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vendredi 25 février 2022

GUERRE EN UKRAINE



GUERRE EN UKRAINE : LA  RÉACTION  D'ANNE HIDALGO

à des événements dramatiques qui peuvent sembler lointains aux Luzien(ne)s alors qu'ils se déroulent aux portes de l'Union Européenne. Une guerre qui confirme la fragilité du Droit International et qui souligne une absence de souveraineté stratégique à laquelle le vieux continent semble résigné. Un conflit qui nous rappelle l'avertissement solennel de François Mitterrand ("le nationalisme, c'est la guerre").


lundi 14 février 2022

RETOUR VERS LE FUTUR... ET CHANGEMENT DANS LA CONTINUITÉ

 BILLET D'HUMOUR DU 14 FÉVRIER

Railleries et colère se déversent de toute part à propos du Projet Foch (la fameuse "zone F" bientôt recouverte par une dalle en béton désactivée, et son grand parking public sous le port de pêche). L'association Bizi!  a notamment mis en scène samedi dernier la remise d'un trophée fictif à M. le Maire (l'Autruche d'or, tout un programme) en "récompense" du bilan de la commune en fait de "métamorphose écologique".


Nous n'avons pas assisté personnellement  au spectacle donné par les jeunes militants sur la place Louis XIV, mais relevons grâce à la presse et aux réseaux sociaux l'existence d'une certaine convergence entre leur appréciation du bilan de J-F Irigoyen et la nôtre. La politique locale est en effet digne "d'un autre temps" pour Bizi! (or, c'est, pour nous aussi, "une folie d'une autre époque" ce que nous avons répété dans notre dernier tract - celui dont la police municipale a tenté d'interdire la distribution).

Il n'est pas jusqu'à l'adjectif dépréciatif : "pompidolien" que nous ne partagions avec les militants altermondialistes (lesquels, quoique issus d'une génération nouvelle, emploient ce terme, comme nous l'avons souvent fait dans nos commentaires pour caractériser l'esprit de la rénovation urbaine telle que le maire actuel et son prédécesseur l'ont imaginée). Si M. Pompidou passait, à son époque, pour être en avance sur son temps, son désir d'adapter la ville aux automobiles a fait long feu ; mais il reste le modèle suivi par la municipalité luzienne, qui prétend décarboner ou dissuader les automobilistes mais, en réalité, fait souvent le contraire.



« Le changement dans la continuité » semble devoir résumer les promesses de l'exécutif local, qui a décidément l’art de recycler les formules creuses et n'en est pas à un paradoxe près (signant des chartes avouant la nécessité de s'adapter au recul du trait de côte mais s'acharnant à vouloir urbaniser en terrain nu et en sous-sol, en front d'eau et donc en zone inondable). Les grondements de l'océan ne le persuadent pas plus de corriger ses ambitions que le silence de la mer opposé aux citoyens par l'état ne décourage les citoyens en lutte contre ces projets. L'administration leur semble toujours complice dans la rétention du PPRI (Plan de Préventions des Risques d'Inondation) : une non publication fâcheuse, à propos de laquelle le collectif Stop.parking.Foch (appuyé par huit autres organisations, dont la section luzienne du PS) a interpellé le gouvernement par le biais d'une lettre ouverte On ne lui a pas répondu, pour l'instant.

Faudra-t-il en écrire au Premier Ministre et au Chef de l'État ? C'est là le conseil amical donné par le quotidien régional. Le problème risque, en tout cas, de devenir l'un des enjeux des prochaines élections législatives.


samedi 12 février 2022

Au centre du village... gaulois.

BILLET DU 12 FÉVRIER 2022

La ville (basque) de Saint-Jean-de-Luz a, parfois, 

des allures de bourgade armoricaine

(celle des irréductibles bien connus, sympathiques mais batailleurs). Dans l'oeil et sous la plume de SUD OUEST, en tout cas, le quotidien local aimant à rendre compte des bisbilles pouvant y animer (voire y envenimer) la vie politique locale.

