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samedi 30 novembre 2019

QUAND LE MAIRE S'EMMÊLE

Billet polémique du 30 novembre 2019
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Très occupé à "cocher toutes les cases" en vue des futures municipales J-F Irigoyen multiplie les déclarations ambiguës et/ou saugrenues depuis quelques temps. Du moins la presse locale les lui attribue-t-elle. Et il ne les dément pas.

DRÔLES DE PROPOS
Ayant quasiment déclaré qu'il préférait un garage à traînières plutôt qu'un pôle d'enseignement supérieur à Socoa (sic), voilà M. le Maire qui, après s'être probablement emmêlé les pinceaux en s'affichant à cette occasion comme un homme "prosaïque" (soit "bassement matériel" voire "dépourvu de noblesse" selon la définition du dictionnaire Larousse) oublie étourdiment (hier, dans SUD OUEST) qu'il n'est pas encore candidat (paraît-il)1 et évoque sa réélection (très hypothétique, du reste, nous semble-t-il) !

DRÔLES DE MANIÈRES
Dans le même temps, on sait qu'il a entrepris es qualité une tournée des quartiers destinée à "vendre son bilan", lui qui n'en a guère et doit plutôt se reposer sur la partie du programme de son prédécesseur qu'il a choisi de continuer ! 2
Et notre encore Maire de Saint-Jean-de-Luz d'accumuler les promesses sur des dossiers où son inaction et celle de sa majorité ont été criantes depuis deux ans (comme la création d'un échangeur à Chantaco et de parkings de délestage aux entrées de ville, ou la répression des dépôts d'ordures illicites et des troubles nocturnes, et caetera).

DRÔLE DE COMMUNICATION
Toujours un peu confuse, sa com' peine à convaincre en ce début de campagne - officieuse mais bavarde -  et ceci même dans son propre camp. Notamment quand des citoyen(ne)s et/ou associations sont en attente de solutions urgentes, et non de promesses dilatoires.
Des promesses qui ne coûtent guère à un Exécutif immobile et qui lorgne déjà vers la prochaine mandature, celle de tous les gros chantiers ruineux et nuisibles. 
Si nous le laissons faire... 

Car il y a pire, en fait de maladresse de communication. 
GAFFE HISTORIQUE
En sus de promesses n'engageant que ceux et celles qui voudront bien les croire, la Ville multiplie en effet les gaffes depuis quelques mois (sur le fond comme dans la forme) dans ses publications. Nous n'en citerons qu'une seule ici, avant d'en soumettre d'autres au jugement de nos lecteurs et lectrices dans les prochaines semaines. 



A propos du Projet Foch, quel aveu, en effet :  de la part de la municipalité sortante ! A priori soucieuse de vanter une concertation prétendument "exemplaire" elle affiche pourtant avec insistance la chronologie de son projet de rénovation sans mesurer à quelle point celle-ci est révélatrice. 
L'historique montre bien que la toute première opération de consultation des citoyens ne remonte qu'à l'été 2016, soit cinq ans après que le projet ait été initié, et au lendemain d'un scrutin où l'opération de remodelage du centre ancien n'était même pas mentionné dans le programme du Maire élu.

Le portail officiel de la Ville précise que tout a été fait à l'envers dans ce "grand projet d'aménagement global". 
Puisque les promoteurs privés en sont de facto les initiateurs, ayant acheté les parcelles concernées (Fraysse-Lamerain) en 2011, mais que la Ville s'est décidée d'emblée (à une date non précisée mais pas après 2012) à "encadrer" (Kezako ?) le projet, avant de faire plancher dessus (entre 2012 et 2013 nous dit-on) une école d'architecture, puis des urbanistes.

Formidable ! sauf qu'entre temps : une élection municipale a eu lieu (en 2014) sans que les Luzien(ne)s ne soient informé(e)s de toutes les décisions prises, et singulièrement pas des résultats ou même des objectifs de 'l'étude d'urbanisme confiée à un cabinet spécialisé'.

On peut vérifier en outre que la concertation proposée par la municipalité aux citoyen(ne)s a eu lieu après la décision du conseil municipal de déclasser un bâtiment protégé pour rendre possible les ambitions des promoteurs (méfiants, les Socialistes s'étaient, seuls, abstenus sur ce sujet) et celle de leur vendre une place publique (on ne sait pas bien, d'ailleurs, quand la promesse de vente a été réellement signée, mais seulement que le dernier conseil municipal a autorisé M. le Maire à voter sa réitération) pour les laisser construire sur une surface débordant largement l'espace construit actuel : vers l'eau, comme aux dépens du boulevard Victor-Hugo, qui sera rétréci. 

Tout ceci, qui a de quoi émouvoir les gens, n'est que la vérité, déclinée noir sur blanc sur le website de la mairie. On peut seulement s'étonner que la Ville ait le culot d'étaler à ce point son mépris pour la démarche participative. Entre 2013 et 2015, on lit qu'elle aurait sollicité l'avis des "acteurs" du projet : l'Etat, les commerçants et.. le comité de pêche (sic). Mais pas celui des riverain(e)s ni des habitant(e)s de Saint-Jean-de-Luz, apparemment, qui ne sont pas cités ! La population fut sollicitée "pour la forme" en 2016, mais mise devant le fait accompli (les fameux invariants) et accablée (là encore) de promesses douteuses (maintien de "Chez Renauld", par exemple). Peu de personnes se dérangèrent d'ailleurs pour donner un avis aussi évidemment inutiles aux yeux des décideurs le leur demandant.

Pourquoi revenir sur un enchaînement des opérations attestant la vacuité de la consultation publique ? Sans doute parce que l'on ne peut songer à tout cacher. La com' municipale dissimule en effet le (très très) gros point noir de son programme de rénovation : le projet de creuser un vaste parking souterrain public en zone partiellement inondable, ceci de manière à faire une rampe "hors d'eau" que  les promoteurs privés pourront utiliser pour leur propre parking (privé). Pas un mot à ce sujet dans "l'historique du projet" publié sur le site de la Ville, alors que l'on en est déjà à évoquer le contrat de la délégation de service public en vue de réaliser cet aménagement funeste et que M. le Maire tente de passer en force avant Mars 2020.

