Billet du 31/10/18
La une du quotidien régional, dans sa livraison de ce Mercredi 31 octobre, devrait peut-être interpeller la majorité municipale Luzienne. Qu'est devenue, en effet, dans le "grand projet de Ville" que prétendaient porter notre maire et son équipe, la promesse de réaliser une maison des Seniors?
Tour à tour désignés comme "les phares de la mandature", ni le pôle culturel et encore moins la rénovation urbaine dite "de l'îlot Foch" ne satisfont ceux des électeurs qui avaient pris cette promesse au sérieux (mais à vrai dire, on sait depuis Jacques Chirac que seuls ceux qui y croient sont engagés par certains discours électoraux prodigués avec cynisme).
La Mairie pratique désormais le silence radio sur cette question, et J-F Irigoyen ne l'a pas évoquée dans son récent interview à Sud Ouest sauf pour mentionner une "étude en cours" . Une de plus ? Le sujet n'est presque jamais repris par les médias, quand nous même l'abordons en public. Il est pourtant crucial dans une commune qui vieillit encore plus rapidement que la population générale mais où les bonnes conditions de vie permettent à un grand nombre de jeunes retraités de devenir progressivement moins jeunes... pour avoir enfin la chance d'entrer dans le quatrième âge en (relative) bonne santé !
Car le maintien à domicile a forcément ses limites. Pour le grand âge, des structures de type foyer-logement ou EHPAD sont nécessaires et d'autant plus coûteuses quand on laisse à l'initiative privée le monopole en la matière.
Le fond du problème pour expliquer le renoncement à toute action rapide en ce domaine c'est probablement l'absence de moyens financiers caractérisant la commune. De récents investissements dispendieux et quelques passifs (on se souvient notamment de l'affaire de la grande médiathèque) réduisent en effet très significativement ses marges de manoeuvre malgré la mise en vente du patrimoine public réalisée ou à venir (l'espace Jaulerry, notamment).
Gouverner, c'est en effet choisir. Or, l'Exécutif marque sa préférence pour les grands projets immobiliers (publics ou privés) sans percevoir que les citoyens, au quotidien, aimeraient aussi des investissements plus discrets mais au moins aussi utiles (dans l'entretien des voiries, l'hébergement des anciens)... et ne nous dit pas s'il songe encore à une maison pour le quatrième âge sur le site de l'îlot Ferry ni surtout quand un tel projet pourrait se concrétiser. Une question que nous nous posons depuis longtemps mais que nous allons probablement devoir formuler en conseil municipal pour obtenir quelque éclaircissement.
Il va sans dire que nous, socialistes, militons pour une structure d'accueil publique, et que cette réalisation nous semble plus urgente que l'éventuel agrandissement de la médiathèque, malgré l'intérêt, à long terme, d'une telle proposition. Car la ville a déjà deux grands programmes culturels à finaliser (le centre du patrimoine des Recollets, et Harriet Baita).
pages REVUES DE PRESSE ET OPINION
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mercredi 31 octobre 2018
dimanche 28 octobre 2018
Le maire répond enfin sur le projet Foch : et c'est n'importe quoi !
Billet du 28 octobre
J-F Irigoyen persiste et signe dans Sud Ouest (édition d'hier) et ne renonce à rien de son projet de rénovation urbaine sur, sous et autour de l'îlot Foch.
Répondant avec quelques jours de delai, et sans la citer, à la prise de parole de la Gauche Luzienne, il assure que nous disons : "n'importe quoi".
Puisque "Son" parking ne serait pas en zone inondable. Nous chercherions selon lui (dans quel but ? nous l'ignorons) "à faire peur".
En réalité nous ne savons pas si le parking sera en zone rouge (car tout dépendra de son emprise définitive !) mais avons critiqué son implantation probable à proximité immédiate de la zone rouge, réputée inconstructible sauf démolition-reconstruction. Comme aussi, par ailleurs, l'avancée des constructions vers le front d'eau (un aspect du projet immobilier longtemps dissimulé). C'est que, justement, le projet de PPRI prévoit de traiter les zones vertes soumises à un faible aléa - et donc inondables malgré tout - comme des zones rouges, en tout cas dans le secteur en cause.
En clair : la zone inondable déborde largement la zone rouge et le risque est très grand dans tout le quartier proche du port et des halles.
Ceci est d'autant plus vrai que les scénarios tenant compte d'une élévation probable du niveau de la mer et des quantités précipitées en raison du changement climatique en cours ne sont pas étayés par une évaluation scientifique prédictive - impossible à faire - mais sur des normes réglementaires fixées en vertu du principe de précaution.