La rubrique BROUILLARTA de ce Samedi soulève une nouvelle polémique, tout en posant la question du poids que pèse encore "le camp PS" dans la cité des Corsaires. Le journaliste souligne, en effet, à juste titre, que la liste du Nouvel Élan, au score du reste très honorable dans le contexte de très forte abstention marquant le scrutin, n'a pas fait mieux, en 2020, que la liste de Gauche conduite par les Socialistes en 2014. 



Ses adversaires les plus acerbes se disent

agacés par Manuel de Lara 

(il s'agit selon le journal de ceux des membres de la majorité conservatrice qui, comme lui, se revendiquent du centre-droit mais sont étiquetés PNB ou Modem - le parti de l'ancienne adjointe aux finances Nicole Ithurria, contrainte à quitter "le conseil du village" tout récemment). 

Ils soutiennent que Manuel de Lara n'a "pas tant capitalisé sur son nom" que réussi à capter les voix des réformistes et s'énervent de le voir se réclamer du "centre-droit".


Humour ou culot, ceux qui sont aujourd'hui, comme le chef du Centre Luzien l'avait été, à leurs côtés, il y a quelques années,

des "équipier(s) de Jean-François Irigoyen"

présenteraient en conséquence Manuel de Lara comme un homme "de centre-gauche", ceci sous le prétexte qu'il fut un "candidat allié aux socialistes". Mais SUD OUEST n'y croit pas, qui le décrit comme une personnalité bel et bien "située à droite de l'échiquier centriste".

La section luzienne du Parti Socialiste l'a pourtant soutenu lors des dernières élections municipales, en participant à la liste intitulée "Nouvel Élan". Mais c'était dans le cadre d'une alliance trans-partisane et en soutien d'un programme local corédigé avec la population, et dans l'intention de tout faire pour favoriser une alternance que nous jugions alors urgente et salutaire.


La volonté de décrédibiliser aujourd'hui Manuel de Lara auprès de l'électorat de Droite donnerait, selon SUD OUEST, 

un avant-goût des législatives 

et, sans doute, du haut niveau des débats attendus ? L'inconnue représentée par l'électorat PS, toujours présent (on l'a vu aux Régionales) mais parfois privé de candidats localement (aux Cantonales, il y a peu) semble, en filigrane, être une donnée cruciale.

La @GaucheLuzienne constate qu'elle n'est pas absente des préoccupations et arrière-pensées des uns et des autres mais se félicite de s'être tenue à l'écart du marigot. Engagés pleinement dans la candidature du "Nouvel Élan" les quelques candidats socialistes présents sur la liste y figuraient à des rangs suffisamment modestes, pour ne pas avoir eu à siéger durant cette mandature, dans une situation ultra-minoritaire et inconfortable (d'autant que le fait d'être de gauche est, on le vérifie encore à la lecture de cet écho, une sorte "de tare" aux yeux de certains élus prétendument modérés !).  Les Socialistes du crû peuvent observer les débats de l'extérieur du conseil, militer et proposer une autre politique au service des Luzien(ne)s sans être obsédés par des ambitions politiciennes... et notamment des rêves de candidature au parlement plus ou moins réalistes.

 

GaucheLuzienne@gmail.com


ATTENTION : QUE FAIRE EN CAS D'APPARITION DE LA MENTION SUIVANTE

"Désolé la page que vous cherchez n'existe pas "

Pour afficher une page archivée (publiée avant 2020, dans le blog précédent, précurseur de celui de la @GaucheLuzienne) sur laquelle pointerait un lien internet inséré dans l'un de nos billets  il faut aller dans la barre d'adresse et y remplacer "gaucheluzienne" par "éluspsluziens" 

mercredi 9 février 2022

LIBERTÉ D'EXPRESSION : UNE RÉPONSE DE BON ALOI ?

BILLET DU 9 FÉVRIER 2022

N'oubliez pas de consulter nos pages thématiques (accessibles en mode Web, dans la colonne de droite)  : Lire notamment  URGENCE CLIMATIQUE ?) dans la rubrique MEDIAS 


BREAKING NEWS : C'est la distribution de documents publicitaires qui est interdite dans le centre de Saint-Jean-de-Luz entre mars et novembre. S'agissant  de la  propagande politique, elle est apparemment autorisée (y compris entre mars et novembre, pourvu qu'on soit en période électorale). Ouf ! l'expression libre, dans notre belle cité, n'est donc pas "muselée". On avait pu le redouter.