1 Il se déclarera, a-t-il affirmé, en janvier 
2 Nous ne partageons pas forcément sa logique en matière de droit d'inventaire et avons dit nettement quelles politiques il avait eu raison de poursuivre et pourquoi il avait eu tort d'abandonner ou de maintenir certains projets


mercredi 27 novembre 2019

AMIENS, CHANTACO, ZIBURU : POLITIQUES A L'ANCIENNE




Billet d'humour du 27 novembre 2019
(1802 vues comptabilisées sur ce blog en Novembre)

L' ART DU POLEMISTE TIENT EN QUELQUES FORMULES...
Rions un peu devant les efforts médiatiques déployés à quelques mois des élections.

JE DISPUTE DONC J'EXISTE ?
A l'heure où certains spécialistes des médias s'efforcent de démontrer que le récent voyage du Président de la République en terre picarde aurait permis au chef de l'Etat, mais aussi à son opposant local, M. Ruffin, de mettre en scène leur querelle pour renforcer leur crédibilité respective auprès de leurs "fans" - ceci en utilisant le sort (malheureux) des ex ouvriers de la firme Whirlpool (une interprétation dont nous laisserons nos lecteurs et lectrices juger de la pertinence) force est de constater que la scène médiatique locale ne présente pas forcément moins d'ambiguïtés.

JE PREFERE LES PROBLEMES AUX SOLUTIONS ?
Sur les déchets inertes, notamment : tirs d'artillerie et contre-barrages ont agité la presse écrite comme la toile ces dernière semaines, pour un résultat très décevant. Alors que la filière BTP réclame de nouvelles décharges pour les résidus inertes (de chantier, principalement), ni M. le Maire ni Herri Berri (qui dit cependant approuver les déclarations publiques des professionnels) ne se prononcent en effet sur le lièvre qu'ils ont eux-mêmes levé : l'hypothèse de l'implantation d'une décharge à Saint-Jean-de-Luz. On peut comprendre leur prudence, car une telle suggestion risquerait d'être impopulaire. Mais alors : constatons ni l'une ni l'autre des deux parties n'a avancé la moindre solution au problème posé par elles, avec virulence, devant l'opinion. La polémique aura juste permis aux uns comme aux autres... de se faire entendre. Ou bien plutôt d'être lus ! En attendant d'être élus ?

JE ME METS EN SCENE AVEC MES AMIS ?
Comme des conseillers municipaux de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure viennent de le faire, pour souhaiter, à grand renfort de déclarations publiques, une extension des compétences du Syndicat de la Baie : il s'agirait, de leur point de vue, de renforcer par-là la collaboration entre Saint-Jean-de-Luz et Ciboure. Mais nous doutons pour notre part de l'intérêt du syndicat en tant qu'outil de rapprochement efficace entre les deux rives de la Nivelle ; son financement (2/3 luzien, 1/3 cibourien) et les habitudes locales en font en effet un instrument largement dominé par la cité des corsaires, combien même il s'occupe d'infrastructures situées en majorité à Ciboure (notamment : les Recollets ou Socoa). De plus - comme les Abertzale ne peuvent l'ignorer - l'ensemble des syndicats de communes ont été dissous et remplacés par la communauté Pays Basque (un processus dont nous pensions qu'ils l'avaient approuvé) et le Syndicat de la Baie fait partie des quelques exceptions ayant hérité de compétences dites "orphelines". Il ne saurait donc être question d'en reprendre certaines, transférées entre temps à la nouvelle Agglo XXL. Quant à recréer "Chauvin Dragon" (c'est-à-dire fusionner les deux communes) le scénario ne semble pas d'actualité. Un dialogue permanent mais informel entre les deux villes est tout ce que l'on peut promettre. Il nous paraît qu'il existe déjà de facto? C'est donc surtout pour le plaisir d'une photographie entre amis insérée dans le journal que l'idée a été lancée. Normal, à l'époque des selfies.

POUR OU CONTRE, QUOI QU'IL EN SOIT ?
Sur l'échangeur de Chantaco, aussi, on débat sans fin depuis des années. M. le Maire veut "poursuivre" ce projet et le ferait "sans opposition" nous dit SUD OUEST. Mais à quoi l'opposition municipale pourrait-elle s'opposer au juste, en l'occurrence, s'agissant d'un projet très flou (de "demi-échangeur", s'il faut en croire les propos répétés de notre premier magistrat) qui n'a pas reçu le moindre commencement d'exécution et permet surtout à divers groupes politiques, à la municipalité voire à la CAPB de se faire de la publicité à bon compte en revendiquant la paternité de cet équipement (imaginaire, pour l'instant) ou en lançant des pétitions en sa faveur ? Quant au mouvement d'opposition des riverains à cet échangeur, dont on apprend l'existence dans l'article de SUD OUEST publié dans le journal du jour,  il n'a pas pour habitude de faire du tapage sur cette question... mais il lui est facile de critiquer l'absence de vision d'ensemble des décideurs comme les retards accumulés. La publication du quotidien régional permet en même temps de rendre visible le groupe Luzien affilié à la France insoumise. En somme, toutes les organisations politiques ont donc intérêt à se dire pour ou contre (peu importe quoi ?) s'il ne s'agit pour elles que de "se montrer" aux électeurs et électrices potentiel(le)s.



NOTRE AVIS, ET UN COMMUNIQUE

Le PS entend, de son côté, ne pas participer à cette politique à l'ancienne consistant à occuper le terrain médiatique sans motif sérieux, mais juste "pour imposer sa marque". Aussi la @Gauche Luzienne réserve-t-elle ses commentaires sur ce genre de disputes (commentaires plus ou moins désabusés) à ses propres outils de diffusion en ligne. Résumons malgré tout notre position sur ces trois querelles médiatiques montées comme l'écume mais n'en ayant peut-être que la consistance....

- Il nous semble que les communes doivent s'entendre, au niveau du Sud Pays Basque et de l'Agglo, pour gérer ensemble les déchets inertes et agir rapidement en ce domaine, au lieu de se contenter de crier aux loups devant les dépôts illicites (le syndicat Bil Ta garbia travaillerait sérieusement la question). 
- Il est évident pour nous que l'agglomération cibouro-luzienne est un territoire de vie au sein duquel un minimum de coopération est souhaitable, mais que l'action des deux municipalités ne saurait être uniformisée à moins de les réunir, ce que personne n'a proposé récemment (un journaliste, pourtant, s'était intéressé à la question).
- Si l'hypothétique bretelle de Chantaco permet : de sortir vers Ascain ou d'entrer vers Bayonne, de façon à délester le parcours intra-urbain des navetteurs vivant sur la Nivelle mais travaillant sur le BAB, le scénario de sa construction reste séduisant à nos yeux (à condition que des garanties soient prises en matière de protection de l'environnement et de sécurité routière) mais la réalisation d'un tel équipement ne doit pas empêcher l'amélioration des transports en commun.

