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mercredi 9 février 2022

LIBERTÉ D'EXPRESSION : UNE RÉPONSE DE BON ALOI ?

BILLET DU 9 FÉVRIER 2022

N'oubliez pas de consulter nos pages thématiques (accessibles en mode Web, dans la colonne de droite)  : Lire notamment  URGENCE CLIMATIQUE ?) dans la rubrique MEDIAS 


BREAKING NEWS : C'est la distribution de documents publicitaires qui est interdite dans le centre de Saint-Jean-de-Luz entre mars et novembre. S'agissant  de la  propagande politique, elle est apparemment autorisée (y compris entre mars et novembre, pourvu qu'on soit en période électorale). Ouf ! l'expression libre, dans notre belle cité, n'est donc pas "muselée". On avait pu le redouter.

ÉCHANGES

Sollicité, après que des policiers municipaux soient intervenus pour interrompre, le vendredi 28 janvier, la distribution d'un tract aux abords du marché, M. le Maire de Saint-Jean-de-Luz a bien voulu répondre, dans une missive datée du 4 février et qui ne nous est parvenue qu'aujourd'hui, à la lettre que la @Gauche Luzienne lui avait envoyée à ce sujet le 31 janvier.

Désireux de connaître l'arrêté municipal ou le texte de loi justifiant cette interruption de la distribution d'un flyer concernant les défauts (criants, à leurs yeux) de la rénovation de l'îlot Foch, les Socialistes avaient en effet demandé au premier magistrat la communication du texte réglementaire ayant fondé cette action des forces de l'ordre, mais s'étaient permis de formuler quelques doutes sur l'existence réelle d'une interdiction légale de tracter, dans la mesure où les usages (nationaux et locaux) semblaient en démontrer l'absence.

BIENVEILLANCE

Jean-François Irigoyen nous a répondus très civilement à propos des règles applicables, produisant un arrêté municipal de septembre 2018 proscrivant la distribution "de prospectus ou tracts publicitaires" entre "mars et novembre". Il appert que le tract du PS n'est pas un  document publicitaire, et qu'il a par ailleurs été distribué en janvier, donc en dehors de la période mentionnée d'interdiction "des publicités". 

M. le Maire admet à ce propos que les policiers se sont trompés et "qu'ils n'ont pas appliqué le bon arrêté". Il pourra naturellement compter comme demandé sur notre "compréhension" et notre "bienveillance" à leur égard. Errare humanum est.

SOUPÇONS ET MODÉRATION

Nous avions eu, confessons-le, le vilain soupçon (comme du reste certains témoins de la scène, qui avait quelque peu interloqué les badauds) que la police locale avait cru bon de se manifester parce que nous critiquions l'aménagement de la friche Lamerain-Fraysse et ses abords (tant l'on sait l'exécutif local chatouilleux sur le sujet de l'aménagement de la friche Foch et du parking public du même nom, et tant il s'est agi, entre lui et nous, d'une véritable pomme de discorde). Mais M. le Maire nous rassure sur ce point ; nous lui faisons confiance quand il assure n'avoir pas donné de consigne particulière  et, même si nous devons constater l'impression malheureuse donnée, sur le coup, par cet incident, ne souhaitons pas entretenir plus longtemps le doute. Persevere diabolicum.

Quant au "soupçon de favoritisme" évoqué dans notre texte, l'expression ne vise pas à diffamer quiconque mais à souligner le grand étonnement de toute une partie de l'opinion publique en considération de l'ampleur (à nos yeux, très  injustifiée - mais non pas délictueuse) des efforts municipaux accomplis en faveur du projet immobilier privé porté sur la friche. Notamment parce que l'emplacement choisi pour creuser le parking public que la Ville veut faire à proximité du centre fait débat, et que la rétention du PPRI indispose beaucoup de Luzien(ne)s, ce qu'a montré une récente lettre ouverte adressée à Mme la Ministre de la transition écologique et co-signée par le collectif Stop.parking.Foch et huit autres organisations.

 

GaucheLuzienne@gmail.com



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