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Opinion publique : PLACE MOCHE ?

DOLÉANCES AU QUOTIDIEN
 par la @Gauche Luzienne  - également sur Twitter et/ou sur Facebook

ON TROUVERA DANS LA PAGE "Opinion publique" DES ARTICLES CONCERNANT LES EXASPÉRATIONS DONT LECTRICES ET LECTEURS NOUS FONT PART... VOIRE DES MOTIFS DE SATISFACTION : LA SOLUTION TROUVÉE (OU NON) PAR LES POUVOIRS PUBLICS LOCAUX

Voir dans les ARCHIVES en bas de page : Notre maire "pas à la hauteur " - (algues) toxiques  -Stop.parking.Foch - DES VAGUES À AKOTZ (mobilisation des riverains pour préserver l'environnement) - ALCOOLISATION de plein air - Hygiénisme ou SAVOIR-VIVRE ( fumer à la plage)  - ACTION CONSCIENTE ? (Xénophobie) - CEUX QUI VONT PISSER (désinvolture édilitaire) - CYCLISTES : un peu mieux en selle - TROLLS et pétition (le Maire énervé) - LES MAL AIMÉS (des transports publics) - NOS BANCS ! (disparition) - DES URINOIRS qui fâchent (esthétique et hygiène) 

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BILLET DU 26 AOÛT 2024

PLACE MOCHE ?

Nous avons bondi, hier, à la découverte d'un billet mis en ligne sur les réseaux sociaux... et dans lequel une internaute très mal inspirée suggérait de rebaptiser la Place Foch, au motif que son nom serait "désuet" (sic). L'indigence de l'argument, qui fleure bon la cancel culture à la mode dans certains milieux, a vraiment de quoi nous agacer... surtout quand on se souvient que, sous couvert d'ouvrir une "esplanade", la commune avait carrément envisagé, au tout début du projet de rénovation de l'îlot, de laisser construire un bâtiment sur ladite place : son nom n'aurait pas été seul à disparaître, en ce cas ! L'espace public ayant finalement été (au moins partiellement) sauvé des appétits des bâtisseurs, il serait pensons-nous aujourd'hui très pertinent - mais ô combien inconvenant ! de souligner les empiétements des intérêts privés favorisés par cette entreprise édilitaire en donnant à la place agrandie le nom d'un investisseur local (c'est, notamment, la vente d'une partie des voiries et espaces communaux aux promoteurs, dont il faut rappeler que même l'enquête publique a conclu très officiellement qu'elle n'était pas motivée par l'utilité publique).

Plus cruelles pour M. le Maire et les nombreux élus ayant approuvé la rénovation Foch (car beaucoup l'ont soutenue ou laissé faire, parfois en ne critiquant, mais du bout des lèvres et comme pour se dédouaner, qu'un seul aspect de l'aménagement : le parking public sur le Port) les suggestions faites par les citoyens "clavardeurs" en vue de changer le nom de la Place Foch. "Place Moche" revenait le plus souvent, ou "place pour les pas fauchés", quand d'autres n'hésitaient pas à dire que c'est la ville qu'il eut fallu rebaptiser ("Saint-Jean-en-Bétons" voire "Saint-Jean-de-Lux" étant des propositions plaisamment jetées en pâture à l'imagination publique). Autant de jeux de mots attestant que le consensus n'est pas encore fait autour de l'opération d'urbanisme, malgré la communication - toujours frénétique - autour de ses mérites (faut-il reparler ici de la prétendue "forêt urbaine" censément plantée sur le toit du parking ?)

Nous-même avons un avis : garder à la place Foch son nom historique, naturellement : mais prévoir par ailleurs de découper un square quelque part, dans les environs, pour honorer le nom du Préfet ayant si opportunément escamoté le Plan de Prévention des Risques (PPRI) . Une décision vivement contestée par les Socialistes Luzien.ne.s qui maintiennent que le secteur (parking compris) est exposé au moins en partie au risque d'inondation, contrairement à certains propos de la municipalité (laquelle n'a pas l'habitude de briller par l'honnêteté de sa communication : pour preuve, ses multiples dénégations concernant l'état de la station d'épuration locale, STEP dont la "non conformité" a pourtant fini par faire l'objet d'une mise en demeure préfectorale prononcée en janvier 2024 ; un épisode prouvant définitivement que l'anomalie en cause remonte à très loin... 2012, au moins ! et contrairement aux assertions mensongères des sortants, quand ils étaient parvenus à se faire réélire en 2020 - surnommant alors, avec cynisme - leur candidat "Mr Propre").


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BILLET DU 28 JUIN 2024

GASTON IRIGOYEN (suite)

En dépit de nos récentes observations moqueuses (publiées en janvier dernier, voir ci-dessous) nous devons nous rétracter pour constater que J-F Irigoyen n'est pas à la hauteur ; il ne peut sérieusement briguer de hautes fonctions gouvernementales en Macronie. En fait de gaffes, il est en effet très très en dessous du niveau atteint par notre  Président de la République, lequel a pris le risque, en prononçant sans motif ni raison la dissolution de l'assemblée nationale, après avoir perdu les élections européennes, de plonger la France dans une crise politique grave. Ce type de bévue s'apparente d'ailleurs à une faute morale bien plus qu'à une gaffe. 

Elle ne peut guère avoir, pour notre Prince déchu, que des conséquences négatives. Même une improbable victoire de son camp le marginaliserait, car elle mettrait sur orbite le premier ministre G. Attal. Un succès du RN (appuyé par une partie de la Droite "classique", au mépris de toute éthique) déboucherait sur une cohabitation dantesque avec J. Bardella (car l'extrême-droite remet déjà en cause le "domaine réservé" du Président - conception qui relève, à dire vrai, d'une répartion des rôles au sein de l'Éxécutif, traditionnelle et imposée par Charles de Gaulle et ses successeurs,  mais aussi son rôle de Chef des Armées - inscrit, pour le coup, dans la Constitution).

L'Union des Gauches semble aujourd'hui la seule digue capable de résister au tsunami de la vague brune. Encore faut-il en convaincre des électeurs désorientés et soumis à un discours médiatique inconvenant, qui accuse d'antisémitisme LFI (dont aucun membre n'a pourtant été condamné pour ce motif) et se complaît encore à répétér le discours du "Chef de l'État" ou à surenchérir : présentant le RN comme un mouvement non extrêmiste (malgré l'avis de la Justice) et comparant ses excés - réels - à ceux - prétendus - du Nouveau Front Populaire, et faisant parler les morts (Léon Blum en l'occurrence) procédé toujours commode mais malhonnête.


BILLET DU 18 JANVIER 2024

GASTON IRIGOYEN (rions un peu)

Son prédécesseur avait un temps visé, mais en vain, et contre l'avis de son propre chef de cabinet comme de l'appareil politique de son parti, le sénat ; notre "Gaston Lagaffe" local et toujours maire de Saint-Jean-de-Luz (alias "Jeff de Luz") devrait visiblement aspirer à de bien plus hautes fonctions.

L'actualité nationale le prouve.