Pour finir, disons que les Socialistes se sont eux aussi tournés vers la presse. Mais c'était pour lui signaler l'édition d'un document en forme de Charte reprenant les principes qu'ils veulent mettre en avant dans le cadre des futures élections municipales. On trouvera ce document plus loin, dans ce blog. Quant au communiqué de presse (qui n'a débouché jusqu'ici sur aucune publicité dans aucun journal, preuve - sans doute- que la polémique est plus "vendeuse" que "l'austère" réflexion des militants) nous en reproduisons le texte et le soumettons à l'attention des nos sympathisant(e)s.


COMMUNIQUE DE LA @GAUCHE LUZIENNE
Le 23 novembre 2019


Réunis le Jeudi  21 novembre par Emile Amaro, secrétaire de la section PS de Saint-Jean-de-Luz, les militants et les élus socialistes, qui entendent prendre une part active à la future campagne des municipales,  ont validé une déclaration de principes reprenant les priorités (écologiques, solidaires et modernes) qui, selon la @Gauche Luzienne, devraient sous-tendre le programme progressiste qui sera porté par le candidat Manuel de Lara.

Il ne s'agissait pas de dicter par là des conditions ni d'imposer un point de vue, mais de contribuer au débat entre les acteurs politiques, les  habitant(e)s et le candidat que les Socialistes ont décidé de soutenir, confiants dans sa compétence et ses capacités de synthèse comme dans la volonté de son équipe de co-construire un projet innovant fondé sur des valeurs humanistes avec l'ensemble des citoyen(ne)s désireux d'une alternance à Saint-Jean-de-Luz.

Au delà de cette proclamation de principes, qui annonce la couleur, sociale et écologique, de ses propositions pour Saint-Jean-de-Luz, et réitère son opposition au creusement d'un parking souterrain face au port, quand d'autres solutions existent, la @Gauche Luzienne, engagée dans une démarche participative, mettra en débat toutes les demandes concrètes émanant de la population qui ont été ou seront déposées  dans sa  boîte à idées ou ses boîtes mails. 

Ses élus, Daisy Marsaguet et Pierre-Laurent Vanderplancke, appellent en conséquence  les citoyen(ne)s voulant un changement à Saint-Jean-de-Luz à les joindre voire à les rejoindre, et leur proposent dans un premier temps de consulter la charte des socialistes Luzien(ne)s pour l'élection municipale de 2020, disponible sur leur blog

samedi 23 novembre 2019

LA CONTRIBUTION SOCIALISTE AU PROJET DE MANUEL DE LARA : UNE CHARTE pour ANNONCER LA COULEUR


BILLET DU 23/11/2019

Réunis le Jeudi  21 novembre autour d'Emile Amaro, secrétaire de la section PS de Saint-Jean-de-Luz, les militants ont validé une déclaration de principes reprenant les priorités qui, selon la @Gauche Luzienne, devraient sous-tendre le programme municipal porté par Manuel de Lara.

Il ne s'agissait pas pour nous de dicter par là des conditions ni d'imposer un point de vue, mais de contribuer au débat entre les acteurs politiques, les  habitant(e)s et le candidat que nous avons décidé de soutenir, confiants dans sa compétence et ses capacités de synthèse comme dans la volonté de son équipe de co-construire un projet innovant fondé sur des valeurs humanistes et progressistes avec les citoyen(ne)s désireux d'une alternance à Saint-Jean-de-Luz.

A côté de cette proclamation de nos valeurs, qui annonce la couleur, sociale et écologique, de la contribution que nous souhaitons apporter, les propositions concrètes des uns et des autres déposées dans notre boîte à idées ou envoyées dans notre boîte mail seront transmises courant décembre, et feront l'objet d'un second acte de médiatisation. 
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UNE CHARTE POUR L'ELECTION MUNICIPALE DE 2020

Qu’entendent 
les Socialistes en s’engageant pour une 
« Ville plus Aimable »  
ECOLOGIQUE, SOLIDAIRE ET MODERNE ?

Simplement, ils proposent d’aménager la commune pour y vivre et y vivre mieux, ceci conformément aux combats qu’il ont mené de longue date au service des Luzien(ne)s et qu’ils poursuivent dans un contexte nouveau.  

Ils souhaitent d’abord promouvoir :
UNE VILLE QUI N’EXCLUT PAS


A cet égard,  c’est bien la politique du 
Logement qui mérite un second souffle. Non que la Majorité sortante ait totalement démérité pendant la dernière mandature, où, après des années d’inaction coupable, elle s’est enfin engagée dans des programmes sociaux. Mais il reste à éviter les effets d’aubaine, en développant par exemple le bail réel solidaire (une idée portée au parlement par les Socialistes mais qui est partout largement reprise) et  à penser aux classes moyennes non éligibles au logement social. A cet égard, il est bel et bien nécessaire de prévoir la construction de nouveaux logements dans la décennie à venir si l’on  veut enrayer la spéculation, accueillir les jeunes adultes de souche luzienne et les familles venant d’ailleurs. Mais il faut le faire en évitant l’extension incontrôlée des surfaces bâties, dans le respect de la Loi Gayssot (votée sous le gouvernement de Lionel Jospin) et des textes successifs protégeant le littoral et limitant la prolifération urbaine. Ces règles, qui ne sont appliquées avec rigueur que depuis le quinquennat de François Hollande, sont une contrainte mais aussi la garantie que l’environnement ne sera pas davantage saccagé ! Ce sont donc des programmes de construction proches du centre et densifiant l’existant qui doivent être développés.

Les Socialistes Luzien(ne)s veulent par ailleurs porter le projet 
d’UNE VILLE DOUCE 
dont le développement serait durable. 

Aussi les futurs grands équipements structurants imaginés par la commune doivent l’être dans une logique de justice (équité) de qualité de vie (vivable) et de durabilité (viable). A cet égard, il faut revoir certains projets en cours de lancement précipité (Harriet Baïta et surtout Foch) pour réfléchir davantage à la portée des décisions prises, et ne pas creuser, par exemple, plusieurs niveaux de stationnement dans une zone partiellement inondable du Cœur-de-Ville, au mépris des risques, des embarras de circulation et des atteintes au patrimoine architectural et environnemental. Et favoriser la douceur des relations, tant sur le plan physique des mobilités que sur le plan humain de la concertation systématique avec l’ensemble des citoyen(ne)s.

