. Car rien n'a été fait. Ce qui explique au passage le désengagement de l'Etat de l'Agenda 21 local, trop cosmétique pour être crédible.

UNE IMPUISSANCE MUNICIPALE

On lit notamment, parmi les objectifs de M. le Maire, une priorité affichée : "la gestion de l’assainissement, de la qualité des cours d’eau et des sites de baignade". Faut-il en rire ou en pleurer ? M. le Maire n'a de cesse de reporter la faute des pollutions de la baie sur ses voisins et principalement sur les habitants de la vallée de la Nivelle alors que sa station d'épuration n'est pas aux normes, et que le réseau luzien, saturé, rejette des effluents non traités très régulièrement aux "Flots Bleus" (plus de cent jours dans l'année 2018, été comme hiver !). Pourtant, aucun schéma directeur destiné à régler le problème n'est à l'étude localement, et M. le Maire a seulement promis (lors du dernier Conseil Municipal, alors nous l'interrogions sur l'assainissement et les limites de l'impuissance municipale, après que le "bébé" ait été refilé à l'Agglo) de demander à la CAPB d'intervenir rapidement pour augmenter les capacités de traitement.... en amont du fleuve : autant dire très loin, donc, de notre territoire communal !