Le Président de la République peut en effet pérorer (sur huit chaînes) pendant toute une soirée sans rien annoncer d'autres que le retour de l'uniforme à l'école (ça et chanter "La Marseillaise", sûr que cela va suffire à remonter le niveau en Maths et en Français ! en Histoire également, car il s'agira pour nos jeunes gens d'un vrai retour en arrière) mais il en profite aussi pour reprendre sans vergogne l'un des slogans du RN (et déjà volé un temps par LR) en affirmant travailler pour que "la France reste la France" (ce qui ne veut pas dire grand chose). Au final, on ne sait pas si Emmanuel Macron, globalement lénifiant, est par ailleurs dans la récupération ou dans la provocation quand il lui arrive de dire quelque chose (comme, ici, quand il assume ostensiblement de partager les préoccupations d'un mouvement qu'il prétend combattre) ou quand il commente l'actualité médiatique (on pense notamment à sa sortie sur Depardieu, encore récemment) : convenons que la même incertitude nous étreint parfois, quand on essaie d'analyser les propos publics de notre premier magistrat, qui n'a pas été très cohérent ces jours-ci en vitupérant une transaction mettant en cause l'un de ses soutiens assumés. Or notre maire est encarté LR, bien sûr, mais sans aversion connue pour la Macronie dont certains des satellites ont même reçu délégation au sein de son équipe... Et si le déficit local n'est pas encore comparable à celui de l'état, on pointe néanmoins un engouement pour la dépense en la maison commune de Donibane qui n'est pas sans rappeler l'ambiance du pavillon de la Lanterne.

Celà tombe très bien : car nul doute qu'en matière de gaffe "Jeff de Luz" pourrait faire aussi fort qu'Aurore Bergé (qui envisage d'infliger des peines collectives aux familles) ou que Mme Oudea-Castera, autre ministre flamboyante qui a réussi à attirer l'attention sur les dérives de l'école ultra-catholique où sont placés ses enfants, après avoir menti à propos d'absences imaginaires et prétendument non remplacées dans le Public ! Mais lui au moins n'est pas sous le coup d'une inculpation, une circonstance délicate qui n'a pas poussé des ministres de ce gouvernement à se mettre en retrait - ce qui n'était pas imposé par la Loi mais eût été "moralement convenable" - ni n'a gêné le recrutement par MM. Macron et Attal d'une figure emblématique de la droite francilienne, subissant actuellement le même sort.. probablement un nouveau cas d'acharnement judiciaire, c'est tellement fréquent.

Tout au contraire, "Gaston" Irigoyen apporterait un peu de fraîcheur dans ce gouvernement et pourrait y instiller un peu d'éthique et de morale, puique c'est-là son nouveau cheval de bataille. Nous sommes très satisfaits de constater qu'il présente  a priori les qualités requises - il vient de les mettre toutes en valeur ces derniers jours ! mais sans incarner aucun des principaux défauts qu'on décrit parfois chez ses futur.e.s (?)  collègues .  Lui n'est pas banquier, pas mis en examen, n'a pas été à l'école avec le Président et n'a pas de difficulté ni aucune gêne à prendre la parole dans l'espace public, contrairement à certain personnage aujourd'hui mandaté pour s'exprimer au nom de la France, par exemple. Il partage de plus, comme Rachida Dati, la hauteur de vue nécessaire pour désigner qui est un "traître" ou au moins qui est un "vrai Luzien". 

Bref, nous gageons qu'il relèverait le niveau, qu'on rirait certes à Paris à de ses petites bévues éventuelles mais qu'on y goûterait son accent du terroir ; et puis les Luzien.ne.s retrouveraient  l'immense fierté d'avoir un ministre à la mairie. Il nous faudrait tou.te.s écrire au prince-président pour qu'il y pense sérieusement avant le prochain remaniement (suite aux Européennes par exemple)..


BILLET DU 21 JUILLET 2023

TOXIQUES

On prétend que le Basque a parfois "la dent" dure. Peut-être, mais c'est semble-t-il une dent... sélective.

Car, que voyons-nous ? De vilaines algues, dangereuses ou en tout cas accusées de donner la grippe aux touristes, ont contaminé le littoral basque et sont en définitive une pierre de plus dans le jardin (ou un galet surnuméraire sur la plage ?) du maire de Saint-Jean-de-Luz, déjà privé de pavillons bleus, au contraire de ses voisins et collègues, mais tout autant mis en cause que les autres édiles de la Côte après une série d'articles de SUD OUEST faisant le point sur (la piêtre) qualité des eaux de baignade. Le quotidien ne verse pas dans la polémique (ce n'est pas son genre) mais il faut être aveugle pour ne pas comprendre que, sur cette question, la passivité des élus locaux - pourtant alertés par les pêcheurs, les surfeurs, les usagers... voire les oppositions, a été à peu près complète. De quoi rougir de colère certains fronts comme nous nous le demandions fin juin ? Rien n'est moins sûr. La réponse des décideurs est en tout cas lénifiante. Face à la crise sanitaire constatée aujourd'hui (en 2023) ils proposent de lancer des études (mais à partir de 2024 seulement) et ils attendent des résultats de la communauté scientifique.... en 2027. Rien de concret, donc, même pas en matière d'assainissement, alors qu'on reconnaît aujourd'hui - enfin ! que la station d'épuration luzienne n'est pas conforme (celle d'Urrugne non plus, d'après SUD OUEST !) et qu'on se vante d'avoir à disposition, en mairie de Saint-Jean-de-Luz un magot... ceci quand, par ailleurs, les impôts locaux vont sensiblement augmenter. Tant qu'à priver d'eau les baigneurs (invités, c'est cocasse, à bien se doucher en cas de contact avec les physalies ou les algues toxiques) la commune ne pourrait-elle initier quelques aménagements urgents pour améliorer les réseaux et le traitement, au lieu de tout attendre de l'Agglo ? 

Nous l'en avions priée, déjà, lors de la dernière campagne municipale, où les Socialistes avaient fait cause commune... avec Manuel de Lara (horresco referens) mettant leur divergence idéologique de côté, parce qu'il s'opposait comme eux au laisser-faire sur la question des eaux de baignade et à l'opération Foch (mais il est malheureusement devenu bien silencieux, depuis lors, sur ces deux dossiers). Des questions qui continueront longtemps de fâcher et jusifiaient pleinement notre décision, car il ne s'agissait pas pour le PS (nous l'avons prouvé) de rester au conseil municipal pour le seul plaisir d'y durer, sans rien pouvoir empêcher ni vouloir critiquer une opération d'urbanisme dont nous avons dit, pour notre part, quoique esseulés, tout le mal que nous en pensions. 

L'interruption actuelle du chantier au débouché du boulevard Victor-Hugo a l'avantage de dissimuler aux badauds la hauteur réelle du bâtiment qui sera édifié sur la friche. Car ne l'oublions-pas : une terrasse et quelques villas sur ledit "rooftop" viendront s'ajouter au niveau actuel des constructions ! Peste, et ceci dans le coeur historique et en zone inondable ? Eh bien oui, mais ce sont pourtant les affaires immobilières, et rurales, d'un confiseur local qui attirent (ou détournent) ces jours-ci l'attention des courroucés, semble-t-il.... Peut-être a-t-on bien des raisons, en effet, de s'indigner de la spéculation foncière ou de se navrer de la hausse du prix des logements, comme du saccage environnemental sévissant depuis quelques décennies ; mais pourquoi ne relever les nombreux indices de cette fièvre de l'or immobilier qu'en dehors de la cité des Corsaires, bien loin pourtant d'en être épargnée ?  L'opinion luzienne passe décidément tout aux acteurs et promoteurs de la construction massive en train de s'élever dans le centre-ville, vibrant hommage au surtourisme et à l'art déco réunis.


UNE TRÈS LARGE CIBLE

BILLET DU 16 FÉVRIER 2022

En voulant donner à croire que seuls trois immeubles pouvaient éventuellement être concernés par les futurs travaux de creusement du parking Foch, les maîtres d'oeuvre ont assumé un "rassurisme" dédaigneux.  