Ils souhaitent enfin UNE VILLE UNIE sans ségrégation entre habitant(e)s ni ruptures territoriales

 privilégiant tout au contraire une grande mixité sociale et fonctionnelle, des quartiers reliés entre eux et avec le centre : une ville conviviale et «communicante» soucieuse de son patrimoine.

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LIRE DANS NOTRE BOÎTE A IDEES (sur Facebook) 
LA DECLINAISON DES TROIS AXES QUE NOUS PROPOSONS DE PRIVILEGIER :

SAINT-JEAN-DE-LUZ +ECOLOGIQUE
SAINT-JEAN-DE-LUZ +SOLIDAIRE
SAINT-JEAN-DE-LUZ +MODERNE

ou

TELECHARGER LA LETTRE DES ELUS numéro 4
qui reprend la totalité du projet présenté aux militants 
et acceptés par eux

COUP DE TABAC SUR SOCOA : QUAND LE MAIRE DE CIBOURE DESESPERE DE L'AGGLO ET... DE J-F IRIGOYEN



Billet du 23 novembre 2019



VENT MAUVAIS
C'est Guy Poulou (cité aujourd'hui par SUD OUEST) qui le dit : Jean-François Irigoyen "ne souffle pas en faveur" du projet de pôle universitaire sur le site du fort de Socoa. 
Autant dire qu'il exhale un vent mauvais et tout à fait contraire. Pour quelles bonnes raisons ? 
Aucune, d'après le Maire de Ciboure qui considère en effet que l'hostilité du premier magistrat luzien est due au fait que Manuel de Lara est "candidat aux municipales de Saint-Jean-de-Luz". 
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'élu de la rive Sud de la baie n'apprécie pas que le projet "Ocean Lab qu'on lui avait promis soit resté dans les cartons" de la CAPB. Et qu'il ne trouve pas d'explication rationnelle à ce délaissement, dont il importe de noter au passage qu'il est antérieur à la sécession de Manuel de Lara et non consécutif à celle-ci, contrairement à ce qu'il laisse entendre.
Il était temps de toute manière que le Maire de Ciboure s'exprime, puisque l'on avait parfois eu l'impression, ces derniers temps, d'une annexion du fort, sinon du quartier, de Socoa,  à la commune de Saint-Jean-de-Luz, tant l'Exécutif municipal Luzien semblait y décider de tout, sans grands égards pour le partenaire Cibourien (posture suscitant chez l'observateur que nous sommes un sentiment de gêne - que l'on éprouve aussi, parfois, au Syndicat de la Baie : où la présidence comme la vice-présidence sont détenues par deux élus du même bord - comprenez : Luziens).

TRAHISON DU PROJET DE PEYUCO DUHART
"Inquiet et déçu", Guy Poulou ? Qui ne le serait à sa place ? 
L'ensemble des maires du versant Sud, autrefois regroupés dans la communauté de communes présidée par Peyuco Duhart, peuvent en tout cas constater que la liquidation de la société publique locale censée piloter le projet (SPL dont ils étaient actionnaires) débouche de facto sur un abandon par l'Agglomération Pays Basque. 



Le pôle universitaire international lui même, dont J-F Irigoyen faisait encore tout récemment mine d'annoncer l'ouverture en 2022, est aujourd'hui remis en cause par lui, et "renvoyé aux calendes grecques" (comme le souligne le journal local) au prétexte que le projet  de réunir les universités de Bordeaux et Bilbao ne serait "pas finalisé". Hypocritement, J-F Irigoyen feint de se demander si les universités en question sont ou non "toujours intéressées". 
Mais Guy Poulou a raison de pointer la véritable raison de l'enterrement de première classe qui se dessine à l'horizon, en évoquant "le projet quasi-similaire" développé à Biarritz et "poussé par l'Agglomération". Une allusion transparente à la technopole que M. Veunac veut bâtir autour du biomimétisme (sauf que : aucune industrie n'existe dans ce secteur d'avenir relevant encore de la recherche pure, alors que la filière glisse représente des emplois, des investissements et des compétences que la défunte agglomération Sud Pays Basque avait voulu fédérer en amont de son adhésion à l'EPCI unique pour favoriser une dynamique territoriale en faveur de l'emploi et de la diversification de l'économie). 
Un dossier sur lequel tous les maires du Sud Pays Basque s'étaient accordés, autour de Peyuco Duhart ! Qui aurait sans nul doute défendu bec et ongles le projet à Socoa, partie d'un projet plus vaste (Ocean Experiences) dans le cadre duquel des millions d'euros ont déjà, du reste, été investis à Jalday : l'auront-ils été pour rien ?

HONTE
Ce sont bien tout à la fois la ligne politique de Peyuco Duhart, lequel avait invité Manuel de Lara à rejoindre sa liste pour gérer ce dossier, mais aussi l'intérêt général du versant Sud de la nébuleuse littorale (dont le conseil communautaire avait approuvé le projet  à l'unanimité) que J-F Irigoyen piétine allègrement, et sans honte apparente.
Alors même que les industries de la glisse licencient, et que l'économie locale est menacée à terme par la piètre qualité des eaux de baignade - du fait de son impéritie (une centaine de journées sont marquées chaque année par des rejets directs d'eau usée dans la baie en raison de déversoirs inadaptés, d'après le dernier rapport de Suez) - le maire de Saint-Jean-de-Luz dédaigne soutenir un centre d'innovation destiné à travailler en partenariat avec les entreprises et à délivrer la région de sa dépendance exclusive au tourisme !
M. le Maire ne craint pas de laisser dire par le journal local que le projet universitaire de Socoa (il "nage dans l'incertitude") est très probablement caduc, alors qu'il a promis le contraire (le 14 mars 2019 dans un article virulent inséré dans SUD OUEST où il s'exprimait conjointement avec Jean-René Etchegaray) et que les dirigeants de l'Agglomération doivent encore, paraît-il, faire "le point sur ce dossier" (Quand ? à la Saint Glin-Glin ?) avec les présidents des universités de Bordeaux et Bilbao. Il n'a pas peur, non plus, de laisser entendre que, "plus prosaïque" (sic) que d'autres, il préfère à la création de ce pôle de recherche et d'enseignement supérieur  le maintien des "associations locales" hébergées au rez-de-chaussée du Fort (comme on sait, l'une d'entre elles lui tient particulièrement à coeur).
On en a honte pour lui.

