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dimanche 8 décembre 2019

NOYADES A SAINT-JEAN-DE-LUZ



Commentaire ajouté le 11 décembre.
L'excellent quotidien régional aborde aujourd'hui dans son édition en ligne un inquiétant sujet : celui de la montée des eaux, qui paraît devoir menacer, dès 2050, la plupart des côtes de la région....
Nous étions donc bien inspirés de signaler à nos lecteurs et lectrices, il y a trois jours, l'actualité de cette problématique à propos de laquelle la position du savant et  vulcanologue  H. Tazieff était prémonitoire (il y a 40 ans déjà).

NOYADES ECOLOGIQUES, PATRIMONIALES ET JUDICIAIRES
A SAINT-JEAN-DE-LUZ
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BILLET DU 8 DECEMBRE


PROPHETIE ET SCEPTICISMES
40 ans plus tard, il est pertinent de réentendre le discours des scientifiques accusés à l'époque de vouloir "paniquer les populations" quand ils annonçaient le probable réchauffement de la température moyenne sur Terre et prévoyaient ses conséquences : la fonte généralisée des glaces continentales et maritimes. Tout ceci n'était "pas grave" (sic) en effet  aux yeux des savants les plus optimistes, puisque planter une grande quantité d'arbres compenserait  les rejets excessifs de CO2.  
Les malheureux ne pouvaient savoir que la déforestation, à Bornéo et ailleurs, ne feraient qu'empirer ni que la "transition écologique" mise en oeuvre par certains politiques peu inspirés déboucheraient finalement sur la promotion irraisonnée de l'énergie électrique ; loin d'être une panacée, sa production serait actuellement responsable de 40 % des émissions de gaz carbonique et c'est "un mix énergétique" qu'il faudrait sans doute développer, croyons-nous, plutôt que de pousser à une nouvelle dépendance envers une source unique "de puissance".




INCONSEQUENCE ET MENSONGE
La Ville de Saint-Jean-de-Luz ne semble avoir tiré aucun enseignement de la vérification par le consensus scientifique (cf les travaux du GIEC) de certaines des conjonctures les plus pessimistes formulées par les spécialistes de la fin du siècle dernier. En particulier l'hypothèse d'une possible "noyade de toutes les côtes basques" (à 2 mn 08 dans l'extrait video) est écartée d'un revers de la main.
Ici, la défense du trait de côte, très vulnérable, l'emporte dans les faits, et de manière très caricaturale, sur les actions d'anticipation d'un possible retrait, y compris dans les secteurs peu ou non urbanisés du littoral luzien, et M. le Maire pratique le déni à propos de son projet de stationnement souterrain en zone partiellement inondable dans le prolongement du boulevard Victor-Hugo (où, au temps jadis : un bassin accueillait gabarres et autres esquifs plus ou moins frêles). Il entend passer en force, avec le soutien "de la majorité, seule" et nonobstant les actions en justice qu'il estime lui-même probable à l'encontre de ses projets (il est vrai que notre Ville a l'habitude de se noyer par ailleurs dans les procédures judiciaires, y compris quand il s'agit du management de ses employés !). 

ALERTES ET CONTENTIEUX
La propension de la municipalité à "vendre" aux touristes la qualité des patrimoines naturel et culturel luziens sans que, pour autant, leur valorisation ne débouche sur des mesures de protection efficaces et durables inquiète (et agace) associations et acteurs culturels locaux. Car la santé des luzien(ne)s est menacée par la pollution (des eaux de baignade) et l'identité même de la Ville semble transformée par une architecture inutilement monumentale et la prolifération des toits-terrasses !
C'est ainsi que J-F Larralde plaide pour une inscription au patrimoine de l'UNESCO des villes de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz et vient d'attirer l'attention des élus locaux sur sa proposition. Ou que l'Association Gardena, hostile, non pas à la rénovation du coeur-de-ville mais à celle projetée (et imposée) par la municipalité, qui prévoit sur ce site inondable parking souterrain et bâtiment démesuré, a fait connaître son opposition aux méthodes municipales en déposant des recours en justice. Deux procédures sont en cours : l'une, depuis décembre 2018, auprès du Tribunal administratif de Pau, pour abrogation de texte réglementaire, concerne les "déclassements lors de la modification de l'AVAP" en 2015 (illégaux du point de vue de Gardena) pour permettre de raser des bâtiments sis sur l'Ilot Foch. L'autre, déposée début décembre 2019, consiste en un  recours contre la promesse de vente du parking Jaulerry/Verdun (le terrain nu à coté du "Garage") à un groupe de promoteurs, sans informations suffisantes sur les motivations de ladite vente - M. le Maire préférant, il est vrai, "noyer le poisson" quand on l'interroge sur l'intérêt - et notamment le coût - de cette opération pour les Luzien(ne)s.

La @Gauche Luzienne estime qu'une autre politique environnementale et patrimoniale est nécessaire, qui soit tournée davantage vers l'équité et la convivialité, quand la préoccupation de l'Exécutif est plutôt la rentabilité immédiate. C'est pourquoi les élus socialistes jugent une alternance indispensable et ont rallié pour les élections de 2020 la candidature de Manuel de Lara, challenger le plus crédible face aux sortants, persuadés de réussir à formuler avec lui et les citoyen(ne)s un programme de bon sens pour sauver la Ville du saccage urbanistique et écologique prévisible et instaurer une autre manière de gouverner la commune, associant tou(te)s les habitant(e)s et tous les quartiers aux décisions.




La @Gauche Luzienne soutient le 
"Nouvel Élan pour Saint-Jean-de-Luz"


POUR UNE VILLE PLUS AIMABLE : ECOLOGIQUE, SOLIDAIRE ET MODERNE

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