BILLET DU 31 JANVIER 2021
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ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERE DIABOLICUM
Les élus de la liste Herri Berri se sont récemment fendus (le 26 janvier) d'une sorte de communiqué sous forme de conférence de presse destiné à présenter, dans les pages du journal SUD OUEST, les souhaits de bonheur qui sont de rigueur en début d'année mais aussi à pointer les dossiers qui fâchent du point de vue du groupe écolo-abertzale. Sans complaisance, ils ont rappelé leur opposition de principe à la réalisation d'une vague artificielle et suggéré un aménagement économique de type agricole voire tertiaire plutôt qu'industriel du côté de Jalday IV. L'enlisement des projets d'extension du réseau cyclable et du demi-échangeur de Chantaco a été pointé, comme l'échec apparent de la politique de développement des parkings relais en entrée de ville. En matière de logement, P. Etcheverry-Aintchart a montré les incohérences entre le projet municipal et celui du territoire (que nous avions relevées comme lui, en effet, dès la publication des documents du SCOT, il y a quelques années) et indiqué des pistes raisonnables pour produire du logement sans forcément construire des résidences supplémentaires en grand nombre, au risque d'artificialiser les sols et de renforcer des migrations saisonnières déjà lourdes d'impacts défavorables. Des remarques toutes très justifiées, attestant d'une certaine continuité (malheureuse) dans la politique de la majorité, incapable d'opérer le tournant que les circonstances (désignées comme une "urgence climatique" par Herri Berri) exigent.
L'ÉTAT DANS LE COLLIMATEUR
Nous avons été ravis de trouver mention, dans la liste des griefs des opposants, du projet d'aménagement Foch. Certes, P. Lafitte et son équipe persistent à considérer globalement cette rénovation comme une opportunité favorable au développement de la Ville, alors que nous avions nous-mêmes exprimé jadis bien des doutes à cet égard et souhaité une refonte complète du projet, mais il dénonce sans ambiguïté la composante majeure de l'aménagement prévu comme une erreur manifeste. Le parking souterrain et public que M. le Maire entend forer face au port (sur sept niveaux, confirment les panneaux implantés ces derniers jours) au risque d'attirer des flux d'automobilistes supplémentaires dans le centre et de créer un espace dangereusement exposé au risque de submersion, est sans doute le point central de son programme. La vente de l'espace Jaulerry, contestable dans son principe, est en effet conditionnée par la réalisation de ce parking, dont la réalisation des rampes d'accès (inesthétiques au possible) est indispensable du point de vue des promoteurs privés qui souhaitent disposer d'une voie desservant leur parking privé sous la friche Lamerain.
Le groupe Herri Berri exprime ses doutes sur "l'absolution" que la Commune aurait obtenu des services de l'État, "alors que le plan de prévention des risques d'inondation n'est pas arrêté". M. le Maire ne cessant de proclamer qu'on l'a autorisé à creuser son parking, il nous semble à nous aussi que cette autorisation ne peut être que conditionnelle, donnée sous réserve de conformité au PPRI. Si ledit plan permettait lors de sa future publication (en juin ou juillet ?) le forage des sept enfers automobiles chers à notre équipe municipale, il serait, n'en doutons, pas scruté de très près. Peut-on en effet imaginer qu'un document opposable, censé prévenir des aléas aussi sensibles sur un secteur aussi emblématique, ne préconise rien d'autre que quelques aménagements indolores en surface mais laisse creuser un immense parking souterrain dans un secteur partiellement inondable qui, de surcroît, est jusqu'ici demeuré un terrain nu ?
Il y a d'autres arguments valant objection au projet Foch mais, pour nous, le caractère inondable et submersible du site et/ou de ses abords rend a priori improbable une autorisation par l'État de faire ce grand parking "sur et sous l'eau". Si le PPRI cautionnait de facto cet aménagement, c'est l'État qui semblerait endosser la responsabilité des dégâts environnementaux causés par les travaux et au delà. Une co-responsabilité éminente qui interrogerait les opposants à ce projet, comme nous l'avons exprimé dans une tribune publiée par Mediabask et publiée le 28.
(cliquez plus bas sur l'image ou lisez : notre communiqué du 4 janvier, reproduit ici dans la PAGE VIE MUNICIPALE / le texte de notre tribune inséré dans notre blog, dans le billet intitulé LE PERMIS DE LA HONTE).
EZKER DONIBANDAR est le blog de la @Gauche Luzienne
Demarche de la Mairie de St jean de Luz
RépondreSupprimerDecider tout seul...
Lancer des PC provisoires
Demarrer des travaux anticipés
Essayer de regulariser apres coup...
Aval de l'Etat ??
On est devant le fait accompli !
Association Gardena