ÉCHANGES

Sollicité, après que des policiers municipaux soient intervenus pour interrompre, le vendredi 28 janvier, la distribution d'un tract aux abords du marché, M. le Maire de Saint-Jean-de-Luz a bien voulu répondre, dans une missive datée du 4 février et qui ne nous est parvenue qu'aujourd'hui, à la lettre que la @Gauche Luzienne lui avait envoyée à ce sujet le 31 janvier.

Désireux de connaître l'arrêté municipal ou le texte de loi justifiant cette interruption de la distribution d'un flyer concernant les défauts (criants, à leurs yeux) de la rénovation de l'îlot Foch, les Socialistes avaient en effet demandé au premier magistrat la communication du texte réglementaire ayant fondé cette action des forces de l'ordre, mais s'étaient permis de formuler quelques doutes sur l'existence réelle d'une interdiction légale de tracter, dans la mesure où les usages (nationaux et locaux) semblaient en démontrer l'absence.

BIENVEILLANCE

Jean-François Irigoyen nous a répondus très civilement à propos des règles applicables, produisant un arrêté municipal de septembre 2018 proscrivant la distribution "de prospectus ou tracts publicitaires" entre "mars et novembre". Il appert que le tract du PS n'est pas un  document publicitaire, et qu'il a par ailleurs été distribué en janvier, donc en dehors de la période mentionnée d'interdiction "des publicités". 

M. le Maire admet à ce propos que les policiers se sont trompés et "qu'ils n'ont pas appliqué le bon arrêté". Il pourra naturellement compter comme demandé sur notre "compréhension" et notre "bienveillance" à leur égard. Errare humanum est.

SOUPÇONS ET MODÉRATION

Nous avions eu, confessons-le, le vilain soupçon (comme du reste certains témoins de la scène, qui avait quelque peu interloqué les badauds) que la police locale avait cru bon de se manifester parce que nous critiquions l'aménagement de la friche Lamerain-Fraysse et ses abords (tant l'on sait l'exécutif local chatouilleux sur le sujet de l'aménagement de la friche Foch et du parking public du même nom, et tant il s'est agi, entre lui et nous, d'une véritable pomme de discorde). Mais M. le Maire nous rassure sur ce point ; nous lui faisons confiance quand il assure n'avoir pas donné de consigne particulière  et, même si nous devons constater l'impression malheureuse donnée, sur le coup, par cet incident, ne souhaitons pas entretenir plus longtemps le doute. Persevere diabolicum.

Quant au "soupçon de favoritisme" évoqué dans notre texte, l'expression ne vise pas à diffamer quiconque mais à souligner le grand étonnement de toute une partie de l'opinion publique en considération de l'ampleur (à nos yeux, très  injustifiée - mais non pas délictueuse) des efforts municipaux accomplis en faveur du projet immobilier privé porté sur la friche. Notamment parce que l'emplacement choisi pour creuser le parking public que la Ville veut faire à proximité du centre fait débat, et que la rétention du PPRI indispose beaucoup de Luzien(ne)s, ce qu'a montré une récente lettre ouverte adressée à Mme la Ministre de la transition écologique et co-signée par le collectif Stop.parking.Foch et huit autres organisations.

 

GaucheLuzienne@gmail.com



samedi 5 février 2022

BIXINTXO : peut-être une nouvelle attraction ?

BILLET D'HUMOUR DU 6 FÉVRIER 2020 : 

Le bonneteau automobile de la municipalité



Tout est  (presque) vrai, hélas


D'autres blagues récentes : la presse annonce un parking de dissuasion à Akotz, "au Sud" de la commune (sic) Herri Berri la signe quand même, mais critique une lettre ouverte  proposée par le collectif Stop.parking.Foch et en attribue (faussement) la paternité au PS, J-F Irigoyen tire un feu d'artifice à l'improviste mais cherche par ailleurs très probablement à récupérer une part d'un magot perdu à en juger par les trous qu'il veut creuser...



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jeudi 3 février 2022

QUAND LA VILLE FAIT L'AUTRUCHE... NOUS PRENONS NOTRE PLUME !