Répondant avec quelques jours de delai, et sans la citer, à la prise de parole de la Gauche Luzienne, il assure que nous disons : "n'importe quoi".
Puisque "Son" parking ne serait pas en zone inondable. Nous chercherions selon lui (dans quel but ? nous l'ignorons) "à faire peur".
En réalité nous ne savons pas si le parking sera en zone rouge (car tout dépendra de son emprise définitive !) mais avons critiqué son implantation probable à proximité immédiate de la zone rouge, réputée inconstructible sauf démolition-reconstruction. Comme aussi, par ailleurs, l'avancée des constructions vers le front d'eau (un aspect du projet immobilier longtemps dissimulé). C'est que, justement, le projet de PPRI prévoit de traiter les zones vertes soumises à un faible aléa - et donc inondables malgré tout - comme des zones rouges, en tout cas dans le secteur en cause.
En clair : la zone inondable déborde largement la zone rouge et le risque est très grand dans tout le quartier proche du port et des halles.
Ceci est d'autant plus vrai que les scénarios tenant compte d'une élévation probable du niveau de la mer et des quantités précipitées en raison du changement climatique en cours ne sont pas étayés par une évaluation scientifique prédictive - impossible à faire - mais sur des normes réglementaires fixées en vertu du principe de précaution.
La carte des hauteurs d'eau d'après le PPRL
(librement consultable en ligne)
Nous connaissons le dossier, M le Maire aussi (et sans nul doute, encore mieux). De notre point de vue, il choisit d'avoir pour ligne une imprudence délibérée.
Toujours sans disposer d'aucun sondage du sous-sol qu'il entend forer.
Quel aplomb ! Pour ne rien dire de ses commentaires sur le niveau d'information de ses opposants. Car qui, sinon lui, a tout fait pour leur dissimuler le contenu exact du projet?
La carte des aléas d'après le PPRI provisoire (là encore, disponible en ligne). Pour être creusé hors secteur évidemment inondable le parking devra se trouver sous le talus de la gare et du monument aux morts, sans déborder ni vers l'avenue Larramendy ni vers l'actuel rond-point de-Lattre-de-Tassigny (lequel est censé être rayé de la carte).
On relèvera que le bâtiment construit sur la friche "mord" sur la zone inondable (sur le vert, s'agissant de son extension sur un actuel terrain nu, l'espace Jaulerry) et se situe pour le reste en zone rouge, où la construction est possible en cas de démolition préalable.
Ce qui nous interroge depuis des années : construire sur la place Jaulerry, recouverte par un "aléa faible" sera-t-il autorisé par l'Etat ?
[article illustré et remanié le 29]
mercredi 24 octobre 2018
RENOVATION DU CENTRE, L'HEURE DE VERITE
BILLET DU 24/10/18
UN PROJET RATE
Tout a été dit sur ce projet pharaonique mais mal financé et dangereux, dont la Gauche Luzienne estime qu'il faudrait le repenser complètement. Se contenter de verdir la moitié de la dalle bétonnée ne changerait rien, en effet, aux vices d'un projet qu'elle condamne pour deux raisons :
- il n'a pas été défini dans la concertation ni la transparence
- il n'est pas compatible avec le développement durable.
UNE ALERTE MEDIATIQUE
Nous avons expliqué à Sud Ouest en quoi l'opération serait anachronique et dangereuse (édition de Lundi) et
nous y revenons plus longuement dans notre troisième édition de
LA LETTRE DES ELUS.
DES RESPONSABILITES A ASSUMER
La balle est dans le camp de M le Maire.
Il s'apprête sans doute à commettre une erreur historique d'autant plus dommageable qu'une bonne part de la population ne comprend pas ses priorités et s'étonne que la majorité municipale ait abandonné certaines promesses électorales : maison des seniors, parkings relais [à cet égard, la commune vient enfin d'annoncer, en juillet 2019, le lancement d'études de faisabilité, ce qui n'augure pas d'une réalisation rapide, malgré les promesses : un effet d'annonce est recherché à l'évidence à la veille des élections municipales, mais la municipalité n'a toujours pas tranché entre dissuasion et entassement des automobiles dans de grands trous forés en coeur de ville ! NOTE DU 26/07/19] etc.
