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vendredi 28 février 2020

STOP FOCH ! Quand le Maire sortant "rame" pour vendre ses fake news

Billet de campagne du 2 Mars

SUD OUEST se moque aujourd'hui du maire-candidat, qui, selon le journal, a mis le doigt sur "les déménagements des équipements publics" en voulant "démentir une fausse information". Et "a fait naître deux polémiques, coup sur coup". 

La première, portant sur l'affichage politique pratiqué sur les panneaux de libre expression, était parfaitement ridicule puisqu'il va se soi que lesdits panneaux servent justement (entre autres usages) à celui-là, en période électorale. Elle aura permis, comme SUD OUEST le note - au maire-candidat et aux abertzale d'échanger "des émoticones souriants". "Rien de bien méchant" commente le journal, mais, de notre point de vue : encore une dispute stérile rappelant la prise de bec avec Herri Berri sur "les remblais et décharges sauvages"- laquelle a occupé l'espace médiatique mais n'a débouché sur aucune proposition concrète à propos du stockage des déchets de chantier produits à Saint-Jean-de-Luz, alors même que les sortants envisagent de lancer des chantiers pharaoniques ! 
La seconde portait sur l'éventualité d'une nouvelle aire  dédiée à l'accueil des gens du voyage au quartier Acotz ! Manuel de Lara a pointé à cette occasion le manque d'information voire d'anticipation de la municipalité sortante, qui souhaite apparemment déplacer la station d'épuration et l'aire de passage mais sans vouloir préciser les sites de leur possible relocalisation et nous paraît prendre les citoyens pour des idiots !

In cauda venenum : le quotidien régional souligne (avec raison) à propos du maire sortant que "sa colère est surtout dirigée vers le blog et la page Facebook du PS luzien". Et le journal d'expliquer que cette aigreur serait due à notre hostilité au projet Foch. 

A cet égard, le journal commet un raccourci : nous ne disons pas, en effet, que le parking public Foch est en zone rouge du PPRI mais bien qu'il est en zone potentiellement inondable et en partie en zone verte (mais "à considérer comme une zone rouge" d'après le projet de PPRI) et nous critiquons l'intention de laisser construire en zone rouge (sur l'îlot Lamerain-Fraysse et au delà de celui-ci, donc dans un cadre dépassant une simple reconstruction, ce qui n'est pas conforme à l'esprit de la loi et va aussi à l'encontre des recommandations de l'État invitant la commune, à l'occasion de l'enquête publique sur le PLU, à ne pas augmenter les enjeux dans ce secteur exposé à des risques importants).  
La dernière attaque de M. le Maire cible cependant Manuel de Lara mais est, comme souvent bien "plus cocasse qu'autre chose". Car il est reproché au NOUVEL ÉLAN une chose tout simplement fausse ; c'est d'avoir estimé le coût de construction du parking souterrain prévu sous l'esplanade Foch à 43 millions d'euros. En réalité, le tract de Manuel de Lara indique clairement que le parking Maranon et ses aménagements en terrasse (10 millions) qui sont pour nous une solution alternative moins dangereuse et plus durable, est deux fois moins cher que le projet de J-F Irigoyen (évalué, par conséquent, à environ 20 millions). Les 43 millions € cités dans ce tract sont tout simplement : la seule somme communiquée au public par la ville (par l'intermédiaire d'un appel d'offres publié en toute discrétion sur son website). Ce n'est tout de même pas la faute de Manuel de Lara si la municipalité sortante n'a jamais communiqué au public, concernant son parking en souterrain,  que ce seul montant de 43 millions (qui serait effectivement le CA minimal que le délégataire privé doit s'engager à supporter) mais a laissé par ailleurs le journal local donné des chiffres dérisoires sans les démentir. Bref, le maire-candidat incapable de répondre sur le coût de son parking, que ce soit en conseil municipal ou lors du récent débat devant la presse locale, chipote aujourd'hui sur les chiffres mais n'a jamais annoncé clairement le coût estimé (par lui ou ses services) de l'aménagement ni donné le prix moyen de la place....  De toute manière, la @ Gauche Luzienne s'oppose de longue date à son projet, et sur la base d'arguments qui ne sont pas tous, loin de là, financiers. Et Manuel de Lara ARRÊTERA, s'il est ÉLU "cette folie".

Un billet publié le 27/02 suite à la diffusion  d'un tract par le maire sortant :

Le parking souterrain voulu par la majorité sortante entre la place Foch et la gare a un coût faramineux  : le marché est de 43 millions € (d'après l'appel d'offres consultable sur le website municipal) et nous estimons le prix de la construction à environ vingt millions.

Le chantier sera polluant et très long (trois à cinq ans).
Le plan de circulation dans le centre-ville sera perturbé définitivement.
L'esthétique de l'esplanade du port (actuelle avenue de Verdun) sera irrémédiablement gâchée par les rampes d'accès et la dalle en béton désactivée.
Le contribuable perdant (car le concessionnaire aura 40 ans pour rembourser son investissement, avant d'envisager la moindre rétribution à la commune).
L'usager sera exposé à des risques environnementaux avérés (la zone est potentiellement inondable, l'érosion marine constatée ces dernières années suggère que le caractère submersible du site puisse augmenter, un puits de 7 niveaux nécessitera une ventilation et des pompes, sera sensible au risque d'incendie).