 BILLET DU 3/2/22

Alors que sont encore attendues :

- une réponse de la part de Mme B. Pompili à la lettre ouverte co-signée par huit associations et partis à propos de la nécessité de publier le PPRI (Plan de Prévention des Risques d'Inondation) afin de mettre en évidence la non conformité des projets édilitaires sur l'îlot Foch.

- une suite, de la part de J-F Irigoyen, au courrier recommandé qui lui a été envoyé lundi afin de connaître le cadre légal ayant amené la police municipale à interdire aux militants de la Gauche Luzienne de tracter aux alentours des Halles...

Un certain mécontentement semble poindre dans la population, navrée de l'archaïsme des politiques locales

Bizi! appelle d'ailleurs à manifester le 12 février

et invite les Luzien(ne)s à participer à un rassemblement Place Louis XIV à 11 h, afin de "célébrer" la remise de l'Autruche d'Or à la ville de Saint-Jean-de-Luz (une récompense que l'association a décidé d'offrir à la ville au titre de ses résultats dans le domaine de la métamorphose écologique).

Le PS local (qui n'est pour rien dans cette action, et n'entend pas chercher à la "récupérer") se contentera de déclarer ici qu'il la trouve plus que justifiée dans le contexte actuel (le ratage des "pavillons bleus", l'entêtement de la ville à creuser le parking Foch, ses efforts pour proscrire toute diffusion des critiques contre la rénovation prévue en centre-ville etc.). Des circonstances qui prouvent que la municipalité n'a aucunement pris conscience de ce que pouvait être une politique "durable", encore qu'elle aime à revendiquer une prétendue démarche éco-responsable : mais on se souvient que la négligence à peu près totale du sujet avait conduit les sortants à édite une brochure illégale, car publiée tardivement, en pleine campagne électorale officielle, récapitulant "leur bilan" en ce domaine ! Ou encore, comment la gravité de la pollution des eaux littorales avait été minorée par "M Propre" alias J-F Irigoyen, lequel vient pourtant d'avouer dans le dernier" Berriak "à quel point les travaux récents menés sur les réseaux de l'avenue de Verdun et alentours, permettraient de limiter la saleté des effluents rejetés dans l'estuaire de la Nivelle depuis des années.



Et des pétitions sont encore en ligne pour marquer l'opposition à l'autoritarisme de M. le Maire. Nous ne saurions trop recommander à nos sympathisants de les signer, si ce n'est pas déjà fait :

Celle de GARDENA, association de protection du patrimoine hostile à la rénovation Foch telle que la ville la conçoit : cliquer ici.

Celle des riverains d'Aïce Errota, dégoûtés de la "concertation" telle que la Ville la pratique : cliquer ici

Quant à la @Gauche Luzienne, elle diffuse depuis la semaine dernière et jusqu'à ce week-end un tract dénonçant les défauts du projet Foch dans son ensemble

Car, au delà de la localisation du parking public voulu par la ville, de son coût exorbitant devant priver pour des décennies le contribuable luzien des revenus promis à la commune, de la probable obsolescence rapide de l'équipement, mais encore du bétonnage systématique et du plan de circulation ubuesque le caractérisant, il y a d'autres aspects de cet aménagement qui nous interpellent et/ou rebutent les Socialistes, reproches qu'ils expriment depuis des années et qu'il nous faut rappeler à nos concitoyen(ne)s tant qu'une chance existe de stopper la réalisation effective de la "zone F" (comme Foch.. ou Fiasco).

Pourquoi imposer le site du port pour un parking public sinon pour faire plaisir aux promoteurs privés qui veulent un stationnement privé adjacent ? 

Pourquoi, surtout, vendre des terrains publics pour y laisser construire, en terrain nu et en zone inondable, au lieu d'aérer les espaces ? Est-il démontré qu'il ne s'agit pas, de la part de la commune, d'accorder  à quelques intérêts privés des avantages très peu justifiés ? 

Ne peut-on éviter d'attirer des automobilistes dans le centre mais prévoir des stationnements,  pour les habitant(e)s et les commerçants et salariés derrière la gare ?

 GaucheLuzienne@gmail.com