Commentaire ajouté le 03/02/2020
A cette erreur, lourde d'impacts néfastes, par ailleurs, sur les finances de la Ville (car le prestataire privé mettra des années à se rembourser, sans payer de redevance à la commune, s'il lui faut creuser plusieurs niveaux en zone inondable comme la mairie le souhaite) s'en sont ajoutées d'autres : notamment le non financement du pôle culturel (ni la question des frais de fonctionnement ni celle du stationnement n'ont été correctement anticipées, pas plus d'ailleurs que la fermeture de toutes les salles de spectacle "en dur" pour un temps indéterminé). Quant à l'activité de séminaire que la ville comptait lancer et auto-financer en vendant une partie des locaux qu'elle détenait à la Pergola : seuls les travaux pris en charge par l'hôtelier sont en cours, la commune n' ayant encore fait aucun plan pour développer son fameux "centre de congrès" mais les six millions engrangés par la vente d'un bien public ayant disparu dans le gouffre de la dette.
UN PROJET RATE
Tout a été dit sur ce projet pharaonique mais mal financé et dangereux, dont la Gauche Luzienne estime qu'il faudrait le repenser complètement. Se contenter de verdir la moitié de la dalle bétonnée ne changerait rien, en effet, aux vices d'un projet qu'elle condamne pour deux raisons :
- il n'a pas été défini dans la concertation ni la transparence
- il n'est pas compatible avec le développement durable.
UNE ALERTE MEDIATIQUE
Nous avons expliqué à Sud Ouest en quoi l'opération serait anachronique et dangereuse (édition de Lundi) et
nous y revenons plus longuement dans notre troisième édition de
LA LETTRE DES ELUS.
DES RESPONSABILITES A ASSUMER
La balle est dans le camp de M le Maire.
Il s'apprête sans doute à commettre une erreur historique d'autant plus dommageable qu'une bonne part de la population ne comprend pas ses priorités et s'étonne que la majorité municipale ait abandonné certaines promesses électorales : maison des seniors, parkings relais [à cet égard, la commune vient enfin d'annoncer, en juillet 2019, le lancement d'études de faisabilité, ce qui n'augure pas d'une réalisation rapide, malgré les promesses : un effet d'annonce est recherché à l'évidence à la veille des élections municipales, mais la municipalité n'a toujours pas tranché entre dissuasion et entassement des automobiles dans de grands trous forés en coeur de ville ! NOTE DU 26/07/19] etc.
Commentaire ajouté le 03/02/2020
A cette erreur, lourde d'impacts néfastes, par ailleurs, sur les finances de la Ville (car le prestataire privé mettra des années à se rembourser, sans payer de redevance à la commune, s'il lui faut creuser plusieurs niveaux en zone inondable comme la mairie le souhaite) s'en sont ajoutées d'autres : notamment le non financement du pôle culturel (ni la question des frais de fonctionnement ni celle du stationnement n'ont été correctement anticipées, pas plus d'ailleurs que la fermeture de toutes les salles de spectacle "en dur" pour un temps indéterminé). Quant à l'activité de séminaire que la ville comptait lancer et auto-financer en vendant une partie des locaux qu'elle détenait à la Pergola : seuls les travaux pris en charge par l'hôtelier sont en cours, la commune n' ayant encore fait aucun plan pour développer son fameux "centre de congrès" mais les six millions engrangés par la vente d'un bien public ayant disparu dans le gouffre de la dette.
vendredi 19 octobre 2018
FOCH ET LES INVARIANTS, POUR NOUS : C'EST TOUJOURS NON !
Billet du 19 octobre 2018
Il est invraisemblable de constater comment, à ce jour, la question de la rénovation du centre-ville reste mise sous le boisseau (lire à ce propos la page thématique ci-contre, "URBANISME/Une concertation qui dérape" ou notre page Facebook @gaucheluzienne).
La concertation réglementaire est en effet achevée (une concertation obligatoire, donc, et dont il n'y a pas lieu de "remercier" les autorités édilitaires comme LREM a cru bon de le faire bruyamment dans la presse).... mais personne ne semble pressé d'en faire le bilan.
Un bilan qui n'a pourtant rien, semble-il, du Triomphe auguré par la municipalité, puisqu'on nous dit que 70% des commentaires ou remarques seraient critiques voire hostiles au projet de nouvel
îlot Foch ! Comme nous le sommes nous-même, et ceci pour des raisons maintes fois exposées.
Or, que voyons nous ? Des "opposants" (sic) qui jugent pourtant le projet convenable, proposent des solutions prétendument alternatives mais qui conservent tous les principes imposés avant la concertation par la Mairie : à savoir, le creusement d'un vaste parking, des constructions sur toute la friche Lamerain et au delà, y compris sur l'espace Jaulerry. Plus une immense dalle de béton remplaçant les voiries ! Et au total un projet qui ne respecte ni l'identité de la Ville ni la logique de développement durable que Saint-Jean-de-Luz est censée appliquer.