Mais le collectif Stop.parking.Foch veillait : qui a délimité la zone de 300 mètres autour de "ground zero" susceptible d'être affectée et décidé d'en informer les habitant(e)s, invités à prendre toute précaution au plan juridique. Une oeuvre salutaire, de notre point de vue. Car ni les spécialistes du bâtiment ni les propriétaires déjà victimes de lézardes et autres effondrements suite à la réalisation du parking des Érables ne nous démentiront : le risque existe (y compris celui de n'être pas indemnisé avant des délais quasi séculaires !).


BILLET DU 30 JANVIER 2022

IMAGES DE PROPAGANDE

Les réseaux sociaux montrent que la population (même les habitants du quartier concerné) mesurent encore mal à quel point la rénovation Foch a été mal conçue. Nous avons longuement rappelé, ces derniers jours, notre opposition au parking public, qui va drainer en centre-ville des automobilistes qu'on ne veut absolument pas confiner en périphérie proche ou lointaine (puisque les 200 places promises à Layatz compensent 160 places perdues au stade, et que la commune va faire disparaître quelques centaines de stationnement à Aïce Errota). Mais la gestion des flux de circulation pose, elle aussi, problème.


De même que beaucoup d'insertions sont trompeuses, qui masquent partiellement l'impact d'un urbanisme froid et monumental, la com' sur les mobilités est du reste plus confuse (quand elle n'est pas emphatique) que pratique :

 La publicité concernant les mobilités futures

La réalité, un plan de circulation labyrinthique, accidentogène et créateur de bouchons (source : l'étude de circulation publiée.. par la Ville elle-même en 2018). Cliquez pour agrandir.


UNE POLITIQUE DE STATIONNEMENT ET DE CIRCULATION (et pas seulement) PLUS QUE FAIBLES

BILLET DU 11 JANVIER

Le quotidien local a publié cet après-midi dans son édition numérique une lettre ouverte imaginée par le collectif Stop.Parking.Foch ! et de nombreux acteurs luziens dont le PS et destinée à alerter l'opinion et les autorités en saisissant directement la ministre B. Pompili du dossier Foch. Une occasion parmi d'autres, pour la population, de voir dénoncer la faiblesse des politiques municipales et l'arrogance des pratiques locales ! (débiles = faibles, en Latin ; ou qui manquent de force voire de pertinence en Français)



D'une part, tout le monde voit bien, en effet, qu'envisager un vaste parking automobile sous l'avenue de Verdun n'est pas une idée très inspirée compte tenu des risques naturels du site et des conséquences très prévisibles sur la thrombose (déjà fréquente) des flux de circulation dans le secteur,  comme chacun sait que cet aménagement a été imposé beaucoup plus que concerté, dans le cadre d'une rénovation dont on peine à cerner le but véritable (si ce n'est de faciliter les appétits des promoteurs de l'ilot Foch). 

Mais d'autre part, la "fatigue édilitaire" caractérisant la fragilité du projet de la mandature actuelle bat des records : dans le quartier Aïce Errota, par exemple, les riverains dénoncent un plan de circulation qui vient de leur être notifié par lettre (enfin, les plus chanceux ont reçu un courrier) sans aucune concertation préalable de la part de l'adjointe en charge de la proximité (nous évoquions cette affaire dans la page VIE MUNICIPALE dans un billet posté le 29 décembre). Ce plan, qui fait l'objet d'une contestation par le biais d'une pétition en ligne  fait notamment disparaître des centaines de places de stationnement. 

Pourquoi ce tour de prestidigitation ? Là encore, la justification est bien trop faiblement articulée pour être nettement audible ; les Luzien(ne)s constateront seulement qu'après avoir promis que les futurs usagers (nombreux) du pôle culturel en construction à Harriet Baïta se parqueraient grâce à du "stationnement diffus" (sic) dans le quartier, la municipalité agit pour que les emplacements de parking actuellement disponibles soient supprimés. Ou l'art de mener deux politiques contradictoires mais simultanées. 

Voire l'art de ne rien faire, mais très bruyamment : comme à propos de la villa Ugaïna, qui sera vendue aux enchères demain.. tout juste un an après la promesse de M. le Maire (faite lors de ses voeux pour 2021) de s'opposer à cette vente pour proposer "du logement social".


Notre publication la plus récente

BILLET DU 22 SEPTEMBRE

Le collectif Stop.Parking.Foch ! vient de publier les résultats d'une concertation qu'il a réalisée à propos de la pertinence de faire un parc de stationnement municipal sous l'avenue de Verdun. Le résultat est sans appel : pour les Luzien(ne)s ayant répondu, c'est non à 93 % ! preuve que la connaissance par l'opinion du scandaleux dossier de l'opération d'urbanisme sur et autour de l'îlot Foch a progressé.

Certains (les mêmes qui ne sont pas perturbés par la forte abstention aux élections ?) objecteront peut-être la faible valeur d'une consultation qui n'a mobilisé "que" 760 personnes. C'est en tout cas bien d'avantage de participants que lors de la première enquête volontaire mise en place par la commune, du temps de M. Peyuco Duhart ! (celle qui lui avait permis d'éviter une enquête publique). 

Nous, socialistes, lui avions demandé dès 2016 un référendum pour trancher la question. Si son successeur ne croit pas aujourd'hui au résultat mesuré par le collectif, qu'il organise enfin un vote véritablement ouvert à toute la population comme le lui demande les oppositions. Nous doutons que la population locale approuve d'engloutir des autos (et des millions d'euros) dans un trou inondable sur le quai du port et en plein centre-ville, ni qu'elle ait jamais cru aux mensonges de la municipalité : qui a très longtemps prétendu son parking comme se trouvant "hors aléa" inondation et qui le présente aujourd'hui encore comme situé en entrée de ville (sic) tandis que le plan de prévention des risques, bizarrement, n'est toujours pas définitivement  publié par l'État.  



BILLET DU 18 JUILLET

L'information, d'abord rapportée par France Bleu et la République des Pyrénées, fait à présent l'objet d'une diffusion nationale : le centre de vaccination d'Urrugne a été incendié la nuit dernière. Le caractère volontaire du sinistre fait a priori peu de doute et cette dégradation est probablement en lien avec la flambée de colère née de l'instauration récente de restrictions pour les citoyens ne disposant pas du "Pass Sanitaire" attestant leur vaccination. Nous réprouvons pour notre part totalement ce type de violence et déplorons à nouveau le climat tendu qui s'instaure décidément à toutes les échelles de notre République.


Brutalité des procédés gouvernementaux, disproportion des propos contestataires et des manifestations désapprobatrices, craintes d'une remise en cause des Libertés publiques : ces maux étaient-ils inévitables à ce stade de la gestion de la pandémie ? Nous ne le croyons guère. Il nous semble en effet que la nécessité, pour tous les personnels en contact avec des malades et qui ne le seraient pas déjà, de se vacciner rapidement, comme pour tous les patients "à risque", avec ceux des vaccins qui sont actuellement disponibles (et quelles que soient les réticences vis à vis de certains d'entre eux, fabriqués à partir d'ARN, selon une technique innovante et donc non éprouvée) fait plutôt consensus, le bénéfice l'emportant nettement sur les risques. L'acceptabilité sociale de cette posture n'est d'ailleurs pas remise en cause dans les faits : seule une infime minorité des catégories les plus concernées (les soignants notamment) semble ne pas être déjà protégée. Tout au contraire, l'habitude de court-circuiter le conseil des ministres (au profit d'un comité de Défense, alors que nous ne sommes pas en guerre) mais aussi le Parlement, et la manie de confier aux préfets des pouvoirs exceptionnels (certains, par excès de zèle, rétablissent le port du masque en extérieur, ou instaurent des couvre-feu) indisposent les citoyen(ne)s (qui se demandent pourquoi on leur a tant reproché d'avoir participé mollement à l'élection de pouvoirs locaux et territoriaux... systématiquement dessaisis par un état central excessivement "jupitérien").

