Billet du 8 janvier
Le quotidien local publie ce jour la présentation, par Stéphane Alvarez, l'élu en charge de ce dossier, de la politique de stationnement luzienne.
NOUVEAUX PARCMETRES : UNE TAXATION DE PLUS
Rien de vraiment nouveau a priori puisque le passage de l'amende forfaitaire à 27 € et l'augmentation des tarifs avaient été approuvés lors du conseil municipal de novembre dernier.
Quant à l'extension du stationnement payant sur l'avenue Larreguy, elle ne surprend pas les élus socialistes, lesquels avaient signalé aux habitants cette probable invasion des "machines à sous" dès 2016, lorsqu'ils avaient voté (d'ailleurs seuls dans ce cas) contre l'augmentation du périmètre taxé, à leurs yeux une hausse déguisée de l'impôt.
On apprend pourtant que, dès 2019, le stationnement dans l'avenue d'Oldabaratz pourrait être lui aussi soumis à péage, tandis que la Ville investit dans des horodateurs plus modernes.
Il est vrai que le développement de nouveaux moyens de paiement est plutôt rentable : l'utilisation du smartphone facilite un chronométrage plus précis que ne le
permettait l'acquittement classique à la borne en monnaie ou par carte afin d'obtenir "un ticket"... et fait gagner de l'argent à la Commune.
Plus satisfaisante, la décision de ne pas déléguer le recouvrement des frais de stationnement à un prestataire privé .
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MENACES SUR LE STATIONNEMENT GRATUIT
AVENUE MARANON
M. le conseiller municipal délégué annonce, sous couvert de chasse "aux voitures ventouses" la possible transformation du vaste parking situé entre la gare SNCF et le lycée Ravel en une aire de stationnement payante. Une perspective devant laquelle Sud-Ouest et "le piéton" s'émeuvent !
Il est clair en effet que cette mesure rendrait plus difficile l'accès au train, et bien rares les opportunités de stationnement gratuit à proximité du centre-ville pour les résidents et les employés...
D'autant qu'un appel d'offres pour assistance à maîtrise d'ouvrage (AMO) concernant la véloroute 2 sera lancé d'ici quelques mois : il s'agira de réaliser la liaison cyclable entre Sainte-Barbe et le Port, donc un itinéraire intra-urbain qui, sans doute, enlèvera quelques voitures de notre paysage
(au moins du côté du boulevard Thiers ?).
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Nous aurions aimé pour notre part que la Municipalité démente l'intention qu'on lui prête parfois de vouloir supprimer les arbres des allées Perkains pour gagner quelques places supplémentaires. Une rumeur infondée, espérons-le !
Egalement que les véritables mobiles de la taxation massive des automobilistes soient énoncés.
Nous aurions aimé pour notre part que la Municipalité démente l'intention qu'on lui prête parfois de vouloir supprimer les arbres des allées Perkains pour gagner quelques places supplémentaires. Une rumeur infondée, espérons-le !
Egalement que les véritables mobiles de la taxation massive des automobilistes soient énoncés.
Une "voiture ventouse" est en effet un véhicule qui reste garé...
au moins sept jours consécutifs au même endroit,
et pas seulement quelques heures d'affilée !
Sont-ils si nombreux
au moins sept jours consécutifs au même endroit,
et pas seulement quelques heures d'affilée !
Sont-ils si nombreux
sur le parking Maranon ?
Ne pourrait-on faire face à ce problème moyennant le recours au disque de stationnement
(et à l'enlèvement des automobiles effectivement abandonnées) ?
... Il semble évident que oui !
La tentation est visiblement grande pour les collectivité locales
(Saint-Jean-de-Luz est loin
Ne pourrait-on faire face à ce problème moyennant le recours au disque de stationnement
(et à l'enlèvement des automobiles effectivement abandonnées) ?
... Il semble évident que oui !
La tentation est visiblement grande pour les collectivité locales
(Saint-Jean-de-Luz est loin
d'agir en solitaire dans ce domaine)
de se procurer de nouvelles ressources
de se procurer de nouvelles ressources
tout en s'appuyant sur l'évolution
du contexte législatif
(car la "rotation" des véhicules
du contexte législatif
(car la "rotation" des véhicules
est devenue un objectif national).
Mais ce recours aux parcmètres
ne risque pas d'être populaire auprès du contribuable motorisé, qui fait face par ailleurs à l'inflation des prix du carburant et du contrôle technique.
Quant à la Cité des Corsaires, la réduction du nombre des parkings de surface du
Coeur de Ville
ou leur passage dans le domaine payant est assez logique au regard de l'ambition
de la municipalité de creuser un nouveau stationnement souterrain sur le port.
Ces évolutions concourent à lui promettre une rentabilité certaine...
et n'annoncent aucune inflexion
ou leur passage dans le domaine payant est assez logique au regard de l'ambition
de la municipalité de creuser un nouveau stationnement souterrain sur le port.
Ces évolutions concourent à lui promettre une rentabilité certaine...
et n'annoncent aucune inflexion
dans la gestion locale de la circulation.
Reprendre une réflexion d'ensemble sur l'accès à la zone centrale et le stationnement plus périphérique des automobiles nous semble pourtant inéluctable à moyen terme.
"Car bloquer toute fluidité, développer le stationnement
payant et forer des parkings souterrains semblent l'alpha
et l'oméga de la politique locale !"
(extrait de notre tribune dans l'édition de juillet du magazine "Berriak")
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