Pire, voilà qu'on polémique à présent sur le caractère inondable d'autres secteurs de la ville, en cours d'urbanisation et en périphérie. Mais le secteur Foch, très vulnérable, est lui en plein coeur de l'agglomération et au beau milieu de la zone rouge : comment dans ces conditions ne pas s'opposer à des constructions in situ si l'on s'émeut par ailleurs des risques d'inondation à Chantaco ? Il y a là pour nous une erreur d'appréciation et nous relevons sur notre page Facebook à quel point il y a des degrés dans l'enfer... car le projet Foch et pour nous plus dangereux et nuisible que celui du lotissement "Errota Zahar". Ne pas le dire publiquement serait irresponsable!
jeudi 11 octobre 2018
URBANISME : LA FACE OBSCURE
COMMENTAIRE AJOUTE LE 13/10
Nous nous félicitions tout récemment du virage pris par la Ville en matière de politique du logement. Amorcée par Peyuco Duhart, cette nouvelle ambition plus ostensiblement favorable à la mixité sociale commençait en effet à porter ses fruits et contribuait, dès la fin de l'année dernière à enrayer le déclin démographique luzien, une tendance de long terme, désolante pour notre cité... Nous aurions, bien sûr, souhaité pour notre part encore plus d'efforts en la matière mais avons approuvé concrètement les opérations portées par la Commune (Trikaldi, Ducontenia, etc.) sans chipoter. Pour tout dire, nous redoutions que Jean-François Irigoyen ne soit amené à conduire une autre politique (en phase avec ses déclarations sur la surtaxe des résidences secondaires) . Mais le lancement prochain d'une opération favorisant la mixité sociale à Karsinenea et l'intention de M le Maire de modifier le règlement du PLU nous ont rassuré. Nous l'avons admis lors du dernier Conseil Municipal et avons acté les progrès accomplis tous ces derniers temps dans le domaine du logement social. Nos lecteurs les plus assidus se souviendront que nous évoquions à ce propos, dans nos publications, "la face "éclairée" de la politique d'urbanisme municipale.. Las, il en est une autre, beaucoup plus sombre : le projet de rénovation du centre-ville continue de susciter notre opposition et nous ne voyons pas qu'il soit possible de corriger ses défauts sans le remettre à plat totalement. De ce point de vue, les amendements proposés par certains nous semblent quelque peu dérisoires et nous n'admettons pas, par ailleurs, que la population ne soit consultée qu'après-coup, une fois prises toutes les grandes décisions !
Billet du 11 octobre 2018
Le journal d'aujourd'hui reproduit le texte du communiqué de presse que nous avons rédigé après la présentation en fanfare ce lundi, par le groupe Herri Berri, d'un contre projet pour l'îlot Foch.
Nous sommes certes heureux de voir que le projet de rénovation porté par la mairie subit de facto de sévères critiques de la part de l'autre groupe d'opposition. Constructives ou non, ces remarques montrent que nous avons raison de dire, même seuls, que le projet "ne convient pas" . Mais trois problèmes surgissent de notre point de vue :
1. Publier un contre-projet en prétendant qu'il pourrait inspirer une révision utile du projet municipal c'est laisser croire en la sincérité du processus de concertation. Or cette garantie indispensable à l'existence d' un dialogue "responsable" n'existe pas à nos yeux.
2. Laisser supposer que les citoyens ont le choix entre deux solutions alternatives, c'est aussi fausser la réflexion en ne permettant pas que soient examinés certains points qui font consensus entre majorité et opposition abertzale (vente de l'espace Jaulerry à un privé et constructions dessus par exemple) et donc confisquer en partie le débat. Une vraie démarche de démocratie participative nous semble nécessaire pour que la population puisse imaginer l'avenir de sa ville et non prendre acte du projet des élus - que ces derniers n'ont pas, du reste, présenté à leurs mandants lors du dernier scrutin municipal !
3 Formuler des critiques raisonnables (nous les partageons) et dire que l'on veut des arbres revient à pratiquer le "Green Washing" si par ailleurs on soutient qu'il ne faut pas tout remettre à plat. Comment verdir, en effet, une dalle en béton désactivée ? Comment ne pas couler cette dalle si un parking est creusé, qui nécessite un couvercle ? La rénovation du centre-ville proposée par la mairie ne peut être seulement amendée. Un léger toilettage ne peut corriger, en effet, les défauts d'un plan mal conçu. C'est bien la pertinence des invariants imposés dès l'origine qu'il faut interroger.