Les discussions sur l'extension immédiate du champ de la vaccination à toutes les générations ne nous semblent pas, d'autre part, forcément illégitimes.  Car il nous paraît qu'imposer des vaccins dont on ignore encore tout ou partie des effets secondaires à des populations jeunes et en bonne santé (alors que des vaccins plus traditionnels dans leur conception sont disponibles ou vont l'être très vite : SANOFI serait d'ailleurs sur le point d'en mettre un sur le marché) peut interpeller. D'autant que la mesure est prise sans être vraiment argumentée devant l'opinion et sans que l'urgence de la décision paraisse justifiée autrement que par une allusion aux dangers du variant delta (bien que l'IHU de Marseille recense 50% de personnes vaccinées parmi les patients actuellement atteints par ledit variant). Aussi ne sommes-nous pas étonnés de certaines réactions hostiles, après que le  Président ait décidé de presser le rythme de la vaccination cet été et imposé, dans ce but, et presque du jour au lendemain, "un pass sanitaire" contraignant, sans toutefois assumer franchement l'établissement d'une obligation vaccinale. La politique d'incitation à la vaccination contre la COVID semble s'imposer de facto à l'ensemble de la population,  menacée de sanction (ou des désagréments pénibles) : elle provoque - c'est assez logique - bien des critiques. 

Parmi celles-ci, certaines dégénèrent malheureusement dans l'excès, la maladresse des autorités (et leur communication désastreuse) faisant le lit des complotistes et des extrêmes. D'où le risque qu'aux mots succèdent des actes répréhensibles, si aucune autorité n'est en mesure de tempérer les débats et si la légitimité et la pédagogie des décisions demeurent aussi médiocres.

BILLET DU 31 MAI

Un communiqué du collectif stop.parking.foch@gmail.com nous est parvenu le 31 mai, qui appelle la population à s'engager contre le creusement des 700 places de stationnement souterrain voulu par la Ville sous l'actuelle avenue de Verdun. La @GaucheLuzienne s'est toujours vigoureusement opposée à ce projet, dans la mesure où des solutions alternatives existent à proximité, moins impactantes pour l'environnement... Elle invite les Luzien(ne)s qui le souhaitent se rapprocher du collectif (indépendant) récemment mis en place et sera attentive à ses propositions.

LUZIENNES, LUZIENS,

Nous vous remercions de l’attention que vous allez porter à ce message et espérons que vous le ferez passer d'immeuble en immeuble et de porte à porte afin que le collectif « stop.parking.Foch » prenne de l'ampleur et porte haut le refus:

·       de la dénaturation de l’avenue et du square de Verdun menacés par la balafre d’une rampe d’accès parking de 3 voies !

·       de la pollution de l'air, ajoutée aux rejets des 40 000 voitures qui empruntent chaque jour le pont Charles de Gaulle,

·       de l'évacuation de l'eau autour de la coque du parking,

·       des inondations et pollutions du port.

 

Le tout dans un contexte de changement climatique à ne pas négliger!

Aux yeux des Socialistes, les initiatives prises par le collectif auront le mérite de médiatiser encore davantage l'existence d'oppositions au Parking Public Foch. Pour le reste (l'ensemble de la rénovation) notre regard, très hostile, n'est pas celui, beaucoup moins critique, de forces qui n'ont pas désapprouvé le projet d'aménagement dans sa globalité et ne se sont pas forcément opposées à la vente de Jaulerry. Aussi des actions coordonnées contre le parking Foch peuvent concrétiser "le plus petit dénominateur commun" avec les Abertzale comme avec les élus d'opposition siégeant dans la mandature actuelle et permettre que soient dépassées les divisions existant sur ce sujet complexe.

*

RAPPEL : la teneur de notre dernier communiqué de presse sur le sujet (le 20 mai) 

[...] Nous déplorons :

- la réduction attendue et dommageable du patrimoine communal

- l'étrangeté d'une opération municipale faite au profit d'un projet immobilier privé construit pour moitié sur des emprises publiques (903 m² contre 1100 m²)

- l'échec relatif des deux concertations publiques menées en amont sur le projet, dans la mesure où le projet de réaménagement ne fait pas l'unanimité, loin de là !

Et nous  appelons nos sympathisants à se tenir prêts à soutenir toute manifestation s'opposant au projet de parking Foch, emblématique d'un développement urbanistique non durable.

Dans cet esprit, nous appuierons toute proposition de rapprochement non partisane.

 


BILLET DU 26 AVRIL 2021
La récente inauguration de l'EHPAD sur le site de l'hôpital luzien marque un instant de consensus et clôt heureusement la réorganisation des services de gériatrie locaux. Il n'en reste pas moins que certaines questions restent en suspens, notamment celle de l'hypothétique Maison des Séniors promise aux Luziens.

Comme l'a relevé la presse, l'ouverture officielle de l'établissement de santé dédié aux personnes âgées dépendantes luzien aura forcément été l'occasion d'un hommage (tacite ou verbalisé) à notre ancien maire, Peyuco Duhart. Lequel a su répondre de belle manière au voeu autrefois formulé par notre ancienne députée Sylviane Alaux, qui l'avait invité à devenir "le sauveur de Trikaldi". Il l'a fait.  S'agissant de ce type d'investissement, qui sert évidemment l'intérêt général, la @Gauche Luzienne approuve, comme elle l'avait fait par ses votes lors de la mandature précédente,  les objectifs et les moyens employés : qui ont permis de substituer au vieil hospice une unité moderne, relocalisée à Udazkena (dans un établissement très agrandi), et d'aider le CHCB à financer l'opération. Sur ce plan, le foncier cédé par l'hôpital doit en outre servir concrètement à une réalisation immobilière plus nettement favorable à la mixité sociale, par son ampleur, que beaucoup d'autres parfois abusivement "montées en épingle" ailleurs. C'est tant mieux. 
On regrettera seulement de ne pas savoir ce qu'est devenue la Maison des Séniors, disparue de nos radars à l'automne 2018. Nous devons supposer que la Municipalité, dont le bilan social n'est pas à dédaigner (comparativement à quelques autres projets que nous avons décriés, son Pôle Petite Enfance a, par exemple, débouché sur une très belle réalisation, et nos compliments) ne l'a pas complètement abandonnée. Mais ni la forme de la structure envisagée (foyer-logement, résidence médicalisée ?) ni son contexte juridique ou sa localisation n'ont jamais été présentés au public. Certain projet (pharaonique) était pourtant parvenu à un stade d'élaboration assez avancé, en coulisse, avant d'être heureusement "retoqué" par la Ville. 
Compte tenu des besoins à venir, il nous semble indispensable de ne pas laisser choir dans les oubliettes la promesse d'une nouvelle structure d'hébergement, faite en 2015, maintenant que les lits (déjà existants en 2015) à Trikaldi ont été sauvés et transférés. L'occasion de mener un projet réellement concerté, qui ferait l'unanimité.


BILLET DU 21 AVRIL 2021
Une nouvelle polémique enfle sur la toile depuis quelques jours à propos de la destination d'un terrain vendu dernièrement en bord de mer. Nous pouvons en parler librement, à présent qu'en ce Mercredi 21 avril, une radio s'est émue de la situation et lui a consacré une émission, passant notamment le micro à notre premier magistrat, lequel a tenté de rassurer ses administrés, tandis que l'ancien propriétaire assénait à propos de la dispute que c'était "n'importe quoi" (sic).
 