lundi 18 novembre 2019

DECHETS ET EAUX SALES : "TARTUFFES" ET "VERITES QUI FÂCHENT"



BILLET DU 18 NOVEMBRE
Commentaire de la presse déchaînée

DECHARGES A CHARGE
On a vu comment M. le Maire et le groupe Herri Berri s'écharpaient par la voie de communiqués et autres publications en ligne, depuis des semaines, sur le sujet des déchets inertes et de leurs dépôts (sauvages ou non) sur le territoire Luzien. Certains sont allés jusqu'à faire tout récemment de savantes estimations des tonnes de gravats excavés de futurs (et hypothétiques) chantiers à venir et ont inséré sur les réseaux sociaux des vues satellitaires signalant telle ou telle anomalie. 
Dans ce contexte, notre premier magistrat, accusé de laisser s'accumuler des décharges illicites,  s'est étranglé de rage à plusieurs reprises et quelques amabilités (sic) ont été formulées de part et d'autre. Mais sans qu'aucune solution au problème ne soit avancée par l'une ou l'autre des parties...


DECIDEURS LUZIENS INERTES ?
La querelle a fait beaucoup de bruit "médiatique".  Mais les membres de la majorité municipale sortante et les Abertzale Luziens, qui sont, les uns comme les autres, représentés au Conseil de l'Agglomération, ne peuvent ignorer qu'en toile de fond, c'est  la question d'une décharge (tout à fait légale, celle-ci) qui nous est posée. 
Responsable du dossier, Mme Bisauta (présidente de "Bil Ta Garbi" et déléguée à la transition écologique) évoque d'ailleurs aujourd'hui dans SUD OUEST, la dizaine de sites potentiels susceptibles d'être ciblés par la CAPAB sur le territoire basque pour mettre fin au "scandale" pointé par les entreprises, qui estiment que "le déficit de stockage et de traitement des terres d'excavation" est de 46% en Pays Basque, où le problème serait pendant depuis au moins quinze ans. Ceux qui dénoncent à cor et à cri les dépôts sauvages veulent-ils signifier qu'ils sont favorables à ce qu'une décharge soit implantée à Saint-Jean-de-Luz (où se trouve selon toute vraisemblance - mais sinon, on aimerait en avoir le coeur net - l'un des sites mentionnés) ou veulent-ils que la question, traitée à l'échelle de l'EPCI, soit résolue par un enfouissement réalisé ailleurs ? Nos décideurs ont-ils les oreilles qui saignent quand ils entendent dire par la fédération du BTP que  "les élus, en particulier [ceux] du littoral, doivent arrêter de jouer les Tartuffes" ?
Toujours est-il que le public n'a pas entendu parler jusqu'ici des pressions que la commune de Saint-Jean-de-Luz subirait pour accueillir une plateforme de stockage des déchets inertes et que les Luzien(ne)s ne savent pas du tout ce que proposent à ce sujet les deux acteurs qui s'invectivent sur le sujet depuis des jours ; voilà qui montre quelle a été la profondeur du débat...




LA FAUTE DES AUTRES
Il aura donc fallu un article inséré dans notre quotidien régional, décidément "très pointu" ces temps-ci, pour apprendre que la traçabilité des déchets mise en oeuvre depuis peu par l'agglomération de Pau ne l'est pas du tout en Pays Basque, et que le syndicat "Bil Ta Garbi" se trouve face à un volume considérable (100 000 tonnes de déchets par an) sans solution légale de stockage ! C'est "le pavé dans la marre" (suivant l'expression de SUD OUEST) qu'ont voulu lancer les responsables de la fédération départementale du BTP soucieux de "rétablir des vérités qui fâchent" et interviewés par le journal. Encore imputent-ils une partie de la responsabilité du problème aux sous-traitants espagnols, qui déverseraient les déchets à la mer. 
Voilà qui rappelle "les explications"  données localement à tous ceux qui dénoncent la qualité excécrable des eaux de baignade (un problème de santé publique mais aussi de qualité de vie qui pourrait avoir en outre un impact économique à terme). Les communes du bassin versant de la Nivelle et l'Agriculture sont régulièrement désignées comme coupables, alors que la Ville de Saint-Jean-de-Luz est elle-même dans l'incapacité d'éviter, depuis des décennies, de rejeter une partie de ses eaux sales (provenant des réseaux unitaires) dans la baie, ceci faute de réservoirs suffisants et d'une politique d'assainissement sérieuse !

Les Socialistes (très critiques du bilan des sortants, lesquels en sont encore à se défausser sur l'Agglomération, auxquels ils ont opportunément refilé le bébé après des années d'inaction) seront attentifs aux intentions des forces politiques décidées à se présenter au suffrage des Luzien(ne)s en matière de gestion des déchets et d'assainissement et  maîtrise des eaux. Ce ne sont en effet pas des questions annexes mais des options cruciales pour (re)faire de notre commune "une ville plus Aimable: écologique, solidaire et moderne". Qu'ils voudront mettre en avant dans le "Nouvel élan" impulsé par de M. de Lara et son projet co-construit avec "les Gens".

samedi 16 novembre 2019

DEUX LIÈVRES LÉGITIMÉS


Billet d'Humeur et d'Humour du 13 novembre 2019


INACTION MUNICIPALE ET ENQUÊTE SUR LE PLU
La presse locale se fait aujourd'hui encore l'écho de la campagne menée depuis quelques semaines par Herri Berri sur la gestion des déchets inertes par la Ville de Saint-Jean-de-Luz et expose d'autre part une partie des arguments au nom desquels le groupe abertzale s'apprête à prendre position contre le nouveau PLU (à propos duquel une enquête publique est en cours) "lors du prochain conseil municipal, le 13 décembre" (sauf que la question n'est pas à l'ordre du jour de ce CM, persifle M. le Maire dans une réponse publiée ce 14 novembre) . C'est aussi, selon SUD OUEST, l'occasion pour les opposants de "dénoncer l'inaction de la majorité" face aux dépôts sauvages.