Nous sommes certes heureux de voir que le projet de rénovation porté par la mairie subit de facto de sévères critiques de la part de l'autre groupe d'opposition. Constructives ou non, ces remarques montrent que nous avons raison de dire, même seuls, que le projet "ne convient pas" . Mais trois problèmes surgissent de notre point de vue :
1. Publier un contre-projet en prétendant qu'il pourrait inspirer une révision utile du projet municipal c'est laisser croire en la sincérité du processus de concertation. Or cette garantie indispensable à l'existence d' un dialogue "responsable" n'existe pas à nos yeux.
2. Laisser supposer que les citoyens ont le choix entre deux solutions alternatives, c'est aussi fausser la réflexion en ne permettant pas que soient examinés certains points qui font consensus entre majorité et opposition abertzale (vente de l'espace Jaulerry à un privé et constructions dessus par exemple) et donc confisquer en partie le débat. Une vraie démarche de démocratie participative nous semble nécessaire pour que la population puisse imaginer l'avenir de sa ville et non prendre acte du projet des élus - que ces derniers n'ont pas, du reste, présenté à leurs mandants lors du dernier scrutin municipal !
3 Formuler des critiques raisonnables (nous les partageons) et dire que l'on veut des arbres revient à pratiquer le "Green Washing" si par ailleurs on soutient qu'il ne faut pas tout remettre à plat. Comment verdir, en effet, une dalle en béton désactivée ? Comment ne pas couler cette dalle si un parking est creusé, qui nécessite un couvercle ? La rénovation du centre-ville proposée par la mairie ne peut être seulement amendée. Un léger toilettage ne peut corriger, en effet, les défauts d'un plan mal conçu. C'est bien la pertinence des invariants imposés dès l'origine qu'il faut interroger.
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LE TEXTE ENVOYE A LA PRESSE
Communiqué :
Les élus socialistes luziens invitent la population à peser directement sur les décisions concernant la rénovation du centre-ville et à ne pas accepter que la concertation sur l'îlot Foch se réduise à une partie de ping pong médiatique entre le projet porté par la Ville et le contre-projet du groupe abertzale, favorable à l'opération dans son principe. Ils rappellent leur opposition à la couverture de l'esplanade du port par une dalle de béton et au creusement sur le site d'un vaste parking, récusent les invariants imposés par la ville, demandent que la parole soit laissée aux Luziennes et aux Luziens en amont pour que le projet soit défini à partir des vœux des habitants.
dimanche 7 octobre 2018
Foch : s'opposer ou proposer ?
Nous avons suivi de loin l'opération médiatique menée ce samedi par le groupe Herri Berri, qui a présenté un projet alternatif d'aménagement de l'ilôt Foch.
Il y a là matière à se réjouir puisque jusqu'ici les élus abertzale soutenaient que le projet "leur convenait".
Pas tant que cela, au final, sinon ils ne présenteraient pas des contre-propositions.Mais en même temps ils avancent qu'il ne s'agit pas de "tout remettre en cause" et se veulent tout à la fois, responsables et constructifs.
C'est bien là que nos opinions divergent, car nous estimons que notre responsabilité est de dénoncer les fondements de l'opération et les invariants imposés dès le départ par la mairie. Enfin, nous préférons être participatifs plutôt que constructifs. Et aimerions donc que la parole soit laissée aux Luziennes et aux Luziens en amont pour que le projet soit défini à partir des vœux des habitants et non pas laissé au bon plaisir des élus, dont aucun ne peut se targuer d'avoir reçu de mandat clair concernant cette rénovation.
Il y a là matière à se réjouir puisque jusqu'ici les élus abertzale soutenaient que le projet "leur convenait".
Pas tant que cela, au final, sinon ils ne présenteraient pas des contre-propositions.Mais en même temps ils avancent qu'il ne s'agit pas de "tout remettre en cause" et se veulent tout à la fois, responsables et constructifs.
C'est bien là que nos opinions divergent, car nous estimons que notre responsabilité est de dénoncer les fondements de l'opération et les invariants imposés dès le départ par la mairie. Enfin, nous préférons être participatifs plutôt que constructifs. Et aimerions donc que la parole soit laissée aux Luziennes et aux Luziens en amont pour que le projet soit défini à partir des vœux des habitants et non pas laissé au bon plaisir des élus, dont aucun ne peut se targuer d'avoir reçu de mandat clair concernant cette rénovation.
vendredi 5 octobre 2018
UN CLOU CHASSE L'AUTRE ! ET "HARRIET" NOUS FAIT (PRESQUE) OUBLIER FOCH
BILLET PUBLIE LE 1er OCTOBRE 2018
-M. le Maire a présenté aujourd'hui officiellement le projet de centre culturel à Harriet Baïta, et l'édition en ligne du journal Sud Ouest s'en est fait aussitôt l'écho.
-La parution de la dernière mouture de la gazette BERRIAK est par ailleurs imminente....