Les Akotzarrak, dont certains se disaient déjà agacés par la toute récente constitution de la commission extra-municipale des quartiers, car sa composition les marginaliserait (de leur point de vue) sont parfois de mauvaise humeur, par les temps qui courent. Certain(e)s habitant(e)s des rivages les plus septentrionaux de la commune s'alarment en effet des projets poursuivis par le récent acquéreur d'un camping, lequel souhaiterait faire de la restauration sur le site. 
De supputations en inquiétudes (d'autant que le secteur est soumis à des contraintes réglementaires importantes) le dialogue avec la municipalité semble noyé dans un épais brouillard : là où M. le Maire évoque en effet une autorisation donnée pour un "food truck"  (un restaurant itinérant, en langage bobo - car une baraque à frites ou un camion à pizza, ce n'est décidément pas assez classe !) les riverains disent redouter l'installation de 300 couverts, et imaginent déjà la création d'une réplique, sous la nuit étoilée, du concept du garage luzien, en place sur l'îlot Foch. Un lieu festif et très aimé mais présumé éphémère quoique reconduit d'année en année.. et créateurs de quelques nuisances. 
Mais la Ville assure qu'elle dirait de toute façon "non !" si on lui demandait l'autorisation d'ouvrir une boîte de nuit. Dont acte.


D'aussi fortes assurances et l'enquête de France Bleu devraient suffire à rassurer la population, dont on voit qu'elle est plus sensible à la défense de l'environnement mais portée à craindre la dégradation de celui-ci, si les gens d'ici n'avaient pas été déjà échaudés. Avant le feuilleton de la vague artificielle, à deux jets de pierre, il y avait eu déjà, en effet, celui de la relocalisation possible de la station d'épuration, la municipalité sortante (et réélue depuis) ayant jugé bon d'attribuer il y a un an à la malveillance de ses opposants et au débridement des réseaux sociaux une question posée publiquement et très paradoxalement par l'un de ses sympathisants avoués, anxieux de l'éventuelle implantation d'une aire d'accueil des gens du voyage voire d'une STEP près de chez lui ! (à Akotz, donc :  voir ci-dessus) 
Le plus fort, c'est que, depuis, le discours édilitaire s'est fait beaucoup moins affirmatif, au point que l'on ne sait plus trop, notamment, si la STEP pourra rester à Artxilua ou si elle sera déplacée plus au Nord, c'est-à-dire, bel et bien, à Chantaco.
Bref, de nouveaux efforts de dialogue s'imposent probablement pour éviter la répétition de tels épisodes médiatiques : n'était-ce pas tout justement le but de la commission des quartiers que d'expliquer aux habitant(e)s les projets en amont ?
 

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BILLET DU 8 AVRIL 2021
Deux arrêtés préfectoraux 
pour réfréner l'alcoolisation "de plein air"

M le Préfet a pris la plume pour appeler à sévir, les 2 et 6 avril, contre la consommation d'alcool sur la voie publique et les rassemblements qu'elle occasionnerait. Il est vrai que certains  s'étaient émus, dans le département et même chez nous, dans la cité des Corsaires, de voir des buvettes fonctionner dans une relative discrétion, quand bien même il leur était toujours interdit de recevoir du public, et des buveurs glisser du front de mer vers d'autres secteurs urbains.

La déambulation de jeunes (et moins jeunes) verres ou canettes à la main, a parfois le don d'agacer, et quelques diatribes sont parfois échangées en centre-ville à ce propos, par les plus irascibles de nos concitoyen(ne)s. Néanmoins, elle semble inévitable dans la cité des Corsaires, tant que la station groupée est illicite mais que pique-niquer et/ou se désaltérer ne sont pas des activités totalement prohibées - surtout à présent que la plage n'est plus réservée aux sports-loisirs voire interdite... (on n'en est plus à ce stade "d'absurdie") même quand on reconfine (?). 

L'on peut craindre finalement que le quidam éventuellement découragé par ces mesures ne fasse son stock dans telle ou telle supérette au grand dam des vendeurs "à emporter", pour l'écluser gaiement sous le soleil. A moins qu'il (ou elle) ne boive seul(e),et tristement, dans son arrière cuisine ? Il est bien difficile en tout cas de prier nos contemporains de patienter quelques temps (les restrictions annoncées sont censées courir jusqu'au 2 mai) -  en espérant un retour à la normale (plus ou moins) le mois prochain, compte tenu des propos alarmistes répandus par les médias, des taux d'incidence publiés et de la crise de la vaccination qui s'annonce - du moins, on nous le prédit quotidiennement.

Et puis, comme tous les élèves, lycéens et autres vous le diront : nous sommes censés être en vacances dès demain, que diable!


BILLET DU 6 AVRIL 2021
HYGIÉNISME OU SAVOIR-VIVRE ?

Sud Ouest l'annonce ce jour : vous êtes pour (l'interdiction de la cigarette sur la grand plage). Peut-être en raison de l'absence de courtoisie de certains fumeurs, qui ne se gênent pas pour mégoter sans scrupule à vos côtés... ou parce que tout ce qui n'est pas bon pour la santé est, par ces temps difficiles, proscrit par la morale.  S'agissant d'un sondage, il est probable que les arguments des votants n'aient pas été explorés, achetez-donc le journal pour en savoir plus.


Voilà en tout cas une proposition d'une élue minoritaire qui semble populaire, plaisant à la presse comme aux citoyen(ne)s.




BILLET DU 4 AVRIL 2021
UNE ACTION CONSCIENTE ET RÉFLÉCHIE ?

C'est "avec plaisir et fierté" paraît-il, que les auteurs de la banderole "Alde Hemendik ! Parisiens, rentrez chez vous, vous êtes le virus du Pays Basque.." ont accueilli "l'avalanche de réactions" que la déclaration, un tantinet xénophobe, a déclenché. Les intéressés se défendent toutefois dans un communiqué (repris par la presse locale et sur internet) de tout sectarisme et s'affirment du reste engagés "dans le combat contre le fascisme et l'antiracisme".

Leur explication leur appartient. 

Il nous semble pour notre part que la différence de traitement agaçant réellement les gens en ces temps de COVID n'est pas tant celle qui opposerait "les Basques" aux "Parisiens et autres Français" mais bien les personnes modestes assignées à résidence à toutes celles qui peuvent se payer le luxe de vacances, parfois dans leur domicile secondaire, et échappent aisément aux restrictions de circulation imposées au pékin moyen. 

La vraie provocation eut sans doute consisté à conspuer les riches, ou bien - cible plus judicieuse - les autorités, qui dénient aux gens le droit de rayonner à plus de 10km de chez eux, mais qui autorisent "en même temps" les touristes à partir loin, très loin, et en toute impunité. Car s'en prendre à l'étranger ou aux pélerins de passage n'est qu'un (très) vieux réflexe dont nous ne sommes pas sûrs du tout qu'il faille être fier, et dans lequel nous ne voyons d'ailleurs aucune tradition basque.


BILLET DU 15 MARS 2021
CEUX QUI VONT PISSER...

M. Cyclopède, a vrai dire déjà alerté par  Mr Teddy, a remarqué ce matin un curieux affichage, sur la palissade censée cacher cette rangée d'urinoirs que le Luzien policé ne saurait voir, sous le pignon de l'ancien garage, face à la grillerie du port. Drôle d'endroit, s'est-il dit, pour avertir la population du lancement prochain d'une enquête publique (celle là, mise en oeuvre à l'occasion de la vente projetée par la commune d'une partie de son patrimoine). Il s'agit, rappelons-le, de céder le parking Jaulerry et une portion du boulevard Victor-Hugo aux promoteurs qui rêvent de faire sur l'îlot "un hôtel de luxe qui n'en sera pas vraiment un". Passons sur le non alignement prévisible des façades des nouveaux immeubles, en contradiction complète avec les objectifs assumés du projet, et intéressons-nous à la stratégie de communication de la ville. Un poète s'est penché sur la question. 


