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dimanche 29 septembre 2024

"BOUCHONVILLE-LES-MARAIS" et PAYS BASQUE INTERDIT AUX PAUVRES ?

AUDIENCE : 1323 vues en septembre, 1894 en août.
MERCI DE NOUS SUIVRE ET SALUTATIONS AUX LUZIEN.NE.S D'ADOPTION, TRÈS NOMBREUX SUR NOTRE BLOG EN ÉTÉ (3289 vues en juillet)

Alors que le fameux "plan vélo" des Droites locales semble enfin porter quelques fruits - mais après avoir été bien long à se concrétiser - et que la situation des cycles non motorisés s'est, en conséquence et tout récemment, bien améliorée en ville (encore que ce soient surtout les réalisations du Département dans les secteurs ruraux  aux alentours qui aient changé la donne - "le bazar" restant la norme autour de la Place Foch, notamment) on doit constater que le développement des bandes cyclables, pour positif qu'il soit a priori,  ne sera pas forcément l'instrument le plus efficace pour fluidifier... la circulation des automobiles, à Saint-Jean-de-Luz : tout au contraire !

D'abord, parce que le développement des transports doux a beau être prôné par les décideurs, nombreux sont les Luzien.ne.s et autres habitant.e.s du Pays Basque qui continuent à privilégier l'auto dans leurs mobilités du quotidien (ils n'ont pas toujours le choix). Les bus, pourtant, sont aujourd'hui plus adaptés et les dessertes plus variées : mais, d'une part, on ne décrète pas une "révolution culturelle" en quelques mois ; et, par ailleurs, la périurbanisation typique de notre territoire - comme de la France entière - met à distance des centre-bourgs et des arrêts d'autobus beaucoup de personnes, du coup peu séduites par les transports en commun ; elle oblige la population concernée à des navettes très longues entre domicile et lieux de vie alors que les trains régionaux cadencés ne sont encore qu'une promesse. Le trafic routier, en conséquence, ne diminue pas du tout : il augmente même fortement ! Or, ce fait objectif n'est pas pris en compte, au grand agacement des usagers.

Ensuite, parce que les voies créées pour les vélos obligent le plus souvent à rétrécir les chaussées et à recalibrer les trottoirs. Ce qui pose des problèmes de sécurité car on oblige à "cohabiter" des catégories portées à ne pas accepter facilement cette mixité : vélocipèdes et piétons se déplacent de concert sur les voies vertes et autres routes cyclables facultatives - celles-ci sont indiquées par des panneaux carrés et non pas circulaires [note à l'attention de celles et ceux qui n'ont pas compris le b.a-ba du code de la route] tandis que SUV et véhicules hybrides, devenus obèses, sont gênés par les vélos roulant en leur compagnie [comme ils en ont parfaitement le droit] sur des tronçons centraux plus étroits...

Face à ces réalités, la commune hésite : elle ne parle toujours pas d'aménager rapidement  la véloroute 3  - prévue de longue date le long de la plage, cette voie y supprimerait du stationnement (la municipalité avait pourtant annoncé qu'elle serait bientôt mise en place... ceci dès 2018 !) mais, incapable de financer la passerelle "piétons / deux roues" promise jadis, en parallèle du pont Charles-de-Gaulle, vers Ciboure, elle va créer avec la commune voisine une voie pour les cycles qui va probablement réduire à trois voies (au lieu de quatre) les cheminements réservés aux véhicules motorisés. Si cette solution - moins ruineuse, et qui lui avait été suggérée par les citoyen.ne.s habitant le quartier -  fera à coup sûr des heureux, derrière les guidons, ce goulet d'étranglement supplémentaire n'améliorera pas l'écoulement du trafic et spécialement le passage autour du rond-point de la gare, réduit en surface suite à l'installation du parking Foch et devenu, comme c'était prévisible, accidentogène. Or, faute d'une rocade - autoroutière ou non - qui serait gratuite, et d'une sortie de l'A63 vers la vallée de la Nivelle permettant d'éviter  l'agglomération (des réalisations sans cesse annoncées au son des tambours et trompettes de la CAPB ou de la comune, mais toujours ajournées) la circulation s'intensifie et les bouchons sont de plus en plus fréquents sur et autour du pont Charles-de-Gaulle (et même dessous, si l'on considère les accès vers Urdazuri ou en provenance des avenues Larramendy et Maranon). 