LE PÔLE DEVOILE
Dans la mesure où Jean-François Irigoyen et son Adjoint chargé des affaires culturelles, Pello Etcheverry,
avaient pris la peine d'informer le groupe socialiste il y a quelques jours et de lui montrer quelques maquettes
(un geste de courtoisie d'autant plus apprécié qu'il n'allait pas de soi au moment où, sur d'autres dossiers, le choix de la majorité a été de nous tenir à l'écart de la réflexion)
nous n'avons pas été totalement pris de court par la communication de la Ville sur le projet de pôle culturel.
Sur le plan architectural, le parti-pris est résolument
moderne : des cubes imbriqués et des transparences renvoyant à la tendance récente observée dans certains quartiers résidentiels proches du lieu d'implantation. L'ensemble évoque bien la destination finale du bâtiment (conçu autour d'une salle de spectacle de 500 places, modulaire) et la structure de celui-ci semble offrir toute la polyvalence et la qualité de services qui avaient été annoncées.
Rappelons que ce projet nous avait séduit d'emblée.
Il répond bien, nous semble-t-il, aux besoins recensés lors des "assises de la culture" (une concertation réussie) et à l'ambition, très légitime à nos yeux, de pérenniser la haute intensité de la vie culturelle luzienne (accueillant notamment, dans un seul lieu, les écoles de théâtre et de musique jusqu'ici dispersées). Le site retenu renforce d'autre part les fonctions urbaines de l'aire centrale de notre agglomération, déjà doté d'un cinéma dynamique, de libraires et galeristes reconnus, et dont il est important croyons-nous de maintenir l'attractivité, y compris dans le domaine culturel. Quant au bâtiment lui-même, il fera face à la façade très contemporaine du commissariat rénové, à un jet de pierre du nouvel hôpital, non loin du nouveau pôle résidentiel Trikaldi et de ses toits-terrasses végétalisés. La question de son intégration paysagère ne se pose donc pas du tout dans les mêmes termes que s'il s'était agi de l'édifier, par exemple, sur l'espace Jaulerry ou dans le coeur du centre
historique !
Nous avons pris acte lors de notre entretien avec M. le Maire et son Adjoint de la volonté de l'Exécutif de "rapatrier" toutes sortes d'activités actuellement localisées aux quatre coins de la commune vers le pôle Harriet Baïta pour disposer des locaux rendus libres à d'autres fins, comme de son intention de redéployer des emplois d'autres services vers la nouvelle structure. Nous n'avons pas de raison de douter de la sincérité de ces volontés, destinées à répondre en partie aux inquiétudes de ceux qui, au moment du vote sur le lancement du projet, avaient estimé que les coûts de fonctionnement risquaient d'être beaucoup trop lourds. Le défi sera de toute manière très difficile à relever puisqu'il s'agit de faire fonctionner un tel vaisseau à moyens constants. Mais nous devons supposer que la majorité, mise en garde par ses opposants comme par des voix discordantes issues de ses propres rangs, a mesuré combien la tâche est ardue et pris toutes ses dispositions pour éviter une éventuelle déconvenue.
Reste que nous remarquons que M. le Maire a qualifié lors de son discours à la presse le programme HARRIET BAÏTA de "projet phare" du mandat, alors que la municipalité décernait jusqu'ici cette couronne au très controversé projet de rénovation urbaine dit de "l'îlot Foch". Il est clair que cette opération-là, beaucoup moins séduisante à notre avis, et dont nous avons dit qu'il faudrait la repenser complètement, tant elle comporte de risques et nous semble mal partie, n'est pas abandonnée... ce que nous déplorons d'ailleurs, mais elle devrait pour le moins subir un grand report dans le temps ! Le fameux parking qu'on veut aujourd'hui implanter sur le port aurait d'ailleurs pu l'être à proximité immédiate d'Harriet Baïta, sous le parc de stationnement gratuit ou sous le fronton, par exemple. En attendant on peut douter que les capacités existantes soient au niveau des nouveaux besoins créés par le pôle.
Pour être en mesure d'apporter dans l'avenir tout notre soutien au développement du pôle culturel il nous faudra regarder demain de très près la hauteur des investissements à consentir (8 millions d'euros suivant le billet édité aujourd'hui, dont au moins 5 serait à la charge de la commune, en fonction des subventions reçues, dont on peut espérer qu'elles seront abondantes vu la pertinence du projet).C'est en effet le flou de la présentation financière (mêlant montants TTC et HT dans un joyeux brouhaha mathématique) qui nous avait conduit à voter contre
le lancement du projet, malgré notre regard positif sur le projet, afin d'obtenir un léger report et une meilleure information budgétaire.
le lancement du projet, malgré notre regard positif sur le projet, afin d'obtenir un léger report et une meilleure information budgétaire.