Au magistrat demain, tu pourras dire, Luzien
Comme à César jadis,  ou du moins Vespasien
Ave ! Ceux qui vont pisser te saluent bien.
Mais de ton parking, ils ne pensent rien
?




BILLET DU 15 FÉVRIER 2021
CYCLISTES : UN PEU MIEUX EN SELLE 

Notre honorable correspondant, alias M. Cyclopède, a noté quelques améliorations à son quotidien d'usager inconditionnel de la petite reine en terre luzienne. Il est suffisamment rare par les temps qui courent d'avoir à faire part de nouvelles au moins partiellement réjouissantes, pour que nous nous fassions avec empressement l'écho de ses observations.

Non que tout soit devenu rose pour les vélos, qui sont - par exemple - toujours très menacés, à l'aube, les jours ouvrés, d'être étourdiment renversés par le flux des automobiles descendant la rue Gambetta (pas encore piétonisée, avant 8 h 30) et franchissant sans aucune précaution ni respect du "stop" l'avenue Thiers dans le but d'aller déposer de grands bambins apparemment incapables de faire à pied les quelques dizaines de mètres séparant la fontaine Vauban de leur établissement (ceci dit, ils se retrouveraient en danger en tant que piétons, vu le comportement au volant de certains parents mal réveillés).
Mais il reste que certains secteurs, au départ mal pensés, ont été remaniés : notamment la piste sous la voie ferrée près du centre Elgar (venant de Chantaco et Urdazuri et s'arrêtant un peu n'importe comment devant la grillerie du port) ; le passage piéton qui se trouvait au débouché du tunnel a été déplacé, ce qui est nettement mieux au plan de la sécurité, de même que le séparateur d'avec le trottoir a été raboté pour permettre de monter l'escalier vers le pont Charles-de-Gaulle - un aménagement ingénieux qui ôte tout prétexte au cycliste de rouler hors de la voie qui lui est dédiée.
Si les points noirs les plus évidents sont en attente d'une solution (le franchissement de la Nivelle, peut-être bénéficiaire à terme du tropisme de la nouvelle municipalité cibourienne pour le projet de passerelle reliant les deux rives, comme le corridor à contre-sens du boulevard Victor-Hugo) on voit fleurir quelques panneaux modernes (autorisant notamment la remontée de certains sens uniques aux deux roues sans moteur).
A propos de signalisation, M. Cyclopède a aperçu à Bidart "le panneau manquant" aux Halles de St-Jean et aux carrefours débouchant sur le boulevard Victor-Hugo, et qu'il faudrait bien y implanter pour que tout conducteur sache que des vélos peuvent débouler de la gauche.

Les panneaux actuellement en place ne semblent pas suffisamment explicites pour alerter les conducteurs : lesquels, pour la plupart, se contentent d'un regard à droite pour se lancer dans le boulevard, ce qui est dangereux notamment quand le carrefour est en "épingle à cheveux" !


BILLET DU 12 FÉVRIER 2021
TROLLS ET PÉTITION 

Beaucoup de Luzien(nes) découvrent l'ampleur des dégâts et le projet de parking Foch fait de nouveau causer en ville. Mais certains semblent confondre le débat actuel avec celui des dernières élections locales. C'est d'ailleurs la posture de M. le Maire.

Nous avons appelé tout récemment nos sympathisant(e)s à signer l'appel lancé par une association de défense du patrimoine hostile à la construction du parking public Foch (sept niveaux sous celui de la mer, en front d'eau). Le fiasco incarné par ce stationnement dangereux et coûteux, non conforme aux principe du développement durable, en marge d'un îlot transformé en une improbable "Zone F" nous préoccupe en effet depuis longtemps. Or, la municipalité étant parvenue à faire voter ses projets, il ne nous reste plus aujourd'hui qu'à espérer en la mobilisation de l'opinion publique, dont de larges pans sont encore mal informés des dessous du dossier, voire en la publication d'un "Plan de Prévention des Risques" suffisamment contraignant, pour faire évoluer les choses dans le bon sens et éviter à "une erreur historique" de se concrétiser. 

Nous avons du déplorer depuis lors le fait que l'un des groupes minoritaires au conseil municipal ait refusé d'apposer sa signature à la susdite pétition. Herri Berri, en effet, s'est dit opposé au parking mais, en dépit de cette condamnation de principe, a refusé de souscrire au texte de l'association Gardena, au prétexte que ses auteurs réclameraient selon lui la construction d'un parking face au Collège-Lycée Ravel. Nous jugeons regrettable cette abstention, qui réduit de facto la portée de l'opposition au projet Foch concrétisée par cette pétition, et qu'il nous faut bien constater, n'en déplaise aux inévitables trolls prompts à l'invective sévissant sur les réseaux sociaux.

Nous estimons pour notre part que le texte publié sur "Change.org" par Gardena NE DEMANDE PAS la création d'un parking à Maranon, mais qu'il mentionne seulement que des solutions alternatives au parking sous l'eau existent, notamment derrière la gare. Or, c'est là un point important par rapport au futur PPRI - en principe, en effet : un parking en zone inondable est interdit s'il existe des solutions ailleurs, à proximité. Que lesdites solutions soient ou non utilisées. 

C'est donc un argument contre la légitimité voire la légalité des "7 enfers du Maire" qu'avance Gardena, et non un plaidoyer pour un parc de stationnement derrière la Gare. Projet qui était la solution (provisoire) trouvée par le Nouvel Élan lors de la dernière campagne municipale : encore s'agissait-il d'un parking couvert et non enterré, à prix modique pour ses usagers, et facilement démontable quand il serait devenu caduc. Dont nous nous permettrons donc de contester qu'il soit aussi impactant et navrant que le silo sous le port en dépit du green washing esquissé pour "vendre" ce projet auprès du public! D'autres n'ont pas le même avis, et c'est leur droit... comme c'est aussi le nôtre de juger décevant qu'ils s'abstiennent pas là de concourir ici et maintenant à l'expression formelle d'une opposition commune au parking Foch.


BILLET DU 29 OCTOBRE 2020
LES MAL AIMÉS DE LA LIGNE 3 
ET LE MAL AIMÉ DE M. LE PRÉFET 

Le visiteur de passage ne peut deviner, quand il utilise "la ligne historique" (anciennement le bus départemental) reliant les principales communes du Pays Basque de France, au long du littoral, que c'est M. le Maire de Saint-Jean-de-Luz en personne qui préside aux "mobilités durables" et autres systèmes de transport public à l'échelle de l'ensemble de la communauté d'agglomération (CAPB). Il risque bien au contraire de s'imaginer que les usagers de la ligne Bayonne-Hendaye via la cité des Corsaires sont "des mal aimés" aux yeux de nos élus locaux tant cette relation souffre mal la comparaison avec d'autres lignes du réseau Txik-Txak.

Non que le service assuré par les chauffeurs ne soit pas impeccable. Toujours calmes et professionnels, ces derniers assurent la conduite des véhicules, mais font aussi respecter les règles de distanciation physique - voire, si nécessaire,  l'observation des règles commandées par la plus élémentaire des civilités - avec un professionnalisme exemplaire. Par dessus le marché, ils renseignent les voyageurs déroutés par les nombreux déplacements d'itinéraire imposés par les travaux ici ou là, ou bien les touristes distraits, qui se sont égarés sur les lieux de leur villégiature !

Reste qu'il leur faut relativement souvent refuser la prise en charge de certains voyageurs (quand les cars sont trop "remplis") alors même que d'aucuns bus de ville vont, par exemple, de Biarritz à l'Uhabia à vide, ou presque, pour faire demi-tour sur la plage de Bidart (une desserte qu'il faut certes assurer, mais une destination finale moins demandée que les stations urbaines plus méridionales).