Nos élu.es. n'ont pas l'air, dans ce contexte tendu et malgré les revers électoraux qu'ils ont parfois subis ces derniers temps et/ou les bisbilles internes à leur camp, d'éprouver le moindre doute quant à la pertinence de leur politique : leur communication est toujours aussi arrogante.

Localement, M. le Maire se félicite notamment de la poursuite de "son" chantier en coeur-de-ville (malgré la pagaille qui sévit autour des futures "fontaines" entre la place Foch et le "Bizipoz" - toujours une coquille vide pour ce qui concerne les résidents censés y vivre "heureux" ou y séjourner l'été - et en dépit du stationnement sauvage qui prolifère en vue du cul-de-sac au fond de l'avenue Victor-Hugo).  Pire, dans l'éditorial inséré dans le dernier magazine BERRIAK, il s'auto-congratule et réaffirme fièrement (sic) avoir imposé de nombreux "invariants" dans le cadre de la pseudo-concertation autour de la rénovation urbaine. J-F Irigoyen va jusqu'à revenir sur le "nécessaire alignement des façades" ayant conduit à bâtir sur une friche en zone inondable : cet argument très contestable justifiait la démolition du pavillon Pavlovsky, envisagée à l'origine du projet,  et devait permettre de bâtir sur la place Foch elle-même (un hôtel y était prévu - d'après les révélations tardives d'un élu de l'équipe Duhart, faites au journal "La Tribune"). Rappelons que c'est la divulgation par le groupe PS de cette intention (de bâtir sur la place Foch) qui avait conduit la Mairie à renoncer à une démolition-reconstruction particulièrement scandaleuse (l'investisseur pressenti ayant, finalement, acheté ailleurs). Quant à l'effet négatif de la "rénovation" sur les trafics, il l'avait anticipé et dénoncé publiquement. L'avenir aura montré que les Socialistes ne s'étaient guère trompés.

A une tout autre échelle, la chasse aux voitures polluantes va déboucher en avril 2025 sur la création d'une zone à faible émission, qui doit bannir les véhicules non classés ou Crit'air 5 des communes littorales, dont Saint-Jean-de-Luz, entre Tarnos et la frontière. La communauté Pays Basque, en procédant à cet aménagement, ne fait que se conformer à la Loi. Mais celle-ci a-t-elle été bien pensée et les zones à faibles émissions (ZFE) sont-elles vraiment la panacée ? On peut en douter : parfois moquées et désignées comme étant des "Zones de Forte Exclusion" sociale, elle sont en effet largement décriées, car elles punissent les automobilistes les plus désargentés. Par ailleurs, elles poussent au consumérisme en incitant à acheter de nouveaux véhicules, "qui polluent moins", dit-on...  sauf que le bilan écologique de leur construction est désastreux (qu'il s'agisse de motorisation électrique ou hybride) et qu'ils constituent pour l'instant une solution industrielle non durable. Pas étonnant dans ces conditions, que plus de 80% des Français.e.s soient sceptiques, voire oppposé.es à la création de ces zones, lesquelles doivent déboucher à terme sur l'exclusion des véhicules en catégories Crit'air 3 et 4 - ceci malgré les enjeux sanitaires qui justifient l'application de ces mesures.