On souhaite que celle-ci soit bien faite à l'avenir mais aussi que les comptes soient tenus strictement !
L'un des points faibles du projet c'est en effet l'absence d'évaluation des infrastructures à réaliser autour de ce lieu d'animation permanent (qui ne se réduit pas à une salle de spectacle).
L'un des points faibles du projet c'est en effet l'absence d'évaluation des infrastructures à réaliser autour de ce lieu d'animation permanent (qui ne se réduit pas à une salle de spectacle).
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NOTRE TRIBUNE A PARAÎTRE
DANS LE MAGAZINE MUNICIPAL
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Sept questions posées par nous en Juin à propos du projet Foch restent pendantes, alors que la concertation réglementaire permet aux citoyen(ne)s de dire tout au plus s'ils approuvent ou non la rénovation telle qu'elle leur est présentée.
QUI FERA QUOI ? On a eu confirmation que le promoteur privé gérant le projet était le groupe Carmen-Eiffage, mais on ne sait pas encore officiellement qui prendra en charge le parking. En fait de site intergénérationnel et de «Nouveau Renaud», on parle d'un hébergement de type «Mama Shelter» (il en existe un à Bordeaux) et de structure modulable aux contours encore flous. Le précédent de la concertation volontaire de l'été 2016 devrait par ailleurs dispenser la commune de toute procédure d'enquête publique.
PILOTE FANTÔME Le fait d'avoir réservé le pilotage du projet aux seuls élus de la majorité (et encore, pas tous) n'est pas complétement assumé par M. le Maire qui soutient en effet avoir pris cette disposition pour éviter «des fuites». Outre que l'information des citoyen(ne)s ne mérite guère d'être comparée à un problème de plomberie, la thèse n'est pas sérieuse. Délibérément, l'Exécutif a bel et bien fait le choix d'agir «en catimini».
CALENDRIER Le premier souci de la municipalité serait, d'après ses déclarations, de monter un dossier de délégation de service public au profit du prestataire chargé de construire et gérer le futur très grand parking en souterrain. La priorité reste donc d'attirer les automobilistes. Le parking serait terminé au plus tôt en 2021 voire en 2022 : quant au reste ? No se !
PRISE EN COMPTE DES CRITIQUES Alors même que certains adressent aujourd'hui de lourds reproches au projet tout en le jugeant paradoxalement «à peu près convenable» (sic) on ne décèle aucune intention d'amender sérieusement le projet en fonction des remarques de la population. M. le Maire évoque les éventuels recours en justice susceptibles de créer des retards et sa logique reste celle du «passage en force» voire de l'esquive du débat. Il est clair, notamment, que ceux qui s'opposent ne sont pas pour autant partisans de ne rien faire et de laisser persister une «cacophonie»... dont il faudrait peut-être se demander qui est responsable des aménagements l'ayant provoquée ? Mais ils veulent un autre urbanisme (plus vert, redimensionné, etc.) et un projet durable.
BUDGET L'embellissement du centre représenterait un investissement de 2,5 à 2,8 millions d'euros selon M. le Maire, qui déclare qu'il vendra aux promoteurs l'espace Jaulerry pour le réaliser. Les investissements annoncés dans les budgets précédents pour améliorer la place Louis XIV et ses abords - et sempiternellement reportés - n'étaient donc pas financés !? Quant aux «belles pierres» devant remplacer le disgracieux enrobé si décrié par l'architecte urbaniste, on n'en trouvera pas partout : seulement sur l'ancienne place ! car ailleurs, il ne s'agirait que de «béton désactivé».
LIEU CONVIVIAL Même «les fans» du projet s'étonnent parfois de l'imprécision des informations sur la construction projetée sur l'emplacement Fraysse-Lamerain-Jaulerry mais aussi sur sa destination finale et sa conformité aux règles (notamment la jauge maximale de 300 personnes).
TRANSPARENCE J-F Irigoyen a longtemps refusé de confirmer la vente de l'espace Jaulerry. Nous espérons plus de transparence et la diffusion video des débats du conseil municipal.
BONNE RENTREE AUX PLUS JEUNES !
ETA DENERI : Laket da Donibaneko itsas-bazterrean bizitzea... Larrazken ederra gozatu ezatu !jeudi 4 octobre 2018
Et au milieu coule la Nivelle
Billet du samedi 6 octobre
Le journal titre ce matin sur la mise à l'étude du projet de passerelle entre Ciboure et St-Jean. Un vieux dossier, qui revient régulièrement à la surface depuis... 1961 ! Si l'on en croit Sud Ouest. On comprend dès lors pourquoi, quand notre maire évoque telle ou telle affaire qui "serait dans les tuyaux" le quotidien affiche d'ordinaire son scepticisme et n'hésite pas à écrire que la commune est à son avis en
"stand by".