DEUX TAS DE DETRITUS BIEN IDENTIFIES
Dénonçant, avec raison, l'existence des dits dépôts sauvages, Herri Berri aurait recensé au total plusieurs dizaines d'infractions manifestes sur le territoire communal, ce que reprend en titre SUD OUEST - mais le quotidien ne cite toutefois que deux exemples, ceux-là mêmes qui sont donnés par l'élu Alain Duclercq (à Fagosse et Chantaco). La Mairie répond qu'aucune "décharge illégale" n'est tolérée par elle et que les points noirs  signalés sont, au Nord de la ville : un terrain privé géré par une entreprise de construction y entreposant quelques matériels (et matériaux) ; au Sud : une aire de stockage transitoire ouverte avec l'autorisation de la DREAL. Qui faut-il croire dans ces conditions ? Le journal nous le dit.

DEUX GROS LIEVRES
Intrigué, SUD OUEST a en effet été voir sur place le "petit lièvre, bien maigre" (dixit la Ville) soulevé par Herri Berri ou plutôt : "par les services de l'Etat", d'après le journal. Et le quotidien, suite à son investigation, de donner tort au Maire car "n'importe quel quidam", selon lui, "verra bien une zone de dépôt sauvage" sur le chemin de Dolareta ! 
Cette fois, l'arbitrage du match entre M. le Maire et Herri Berri semble très défavorable à l'Exécutif local. D'autant que l'Etat, dans le cadre de la procédure de révision du PLU, a fait modifier le projet initial de la commune de toucher au classement en "zone naturelle" de la parcelle incriminée (située dans un espace protégé proche du littoral) afin de la rendre urbanisable. 
Ce sont donc deux lièvres (plutôt dodus) qui ont bel et bien été levés à Chantaco.

DES CONVERGENCES MAIS UN DOUTE
Partageant les préoccupations écologiques de nos collègues d'Herri Berri, nous leur saurons gré, comme la plupart des Luzien(ne)s d'avoir alerté l'opinion sur un problème de fond, auquel il faudra bien répondre dans l'avenir d'une manière plus efficace... 
Par ailleurs, nous estimons comme eux que l'application du droit au logement doit donner tant que possible aux locaux l'opportunité  de trouver une résidence principale. 
Mais cette priorité indiscutable implique de produire davantage de logements (à destination de résidences principales et non de résidences secondaires) et nous comprenons donc mal le raisonnement les conduisant à vouloir minorer les objectifs en ce domaine...

INJUSTICES ECOLOGIQUE ET SOCIALE sont, pour nous, liées. C'est pourquoi la volonté de lutter contre l'artificialisation des sols et l'exigence de politiques d'assainissement et de transport plus intelligentes et ambitieuses ne doivent pas, pensons-nous, se faire au détriment du parcours résidentiel des classes moyennes. La loi donne d'ailleurs un cadre permettant de réussir à donner un toit aux générations nouvelles sur un espace contraint : c'est le principe (mis en avant par M Gayssot, promoteur de la loi SRU en 2000) de la densification de l'existant : à manier, certes, avec mesure, mais très préférable dans tous les cas à la prolifération urbaine encouragée en Pays Basque ces dernières décennies - malgré le cadre légal évoqué ci-dessus, longtemps bafoué, les SCOT et autres plans d'urbanisme - qui a dévasté les paysages, saturé les infrastructures et réduit comme peau de chagrin, en terre luzienne, le foncier encore disponible, sans éviter à la commune de se vider de ses habitants !


QUANT AUX GRAVATS DU PARKING FOCH
Nous doutons qu'il soit très opportun (comme semble le faire Herri Berri, pourtant hostile tout comme nous à ce funeste projet) d'anticiper le creusement de ces stationnements souterrains très contestés au point de calculer le volume des déchets de chantier à enfouir. Car la @Gauche Luzienne espère encore que le trou sur le port si cher à la municipalité sortante n'y sera, en définitive, jamais foré ! Soit que l'Etat sorte de l'ambiguité à propos de cette construction en zone partiellement inondable, que des recours aboutissent ou que la Raison reviennent aux décideurs, ce parking doit être mis ailleurs. D'où la nécessité d'une alternance qui en donnerait la garantie.

MUNICIPALES 2020 : LONESOME COW BOY ?



Billet d'humour du 16 novembre

Les Luzien(ne)s les plus concerné(e)s par la vie politique locale auront pris note, aujourd'hui, des commentaires de Laurent Blanquer après la parution de l'(excellent) article d'anticipation inséré dans l'édition d'hier de SUD OUEST, à propos duquel nous avons livré ici, dans un autre article, nos propres remarques.



M. Blanquer, qui est connu pour être le bras droit (au Pays Basque du moins) de notre député (M. Bru, du Modem, élu avec le soutien de LREM) brûlerait, dit-on, d'entrer au conseil municipal de Saint-Jean-de-Luz, dans les fourgons de la majorité sortante. La rumeur enfle en tout cas de sa présence possible sur la liste de Jean-François Irigoyen en mars 2020, et du soutien que "les Macronistes locaux" apporteraient de ce fait au Maire sortant (a priori toujours encarté LR ; un parti que, rappelons-le, Peyuco Duhart avait pour sa part décidé de quitter à l'été 2017).

Mais, tout désireux qu'il soit de briguer les suffrages des habitant(e)s de la cité des corsaires (une intention des plus respectables)  Laurent Blanquer connaît-il la ville à fond, et tous ses citoyen(ne)s ? On peut en douter puisqu'il ne voit pas, a priori, qui sont "les marcheurs de la première heure" que Manuel de Lara déclare avoir "à ses côtés". En tout cas, l'information susciterait "étonnement" et stupeur au sein de son "comité" s'il faut en croire les confidences rapportées par les rédacteurs de la rubrique "Brouillarta", lesquels, maniant l'ironie, suggère qu'en définitive Manuel de Lara, peut-être, "marche seul" !?

Ce n'est pas le cas, et SUD OUEST le sait bien, du reste, qui décrit Manuel de Lara comme étant "candidat aux municipales avec la @Gauche Luzienne" (une remarque très juste) mais n'ignore pas par ailleurs que les Socialistes Luzien(ne)s ont rallié, en soutenant Manuel de Lara, un projet et une équipe transpartisane, fédérée autour d'un projet destiné à rassembler des personnalités issues d'horizons très divers, mais non un candidat investi par telle ou telle force politique.