Un voyageur se rendant de l'aéroport à Saint-Jean-de-Luz par le car ces derniers jours pouvait constater, tout d'abord : que ce sont les horaires des congés d'été qui sont encore affichés près de l'aérogare, deux mois après la mise en vigueur d'une nouvelle grille horaire. Mais encore (et à condition d'avoir une bonne connexion) que se procurer les horaires de la ligne 3 en ligne n'est pas simple, surtout lorsqu'il s'agit du sens Nord-Sud.  Pour finir, que si certaines communes ont réalisé des aménagements destinés à fluidifier le trafic des transports en commun (Bidart) ce n'est pas le cas de toutes les villes et singulièrement pas celui de Saint-Jean-de-Luz, où les goulets d'étranglement des ronds points Chantaco et Passicot allongent à l'excès les temps de parcours des navettes (en attendant d'autres points noirs programmés :  ceux de la gare et de la rue Marion-Garay, si le projet Foch se réalise - voir plus bas ce que nous en pensons). 

Il est dommage que l'effort fait ces dernières années par la collectivité, assez notable pour être salué positivement par tous, ait permis d'ouvrir de nouvelles dessertes et d'harmoniser progressivement le système des mobilités intra-basques mais ne se soit pas accompagné d'une amélioration significative de la liaison la plus ancienne et sans doute la plus emblématique du territoire, où des bus cadencés et une circulation en site propre plus étendue mériteraient d'être mis en place. Une situation dont nous ne doutons pas qu'on veuille sortir assez vite, pour passer enfin du "feu rouge" au "feu vert" en ce qui concerne le meilleur confort des usagers de la ligne 3 (d'autant qu'il est toujours question, dans le discours, de dissuader le recours à l'automobile individuelle).

A propos de "feu vert", tout justement, on a retenu des explications de M Vaquero lors du dernier conseil municipal que l'ensemble des accès au grand parking public souterrain que la commune veut implanter entre le port et l'ancien garage luzien, y compris ses rampes automobiles, devraient être réhaussés. Cette surélévation paraît logique et avait d'ailleurs été signalée par le maire de l'époque lors de la présentation du projet en 2015. Elle atteste le caractère inondable voire submersible du site choisi et la vulnérabilité de l'équipement prévu, dont il ne suffit pas que les accès soient tournés vers la gare pour qu'ils se retrouvent "hors d'eau" comme par magie. Hélas, on a beaucoup menti à ce sujet du côté de l'Exécutif local, en minimisant les risques menaçant les aménagements programmés "sur l'îlot" (sic) (sans parler des impacts très négatifs de leur construction) et en se targuant (peut-être abusivement ?) d'avoir le soutien de l'État. 

Le permis de construire n'étant pas encore délivré [il aurait été déposé en août, avant celui du bâtiment privé pour lequel la démarche daterait de novembre - Mais M. le Maire ne l'a révélé par voie de presse qu'en janvier 2021, fidèle à sa méthode de concertation, "exemplaire" s'il faut en croire ses propres assurances - nota ajoutée le 31/01] certaines associations, quelques riverains curieux (et peut-être, nous l'espérons en tout cas, des élus d'opposition) aimeraient pouvoir consulter dès à présent au moins le dossier technique de ce parc souterrain : on leur rétorque parfois qu'il leur faudra attendre que le "feu vert" des services de l'État soit préalablement donné au projet. Déclaration très étrange, puisque J-F Irigoyen, ci-devant maire  réélu en 2020, s'était vanté au cours du conseil municipal du 7 février 2019 d'avoir reçu un courrier de la Préfecture donnant ledit feu vert à "son" parking. Très énervé ce jour-là, était-il en droit de soutenir que l'Administration et les représentants de l'État avaient sinon pour lui-même mais au moins pour le projet Foch les yeux de Chimène ? Nous préférerions tout au contraire qu'un "feu rouge" en forme de véto soit opposé aux ambitions municipales de bétonisation et d'enfouissement sur l'îlot Foch, sous le quartier et à ses abords.



BILLET DU 28 JUILLET 2020
RENDEZ-NOUS NOS BANCS ! 

Une lectrice nous signale un autre motif de mécontentement concernant les piétons (voir notre billet daté du 25 plus loin sur cette même page) et déplore la suppression de certains bancs publics. La mise en application des mesures de distanciation liées à la pandémie "Covid 19"  a en effet causé, semble-t-il, la disparition de plusieurs solutions d'assise dans l'espace public : au niveau de la Halte Routière, en tout cas, trois bancs ont été supprimés aux arrêts des lignes Hegobus numéros 41, 43 et 51 et d'autres bancs ont été ôtés sur le trottoir du boulevard Passicot...

Bref, notre Luzienne considère qu'il faut si possible remettre en place les dits sièges, voire les implanter un peu plus loin en compensation, si l'on souhaite, ce qui est légitime, l'extension des terrasses des restaurateurs et cafetiers afin de leur permettre d'accueillir le public en maintenant les mesures de précaution adéquates.
Nul doute que la Ville entendra ses doléances, qui sont celles de nombreuses personnes âgées ou tout simplement de marcheurs fatigués et qu'elle tâchera d'apporter une réponse adaptée (ce qui n'est peut-être pas simple, vu le contexte sanitaire et réglementaire).

UNE RÉPONSE
Notre correspondante nous informe le 30 juillet avoir reçu une communication des services  techniques lui confirmant que ces bancs avaient été "enlevés volontairement" par la Ville. La prévention du COVID ne serait pas en cause mais "le fait qu'ils étaient constamment squattés par des marginaux, et par là-même créaient un climat d’insécurité".
Une décision devrait être prise au sujet de la remise en place éventuelle de ces bancs après l'été.
  
BILLET DU 25 JUILLET 2020
Des piétons et des cyclistes toujours maltraités !



Le principal axe traversant de la ville demeure, même dans la partie la plus animée de la commune, un point noir parmi d'autres pour les cycles, ce dont nos concitoyens se plaignent à nouveau.
Non seulement "les protections" (de simples plots de plastique) garantissant les cyclistes des défauts du tourne-à-gauche au débouché de la rue Saint-Jean (côté "garage luzien") ont été presque toutes enlevées (car elles gênaient vraisemblablement les automobiles) mais la sécurité des vélos sur le boulevard Victor-Hugo demeure globalement très incertaine.
En dehors du principe même de la remontée à contre-courant (et au ras des portières) qui a inspiré la réalisation de la bande cyclable, nous déplorons le manque d'une signalisation claire :
- ce défaut pousse de nombreux usagers de passage à prendre la piste cyclable dans le mauvais sens (de la poste vers le port) en roulant à gauche de la chaussée, mais encore incite les scooters et autres véhicules motorisés à l'utiliser coutumièrement comme une bande de dépassement en cas d'engorgement du trafic.
- si les automobilistes sont invités à ne pas tourner à droite quand ils viennent des Halles, on omet toujours de leur rappeler que des vélos arrivent de leur gauche !
Par ailleurs, ni l'improbable arrêt des voitures sur la piste pour la dépose du courrier devant La Poste, ni l'insertion compliquée dans le carrefour de la rue Chauvin-Dragon (on a vaguement bricolé cette dernière) n'ont fait l'objet d'une amélioration significative depuis 2017. Encore n'évoquerons-nous pas ici d'autres giratoires ou la traversée supposément partagée du pont Charles-de-Gaulle, vers Ciboure!
Il faut espérer que la nouvelle mandature permettra de prendre en compte l'exigence de trajets plus sécurisés et mieux pensés, une question pratiquement laissée en plan dans la période précédente alors même que l'encouragement du recours au vélo comme mode de déplacement quotidien (une injonction nationale) semblait avoir été entendu.