Reste qu'un pont supplémentaire permettrait une meilleure circulation des deux roues, invités actuellement à prendre le trottoir sur le pont de-Gaulle au grand dam des marcheurs.
L'implantation de la véloroute peut avoir servi de déclencheur. Mais l'itinéraire, en amont comme en aval d'une éventuelle infrastructure reliant les deux villes de la baie via Les Récollets n'est pas très satisfaisant. Au Sud on nous dit qu'une promenade en encorbellement, le long de la côte, comme il en existe une sur l'Adour entre Bayonne et Mouguerre serait à l'étude. Mais notre source est elle fiable ? Unies dans le syndicat de la baie et invitées tout récemment à fusionner par l'espiègle Arnaud Dejeans, les communautés Luzienne et Cibourienne entretiennent leur particularisme réciproque et il n'est pas évident que l'une sache tout des intentions de l'autre.
Il serait souhaitable en tout cas que ce futur trait d'union facilite la connexion entre deux "réseaux" cyclables, et non qu'un cheminement linéaire et parfois discontinu soit seul à être aménagé. Si la véloroute doit passer par l'avenue Thiers et le boulevard Foch, comme le souhaite apparemment l'exécutif local, pour desservir le centre urbain et ses parties commerçantes, des solutions alternatives devraient être ouvertes aux cyclistes flâneurs. Faute de quoi, on en rencontrera toujours, égarés sur les chemins dédiés aux piétons. Or les velocipedistes locaux ont des idées en la matière. La ville pourrait les consulter et recueillir leurs propositions.
Le journal titre ce matin sur la mise à l'étude du projet de passerelle entre Ciboure et St-Jean. Un vieux dossier, qui revient régulièrement à la surface depuis... 1961 ! Si l'on en croit Sud Ouest. On comprend dès lors pourquoi, quand notre maire évoque telle ou telle affaire qui "serait dans les tuyaux" le quotidien affiche d'ordinaire son scepticisme et n'hésite pas à écrire que la commune est à son avis en
"stand by".
Reste qu'un pont supplémentaire permettrait une meilleure circulation des deux roues, invités actuellement à prendre le trottoir sur le pont de-Gaulle au grand dam des marcheurs.
L'implantation de la véloroute peut avoir servi de déclencheur. Mais l'itinéraire, en amont comme en aval d'une éventuelle infrastructure reliant les deux villes de la baie via Les Récollets n'est pas très satisfaisant. Au Sud on nous dit qu'une promenade en encorbellement, le long de la côte, comme il en existe une sur l'Adour entre Bayonne et Mouguerre serait à l'étude. Mais notre source est elle fiable ? Unies dans le syndicat de la baie et invitées tout récemment à fusionner par l'espiègle Arnaud Dejeans, les communautés Luzienne et Cibourienne entretiennent leur particularisme réciproque et il n'est pas évident que l'une sache tout des intentions de l'autre.
Il serait souhaitable en tout cas que ce futur trait d'union facilite la connexion entre deux "réseaux" cyclables, et non qu'un cheminement linéaire et parfois discontinu soit seul à être aménagé. Si la véloroute doit passer par l'avenue Thiers et le boulevard Foch, comme le souhaite apparemment l'exécutif local, pour desservir le centre urbain et ses parties commerçantes, des solutions alternatives devraient être ouvertes aux cyclistes flâneurs. Faute de quoi, on en rencontrera toujours, égarés sur les chemins dédiés aux piétons. Or les velocipedistes locaux ont des idées en la matière. La ville pourrait les consulter et recueillir leurs propositions.
Par ailleurs le developpement de ce moyen de transport doux passe par une sécurisation globale. A l'heure où de nouveaux panneaux fleurissent partout, rédigés dans une langue parfois douteuse, rien n'a été fait pour expliquer aux usagers le double sens cycliste du grand boulevard ni pour prévoir la présence du vélo en zone 30. Des chantiers à ouvrir. Si possible assez vite.
Comme peut être celui d'autres passerelles entre Urtaburu et Erromardie par Etchebiague, qui réduirait le recours à l'automobile des habitants proches du secteur de Jalday, ou ailleurs, par dessus cette autoroute qui coupe la ville en deux. A cet égard les travaux sur le pont de la vieille route de St-Pée ne vont pas manquer de faire grincer des dents.