A l'heure dite, on verra bien, parmi les centristes Luzien(ne)s lesquels marchent du même pas et dans la même direction pour donner "un nouvel élan à Saint-Jean-de-Luz"et lesquels marchent dans l'autre sens, aux côtés du "fidélissime" (sic) assistant parlementaire. Le débat entre les uns et les autres, qui sera probablement très policé (car l'Ouest aquitain, n'est pas le Far West américain) n'en sera pas pour autant inintéressant. Il établira définitivement que Manuel de Lara n'agit décidément pas en solitaire.


vendredi 15 novembre 2019

MUNICIPALES 2020 : RIEN N'EST JOUÉ, MAIS TOUT EST ÉCRIT !

Décryptage
publié le 15/11/19


Tout est dit, ou presque sur les "éventuelles stratégies d'alliance" à Saint-Jean-de-Luz "s'il y avait un second tour" dans l'analyse publiée par le journal de référence local (dès hier après-midi, dans sa version numérique, et ce matin, pour l'édition "papier"). 
Certains lecteurs (certaines lectrices) regretteront sans doute de n'en avoir pas appris davantage sur les programmes des trois candidats, mais ce n'était pas le propos du journaliste, ni sans doute encore le moment : la plupart des acteurs politiques ne veulent pas dévoiler leurs projets trop tôt (question de "marketing") et M de Lara, pour sa part, souhaite associer les citoyen(ne)s directement à l'élaboration de son programme : cette entreprise de consultation est en cours.

HISTORIQUE !
Il est très probable en effet, comme SUD OUEST l'écrit aujourd'hui, qu'un second tour soit nécessaire pour départager les trois listes annoncées en mars 2020. Une telle conjoncture ne s'est plus vue depuis 1995 et les Luzien(ne)s sont dès lors potentiellement en situation de maintenir ou évincer les sortants, aux affaires depuis 25 ans.




REGRETS ET OPTIMISME 
DE LA @GAUCHE LUZIENNE
Nous notons avec satisfaction que le quotidien n'a pas seulement sondé les trois têtes de liste présumées des "trois forces en présence" mais qu'il a aussi sollicité le point de vue de la @Gauche Luzienne en la personne de P-L Vanderplancke. Preuve, s'il en était besoin, que, pour les Socialistes, stratégie d'alliance ne rime pas avec disparition du débat public. C'est même le contraire ! 
SUD OUEST estime d'ailleurs que nous sommes les seuls à "regretter" explicitement que "les oppositions" n'aient pu se fédérer en amont dans le cadre "d'une union transpartisane, pour permettre une alternance". 
Les Socialistes estiment tout autant que les Abertzale - auxquels SUD OUEST attribue cette citation - qu'une alliance doit se faire sur "un programme, des idées". Ils pensent par ailleurs que, dans le cadre du "vrai débat démocratique renouvelé" que Manuel de Lara appelle de ses voeux, "la lecture des projets" sera déterminante en vue de possibles "rapprochements". Mais ils ne voient pas de raisons pour exclure a priori la concrétisation d'une entente avec les mouvances qui, de bonne foi, porteraient des ambitions écologiques, solidaires et modernes (participatives et innovantes). Pour peu que cette alliance soit désirée.

HERRI BERRI NEUTRE ?
A LA RECHERCHE DU LEADERSHIP LOCAL
Pascal Lafitte et ses amis renvoient curieusement dos à dos les candidatures de J-F Irigoyen, maire sortant issu de l'ex UMP, et de M de Lara, centriste allié, entre autres, à la @Gauche Luzienne, qualifiant un peu vite les deux propositions électorales de "listes de droite" (sic). 
S'il nous paraît assez logique que les progrès électoraux des Abertzale les aient porté à souhaiter maintenir une candidature indépendante au premier tour, au détriment d'une union des Gauches voire d'un pacte plus large, nous ne pensons pas que leurs électeurs apprécient tous que les dirigeants du groupe Herri Berri ne veuillent pas choisir clairement entre "virer Irigoyen et écarter de Lara" (ce sont-là leurs mots).
Mais les mots comptent moins que les idées et, sur cette base, nous osons croire que, le moment venu, Herri Berri fera les choix qui s'imposent, préférant le mouvement à l'immobilisme.

LES VALEURS DE MANUEL DE LARA
ET LE NOUVEL ELAN SOUHAITE POUR LA VILLE
Le candidat "centriste" (les guillemets sont portés par SUD OUEST) entend incarner le rassemblement  et se félicite de l'ouverture "à gauche" rendue possible par l'appui que lui donne le PS Luzien. Pour autant, il assume de rassembler sur "des valeurs progressistes, humanistes et sociales" au delà des affiliations et sans idéologie. Une logique que nous partageons : les Socialistes entendent en effet participer sans arrières pensées à l'élaboration puis la mise en oeuvre d'un programme municipal en rupture avec certains des plans conduits par les sortants. Et M. de Lara est de leur point de vue le mieux placé pour impulser "le nouvel élan" que beaucoup souhaitent. Et qui permettrait, notamment, d'empêcher qu'un parking souterrain soit édifié au bord de l'eau dans l'hypercentre, le projet Foch étant remis à plat et co-construit avec les habitant(e)s et usagers.

IRIGOYEN, LE CANDIDAT DU CÔTE OBSCUR
M. le Maire nous fait le coup du premier magistrat "encore au travail, dans les dossiers" mais prépare dans l'ombre sa candidature, puisqu'il confirme qu'il annoncera bien officiellement celle-ci, très prochainement. Soutenu par le parti LR (Les Républicains) et très "vraisemblablement" (écrit SUD OUEST) par le parti LREM, M le Maire, dont certains opposants notent dans l'article publié ce matin qu'il n'a pas "le charisme d'un Peyuco" ne fait ni dans le détail ni dans l'élégance, qualifiant les alliances nécessaires, en Démocratie, pour gagner un scrutin disputé "de petits arrangements minables" !
Un dérapage qui montre sa fébrilité et nous autorise à lui poser cette question : est-il vrai qu'il fasse la tournée des quartiers, avec les services de la Ville et aux frais du contribuable, dans le cadre de sa pré-campagne ? 
Car on nous a assuré de la présence de Jean-François Irigoyen à Chibau Berria pour une réunion publique qui n'est annoncée nulle part, ni dans la presse ni dans les outils de communication en ligne de la Ville. S'y sera-t-il rendu en tant que candidat "invisible" ou en tant que Maire ? Si cette réunion a eu lieu, le procédé nous paraît détestable. 
Mais si ce n'est pas le cas, que M. le Maire le dise et dénonce (à nouveau) une "rumeur lancée par de pseudos lanceurs d'alerte". 
Cette diatribe et cette formule, prononcées mal à propos à maintes reprises et encore tout récemment par lui, de manière infondée, notamment à l'encontre d'experts inquiets de certains travaux d'aménagement comme de son opposition... nous aimerions bien qu'elle soit pour une fois justifiée !