Une autre difficulté récurrente nous est encore signalée, qui concerne cette fois les piétons.
Voitures garées systématiquement sur les trottoirs et chaussées défoncées : certains résidents ou visiteurs n'en peuvent plus, notamment dans le quartier du Lac ou vers Aïce Errota. L'entretien des cheminements a pris du retard et les réfections très ponctuelles entreprises ces dernières semaines ne suffisent pas à satisfaire les usagers, qui jugent que la promenade pédestre est devenue dangereuse dans de nombreux quartiers. Des plaintes nous parviennent par ailleurs face aux trop nombreuses incivilités : s'il paraît difficile d'empêcher les fêtards de brailler dans la rue à la fin de leur virée nocturne, il serait sans nul doute possible de prévenir voire réprimer le dépôt sauvage d'ordures, notamment à proximité des points d'apport volontaires, ne serait-ce qu'en équipant ces zones de caméras, puisque la commune a dit envisager cette solution. On verrait alors que certains des auteurs de ces dépôts dits sauvages sont des habitués de longue date de cette pratique, qu'on aurait tort d'imputer seulement à des touristes indélicats !
Il faut souhaiter là encore qu'un effort soit entrepris après la pause forcée générée par la pandémie pour améliorer la propreté et le confort des cheminements pédestres. Il faut aussi que l'on tienne mieux compte de l'avancée de l'âge moyen caractérisant le pays mais, plus encore, notre commune ! Le plan de mise en accessibilité des bâtiments publics ne sera pas, par exemple, d'une grande portée si les cheminements entre les dits bâtiments restent aussi difficiles !

BILLET DU 2 JUILLET 2020
Des réponses qui agacent !

La ville n'a pas tardé à réagir aux remarques irritées de la population, que nous relayions ce Mercredi (voir le billet ci-dessous) à propos de l'installation d'urinoirs design et "écologiques" sur la place Verdun. 
Interrogée par une presse diligente, elle faisait savoir dès hier soir, grâce à la version numérisée du quotidien local, qu'il s'était agi pour elle de répondre aux "plaintes des riverains agacés par les odeurs d'urine".

De premiers commentaires édifiants surgissaient aussitôt sur la page du journal, soulignant notamment que les plaintes étaient très anciennes (cinq ans selon un des lecteurs de SUD OUEST) et s'étonnant que la distance entre les tables du restaurant et le premier des urinoirs soit de seulement cinq mètres.



Mais pas de panique : la commune promet de mettre en place rapidement une palissade (l'installation était donc provisoire) et indique que l'équipement (de la marque locale Ti'Pi) a déjà été mis en place sur trois autres sites. Espérons qu'il conduise les pisseurs indélicats à adopter un meilleur comportement.




On peut sans doute trouver étonnant que l'installation n'ait pas été présentée aux riverains en amont, et plus encore que le propriétaire du site ne soit pas astreint - surtout en ces temps où les recommandations hygiénistes abondent - à mettre à disposition de ses clients des toilettes "en dur" dignes de ce nom. Car le lieu convivial s'installe dans un provisoire qui dure au fil des années. 

Quant à la question de la voie cyclable, elle continue apparemment d'être le cadet des soucis édilitaires. Il est pourtant notoire que la piste à contre-sens du boulevard Victor-Hugo est très dangereuse. Notamment à hauteur du "Garage Luzien" ! 


BILLET DU 1er JUILLET 2020

Des urinoirs qui fâchent !

Beaucoup de Luzien(ne)s excédé(e)s nous interpellent à propos des aménagements aux abords du fameux "Garage" (ex bar éphémère) haut-lieu de convivialité, fréquenté et aimé par beaucoup d'habitant(e)s et de visiteurs et visiteuses mais dont l'aménagement des abords est parfois une source de nuisances que les riverain(e)s en ont assez de déplorer (et de signaler sans qu'aucun remède satisfaisant ne soit apporté).  

La terrasse a dès le départ posé problème puisqu'elle empiète sur la chaussée au point de la recouvrir largement, ce qui n'avait pas été anticipé ! Depuis lors, une chicane a été improvisée et a permis la déviation (dangereuse) de la voie pour cyclistes, qu'on a fini par "protéger" (sic) au bout de quelques mois par des plots de plastique la mettant à l'abri du faible rayon de braquage de certains des véhicules tournant à droite et quittant la rue Saint-Jean (devant Laketoki). Mais il n'empêche que quantité de livreurs se garant en double file sur boulevard, ou plutôt sur la voie réservée aux cycles risquent d'y renverser les usagers s'engageant sur l'axe (lesquels peuvent difficilement doubler puisque la voie unique restant disponible est très rétrécie à hauteur de la place Foch).

Après la décoration du pignon, jugée suffisamment esthétique pour inspirer la ligne des mugs et autres souvenirs "locaux" commercialisés par l'Office de Tourisme, on a cru ces derniers jours que la commune Saint-Jean-de-Luz avait entrepris de soutenir un nouvel effort artistique et qu'elle entendait rendre un hommage appuyé au sculpteur Marcel Duchamp. De merveilleux urinoirs sont en effet apparus sur le parking Verdun.


Leur esthétique (même s'ils sont apparemment aux couleurs du Pays Basque, singulière attention) et leur utilité sont diversement commentées. Quand certains s'étonnent qu'il soit nécessaire d'ajouter des toilettes publiques à celles déjà existantes à la Grillerie toute proche (mais il est notoire que la distance paraît bien trop longue à certains marqueurs de territoire invétérés !) d'autres "s'effarent" d'une marque de mépris ostensible à l'égard du patrimoine luzien et ont écrit en Mairie pour demander si les autorités compétentes avaient été consultées et avaient donné leur accord à la mise en place de cette "nouvelle ligne de mobilier" urbain.

L'un de nos lecteurs, issu de ce quartier, alias M. Bellevue, se demande si l'installation sera ou non complétée par une palissade en bois et craint, sinon, que "la France entière débarque en juillet-août et se gausse". 

4 commentaires:

  1. "Bellevue" pour un site inscrit au patrmoine. Que dit L'ABF/ Architecte des Batiments de France. ?

    "Bongout" pour les clients du bar/restaurant "Le Garage" qui dinent et boivent à 5m des pissottieres....!

    Bravo pour l'image de la Ville !!

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  2. A propos de la circulation dans le quartier Aice Errota, l'avenue Larreguy devient pendant l'Eté à double sens, dans le but de gagner quelques places de stationnements. Doubles inconvénients: D'une part cela contribue à défoncer des trottoirs déjà mal en point, mais surtout c'est extrêmement dangereux car j'ai vu plus d'une fois des voitures prendre l'avenue en contre sens, soit par distraction, soit par exaspération, le quartier devenant un labyrinthe

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    1. Le "stationnement diffus" c'est la panacée pour une Ville qui n'anticipe jamais. Ainsi le pôle culturel n'a pas de parking (on préfère en creuser un, subaquatique ou presque, sur le port !).

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  3. A ajouter aux doléances, concerne les bancs publics :
    Depuis la mise en application des mesures de distanciation Covid 19 trois bancs ont été supprimés au niveau de la Halte routière, aux arrêts des lignes Hegobus
    . 2 bancs devant le cabinet de Kinésithérapie 5 Bd du Cdt Passicot.
    . 1 banc supprimé pour ajouter 1 table à la terrasse du "Komptoir des Amis" au N°7 Bd du Cdt Passicot.
    Ce qui réduit considérablement la possibilité d'attente en position assise...

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