Les citoyen.ne.s ne peuvent en effet facilement admettre des restrictions à leur liberté de mouvement - même justifiées par des arguments environnementaux et sanitaires - quand, dans le même temps, l'offre en matière de transports publics reste très insuffisante et que les résultats des politiques dites "de transition" sont en apparence contre-productifs (plus de bouchons, plus de trafic, plus d'émissions polluantes). Un effort de pédagogie et de concertation, et des concessions en terme de calendrier, semblent un minimum pour que ces transformations indispensables se passent bien et soient "vivables" du point de vue de populations souvent vieillissantes. Au niveau municipal,  ce dialogue ne semble pas si difficile à mettre en place : mais on n'a pas l'impression que les élu.e.s de "Bouchonville-les-marais" en aient très envie.


samedi 28 septembre 2024

Rester mobilisés : les Socialistes et la Gauche réformiste en débat à Saint-Jean-de-Luz

 La @Gauche Luzienne organisait ce vendredi une rencontre avec notre ami Peio Dufau, lequel a fait connaître à l'assistance un premier bilan de son mandat de jeune député.

Les militant.e.s Luzien.ne.s s'étaient réuni.e.s préalablement pour discuter de leurs stratégies municipale et électorale dans la perspective des futures échéances.

La sénatrice Frédérique Espagnac était également invitée et a donné aux présent.e.s sa vision du contexte politique gouvernemental et parlementaire.

La très délicate situation politique du pays n'a pas empêché les ateliers de se conclure par un repas convivial pour celles et ceux qui pouvaient être disponibles en fin de soirée.

PLUS DE DÉTAILS SUR LA PAGE "VIE DE LA SECTION"

mercredi 25 septembre 2024

EMMANUEL, DONALD ET TOUS SES AMIS !

Le Président Emmanuel Macron, qui nie depuis juin avoir perdu les élections (à l'instar d'un certain Donald Tump en 2021) a constitué récemment un gouvernement minoritaire, composé presque uniquement de membres de son ancienne majorité, mais avec l'appoint de quelques LR, plus ou moins voyants mais mis en vedette pour donner le change à la partie de l'opinion la plus conservatrice.

Il est aujourd'hui dans une situation très inconfortable, puisque son cabinet est entièrement dans la main de... Marine Le Pen.

Faute d'avoir appelé au pouvoir les vainqueurs (la Gauche rassemblée dans le NFP, qui censurera naturellement ce gouvernement fantomatique dès que la parole lui sera donnée) ou d'avoir carrément négocié une alliance avec le RN (sans la complaisance duquel Michel Barnier ne peut qu'être renversé) le chef de l'État, qui s'est mêlé de garnir les bancs ministériels au lieu de laisser le Parlement et les partis prendre en charge la question, ne dispose à présent plus d'aucune assise pour agir.

Son autorité est en effet très affaiblie, car, même s'il a été élu pour cinq ans,  il semble avoir épuisé tout son capital de confiance. Battu aux Européennes et aux Législatives, il vient de manoeuvrer pour nommer un gouvernement non légitime (composé de vaincus, dans ces deux élections) dont on peut redouter l'inefficacité ou l'impuissance en cas de crise. Pire encore : il a ostensiblement préféré un gouvernement des Droites sollicitant l'abstention (et donc l'aide) de l'extrême-droite pour durer,  plutôt que l'arrivée aux affaires de la Gauche... et il s'est cramponné aux manettes en ne donnant que des miettes (et quelques postes symboliques, tout de même) au parti de son premier ministre, mais sans réussir du tout à faire l'unité nationale autour de lui.

C'est pourquoi certains prévoient aujourd'hui (redoutent/espèrent ? selon leurs calculs personnels) qu'il pourrait bien démissionner avant 2027 ; la presse relaie notamment, à ce sujet, des fuites dans l'entourage d'Édouard Philippe, dont on dit qu'il serait convaincu que le RN laissera le gouvernement Barnier tomber, à peine constitué. Ce scénario de la démission est certes jugé, a priori, comme très  peu vraisemblable...  mais une dissolution à la veille des JO ou le refus de respecter le verdict des urnes l'étaient tout autant. Et pareillement contraire aux intérêts du pays. A coeur défaillant, rien d'impossible ! On peut donc s'attendre à de nouvelles surprises de la part d'Emmanuel Macron.