En conclusion, une évidence. "Ce seront les électeurs qui jugeront" ; sur ce point, du moins, tout le monde est d'accord.

lundi 4 novembre 2019

Classé sans suite ?

SUD OUEST revient ce matin sur le courriel ayant été envoyé à tous les élus locaux par un trio de spécialistes intéressés par la villa HARRIET BAITA, à propos d'aménagements intérieurs que la Ville y aurait prévus.
Le journal estime qu'on ne peut reprocher leur démarche à de vrais amoureux du patrimoine.
Néanmoins il répond aussi à la question qui nous avait turlupinée d'emblée et que nous avions posée, y compris publiquement sur les réseaux sociaux. Non, les lanceurs d'alerte n'avaient pas pris langue avec M le Maire, l'adjoint en charge du dossier et les services avant d'en appeler à la mobilisation du conseil municipal.


La @Gauche Luzienne, pour autant, ne regrette pas d'avoir soumis l'affaire au public, puisqu'elle débouche sur un article rappelant tout l'intérêt de l'œuvre de M Prunetti, architecte. Et que la municipalité tout en déplorant "le fond et la forme" de l'alerte semble assumer une posture rassurante. Quelques Pettos ayant émaillé parfois son action récente en matière de valorisation du patrimoine, nous aurions tort de ne pas être très vigilants.

vendredi 1 novembre 2019

MUNICIPALES 2020 : UNE VÉRITE QUI DÉRANGE

Billet du 31 octobre 2020
Retrouvez aussi la @Gauche Luzienne sur Twitter

*


Notre appel au rapprochement avec MANUEL DE LARA et au soutien à sa candidature, dans l'optique d'un large rassemblement autour d'un projet municipal à
construire avec les citoyens pour changer la
ligne politique suivie à Saint-Jean-de-Luz
depuis des années et renouveler - enfin ! la
vie politique locale a suscité une réponse
positive du candidat centriste... mais a
provoqué par ailleurs l'irritation
de  la droite conservatrice.
(nous reproduisons ci-après la réponse de M. de Lara)
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Nous avons déjà dénoncé ici les propos très
excessifs du Maire sortant de Saint-Jean-de-Luz,
qui n'hésite pas à qualifier de "traître" une personnalité
non encartée ayant fait le choix d'une démarche ouverte et
co-constructive, mais oublie au passage son "propre" passé (très)  récent de candidat opposé à son "propre" camp (et à M Juzan, le candidat historique de la Droite) et ayant porté les couleurs du parti UDI lors des dernières élections départementales.
(J-F Irigoyen est pourtant un Maire "étiqueté" UMP/LR).

Les habitant(e)s de Saint-Jean-de-Luz croisés
ce matin alors que les militants de la @Gauche Luzienne
tractaient (en compagnie d'un ami "New Yorkais" ? s'il faut en croire un certain organe satirique local) se sont émus par ailleurs d'une attaque violente du dit journal contre le candidat M. de Lara.
Car ce sont ses origines espagnoles, son métier et même... son style de vêtements qui ont été moqués avec une élégance toute relative ! par l'ami palmé d'une certaine marquise - le pseudonyme d'un gérontocrate local et plumitif Biarrot très prompt à déplorer l'âge avancé du trio formé par les représentants socialistes luziens. D'aucuns élus de la "vieille" droite locale, s'étant empressés de faire de la publicité à cet article "de fond" et d'une très rare impertinence ? ont implicitement établi que le point de vue de l'hebdomadaire en question était partisan, sinon drôle.

Cette attaque en règle ne nous a pas choqués, contrairement à
certains lecteurs, très déroutés de nous voir pris pour cibles. C'est
pour nous le signe que la candidature de Lara inquiète, comme les conséquences de son esprit d'ouverture, que le rapprochement avec le PS luzien illustre fort bien. J-F Irigoyen et ses auxiliaires tiennent à nous décrire comme des personnes intéressées. 
C'est très révélateur : mais peut-être avant tout de leurs propres penchants ?
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Le mouvement contre l’immobilisme 
Réaction et commentaires de Manuel de LARA au communiqué de presse des élus de la @Gauche Luzienne appelant à soutenir sa candidature pour les élections municipales des 15 et 22 mars 2020



Lors de sa déclaration de candidature le 26 septembre 2019, Manuel de LARA précisait « Homme du centre, non encarté, je continuerai à rassembler autour d’un socle de valeurs progressistes, humanistes et sociales, des femmes et des hommes qui partagent l’aspiration d’une démocratie plus participative, plus directe et plus concrète, aux services des Luziens… ». Le nouvel élan que Manuel de LARA souhaite donner à SAINT-JEAN-DE-LUZ sera porté par une équipe de femmes et d’hommes nouveaux car issus pour la plupart d’entre eux des courants de pensées centriste, socialiste, gaulliste et rassemblant les défenseurs de la langue et de la culture basque pour construire un nouveau projet qui assume, avec conviction, l’exercice du pouvoir partagé, entre les élus et les Luziens. 
A la lecture du communiqué de presse des élus de la @Gauche Luzienne, Manuel de LARA déclare : 
« Je me félicite de la décision des militants et des élus de la Gauche Luzienne d’appeler, en dépassant les clivages partisans, à rassembler toutes les forces vives au service de la co-construction d’un PROJET MUNICIPAL MODERNE ET RÉNOVÉ que nous présenterons avec mon équipe dans les prochaines semaines pour donner un NOUVEL élan à Saint-Jean-de-Luz tout en préservant L'IDENTITÉ DE CHACUN DE NOS QUARTIERS… 
Ensemble nous développerons des réponses concrètes aux attentes des Luziennes et des Luziens. » « Ce premier soutien, loin des étiquettes politiques qui n’ont pas leur place dans la gestion municipale, consolide notre mouvement contre l’immobilisme » souligne Manuel de Lara.