Il a déjà fait fort, en obtenant la cohabitation, dans le même ministère, de cet ex poulain de Philippe de Villiers, le sémillant Bruno Retailleau, lequel parle déjà des gardiens de la paix comme constituant "ses troupes"... et de toute une ribambelle d'hommes et de femmes venues de la Droite la plus réactionnaire.. avec Didier Migaud, ancien socialiste qui, en déclarant au FIGARO -le 24/09- qu'il ne savait pas s'il était une caution  (sic) a avoué implicitement  le caractère improbable de son entrée dans une équipe qui a sans doute  désespérément cherché à recruter une personnalité authentiquement "venue de la gauche".

Mais qu'est-il allé faire dans cette galère ? se demandent déjà ses amis (car, comme Michel Barnier, il a la compétence et l'expérience suffisantes pour comprendre l'incongruité de la situation). Dès hier, notre nouveau garde des sceaux en était en tout cas réduit à appeler le Sinistre de l'intérieur (son collègue, donc) à respecter l'État de Droit. Car notre Migou s'est aventuré dans un brouillard de neige antidémocratique particulièrement opaque : ses petits camarades du gouvernement sont sur une tout autre ligne que la sienne (préférence nationale, peines plancher, présomption de culpabilité ; autant de clins d'oeil au FN d'hier et au RN de demain !) et le maître d'école sera empéché de trancher (car il a déjà été  censuré par les Français.e.s et subit de plus l'infâmie d'une procédure en destitution). Dommage qu'il s'agisse de la France, et non du scénario d'un vieux cartoon produit par Hanna et Barbera. Car on pourrait alors en rire, sans crainte d'avoir à en pleurer assez vite.



dimanche 8 septembre 2024

Ces gens qui manquent "de valeurs" et "de parole"

Au moment même où les Luzien.ne.s viennent d'apprendre la condamnation de MAM pour prise illégale d'intérêt (voir notre AGENDA du 6 septembre - notre ancienne maire ne semble d'ailleurs pas contester l'incrimination puisque ses conseils annoncent faire appel non pour contester le fond mais pour alléger la peine) le bon peuple de la cité des Corsaires est en droit de se désoler et de s'exclamer : "O tempora, O Mores !" mais il peut aussi s'interroger sur ce que M. le Maire (actuel) pense de la posture de M Wauquiez et des ténors de son parti (LR) qui, après avoir bramé leur hostilité à Emmanuel Macron sur tous les tons et juré à moult reprises qu'ils refuseraient tout accord de gouvernement avec lui, sont sur le point d'aller "à la soupe" en participant à une coalition les associant, de fait, avec l'ensemble des pseudo-centristes et toutes les Droites y compris le RN, dans le soutien à un ministère Barnier - en somme, c'est la proposition d'Eric Ciotti qui est appliquée, toute honte bue. 

Souvenez-vous : au début de cette année, J-F Irigoyen s'en était pris à certains de ses concitoyens, à propos d'une affaire assez peu claire et opposant entre eux les membres d'une association locale, indemnisée par un entrepreneur proche du maire. Nous lui avions demandé à l'époque (conjointement avec LFI) de bien vouloir nous expliquer en quoi la querelle le concernait en tant que premier magistrat... et surtout pourquoi il se permettait de clamer, jusque dans les colonnes de SUD OUEST, que, parmi ses administrés, certains manquaient "de valeurs" et "de parole" (revoir ici notre lettre ouverte à laquelle il n'avait rien trouvé à répondre). Nous l'interpellerions volontiers aujourd'hui, et "coram populo"si nous siégions encore au conseil municipal : sur ce qu'il pense "de la parole" et "des valeurs" des barons de son propre parti politique... Mais nous répondrait-il davantage ?


 MACRON ET BARNIER OTAGES VOLONTAIRES DU RN ?

En préférant faire barrage à LFI et à la Gauche plutôt qu'à l'extrême-droite, le Président a surpris jusque dans son propre camp et scandalisé une bonne part de l'opinion. Mais "la solution" qu'il a trouvée est-elle viable ?

Rappelons d'abord l'évidence. Il eût été logique que soit nommé en juillet un membre du NFP, arrivé en tête lors des élections. Mais Renaissance et ses alliés, conformément au voeu du chef de l'État, n'en voulaient pas : ils  annonçaient même leur intention de censurer un tel gouvernement (ce qui était bizarre puisque de toute façon le Président - leur chef ! avait récusé la candidate du NFP puis décidé d'attendre de longues semaines consacrées à expédier les affaires courantes).




L'autre issue était d'appeler le RN aux affaires. Mais M. Bardella ne voulait pas de Matignon au motif qu'il ne disposait  pas d'une majorité absolue au Parlement (à cause du succès du NFP - CQFD). Et Renaissance et le "bloc central" pouvaient difficilement s'allier ostensiblement à l'extrême-droite... (Même si depuis ils l'ont fait, mais en catimini).


La solution trouvée est, en effet, forcément boîteuse : Macron appelle Barnier et donc LR à gouverner (ce parti ne possède que 47 députés : ce sont les perdants de la dernière élection !) mais l'alliance forgée contre toute logique (si l'on s'en tient aux propos publics de M Wauquiez et ses amis à propos du bilan macroniste, qu'ils faisaient semblant de juger consternant) n'a pas de majorité. Pour ne pas être censuré, il faudra donc à M Barnier le soutien implicite de Mme Le Pen. On attend en conséquence les promesses qu'il sera obligées de lui faire lors de son discours d'investiture ! Puis l'importance des concessions et des compromissions que le prétendu "centre" sera prêt à faire pour plaire au RN...  en trahison du vote anti RN dans le cadre du Front Républicain. Sans parler des marchandages pour les postes.

Et les Français.e.s pourront constater que certains groupes ne défendent plus des idéaux mais des intérêts. Triste moralité !

jeudi 5 septembre 2024

LE FAIT DU (PETIT) PRINCE : UN GOUVERNEMENT DES DROITES EN PERSPECTIVE

Emmanuel Macron a finalement nommé à Matignon.. un LR ! Donc, le représentant d'un parti très faiblement représenté à l'Assemblée Nationale, battu aux récentes élections et dont le "chef" (Eric Ciotti) l'a quitté (avec quelques dizaines de députés) pour s'allier au RN.

Voilà qui clarifie la position du Président : pour lui, c'est décidément "tout sauf la Gauche". Et qu'importe qui est sorti premier des urnes. Le vainqueur est... "celui qui lui plaît, na" !

Reste que, au delà de la personnalité du nouveau Premier Ministre Michel Barnier, un conservateur mais au moins reconnu, quant à lui, pour sa compétence, on ne sait trop pour faire quelle politique il a été mandaté, ni par qui ? Prendra-t-il des ministres de l'ancienne majorité présidentielle et sera-t-il tacitement voire ouvertement soutenu par le parti de Mme Le Pen ? C'est a priori le seul chemin pour ne pas être renversé à peine nommé.

Va-t-on vers L'UNION DE TOUTES LES DROITES dont rêvait M. Ciotti ? C'était bien la peine en ce cas, pour les barons de LR, de faire mine de refuser sa stratégie, et pour les centristes (et Macron en personne) d'en appeler au Front Républicain. L'autre voie serait que l'enfant-roi qui joue avec le feu  laissât son nouveau premier ministre libre de proposer des compromis voire des responsabilités à la gauche, dans le cadre d'un gouvernement républicain de consensus (sans exclure aucune force issue du NFP) : mais on n'y croit pas.

On ne voit pas d'ailleurs ce qui peut rester à faire au NFP sinon voter la censure et protester contre le viol manifeste du suffrage universel.