Le parking aérien proposé par Manuel de Lara et l'équipe du NOUVEL ÉLAN POUR SAINT-JEAN-DE-LUZ face au lycée-collège Ravel est une alternative parfaitement raisonnable, bien moins coûteuse (10 millions € tout au plus, avec des aménagements qui vont bien au delà d'un simple parking).

Le chantier sera de courte durée et impactera un secteur peu habité, l'aménagement respectera l'existant (skate parc, gymnase, terrains des boulistes).
L'aménagement détournera les flux automobiles du centre historique, actuellement saturé et en voie de piétonnisation.
Le contribuable sera gagnant, que l'équipement soit réalisé en régie (solution privilégiée a priori par Manuel de Lara) ou confié à un délégataire, puisque son amortissement sera rapide.
L'usager régulier paiera une somme modique, s'il habite ou travaille dans le centre (des abonnements à un euro la journée sont envisageables) ou s'il utilise le train pour se rendre sur son lieu de travail.

Ça ne coûtera, que le prix d'une lettre recommandée : Votez Manuel de Lara et Gaëlle Lapix-Ganet pour stopper le projet de parking Foch et repenser l'aménagement urbain de ce secteur 

Pour en savoir plus sur la terrasse du parc de stationnement de l'avenue Maranon, qui pourra être utilisée à des fins récréatives et conviviales : lisez le programme complet du NOUVEL ÉLAN sur www.saintjeandeluz 2020.fr.

ARNASA BERRIA DONIBANE LOHITZUNERENTZAT (gure programa euskaraz)


GURE PROIEKTUA

Billet de campagne du 28 février
Nouveau souffle ou nouvel élan, trouvez ici le programme de la liste conduite par Manuel de Lara en Euskara :

Azken hogeita bost urte hauetan, jende berdinek hiriaren konsteiluan ari ziren.

Atzo, 
"Ezker Donibandar" taldea (la @Gauche Luzienne) ez zuen LR-auzapeza gehiago nahi, baina Sozialisteek ezin zuen ados egon "Herri Berri" lista-rekin batasuna egiteko.
Gure ustez, bakarrik Manuel de Lara-k Donibaneko dibersitatea eta gaitasun guziak biltzeko nahi zuen hiri hobea elgarrekin eraikitzeko.
Eta aukerarik onena zen, hauteskundeak irabazi nahi izan bagenu.

Guztiz beharrezkoa delako, proiektu kaltegarri batzuk gelditzeko !


Orain, 
Donibaneko Sozialistek kontent dira, Ezkerra-ren lehentasunak Manuel de Lara-ren programan islatzen direlako.


EKOLOGIA
Manuel de Lara-k, ur beltzak garbitu nahi ditu. Manuel de Lara lehena izan zen herritarrei erraten : Artxiluako garniketa lantegia, estandarrak betetzen ez zituela. Berarekin,  bizikleta eta oinezkoentzako bideak egin ditugu, arnasa berria Donibanen bultzateko.....

ELKARTASUNA
Gehioago egitako belaunaldi eta sozial mixitea, proiektu konkretuak eskaintzen ditu Manuel de Larak. Fargeot auzoan eta Lore Kalean, etxebizitzak (udal lurretan). Zentroko eskola zaharrean, eta Maranon aparkaleku berriaren teilatuan : bizitzeko eta topatzeko lekuak !

MODERNITATEA
Demokrazia gehiago, berrikuntza, enplegua
ondare eta identitate babestua baizik ! Mundu kulturara irekitako hiria baina bere auzo guztietara itzulia...

Et surtout, avec Manuel de Lara, nous avons l'assurance que les projets structurants lancés étourdiment seront révisés et redimensionnés (Foch, Harriet Baïta) le parking public sous le port étant immédiatement arrêté.

VOIR 
NOTRE PRÉCÉDENT BILLET 
(en Français)
COMMENTANT LE PROGRAMME


dimanche 16 février 2020

SI POSSIBLE : LE BATTRE DÈS LE PREMIER TOUR !

BILLET DE CAMPAGNE DU 17 FÉVRIER
[Lien ajouté le 20 février : PINOCCHIO N'ASSUME PAS !]



ENTRÉE EN PISTE
Notre encore Maire de Saint-Jean-de-Luz vient de présenter ce week end la composition de sa liste en vue des prochaines élections. Mais sur un ton qui en dit long sur sa volonté de rassembler ou même de débattre : puisqu'il affiche sa volonté d'écraser tous ses adversaires dès le premier tour ! Une intention qui, on le comprendra, nous aurait presque ôté toute envie de souhaiter la bienvenue dans l'arène politique à ses équipiers, de toute manière déjà familiers de celle-ci, pour la plupart d'entre eux, si nous n'étions -par chance- civils et de bonne humeur !
"Une présentation toute simple, en trente minutes chronos, sans allusion aucune aux appartenances politiques", d'après l'édition numérique de SUD OUEST hier. Le journal décrit pourtant l'un des nouveaux venus sur la liste des sortants comme étant le "benjamin d'EN MARCHE" (quoique LAREM ait tout juste retiré son soutien au maire sortant et déjà investi par LR pour cause de "manœuvre déloyale"!)  et ne fait aucune remarque sur l'étrange citation attribuée au maire-candidat, lequel aurait en effet déclaré : " on aura tout le temps de parler des délégations et des postes et des délégations" (si c'est vraiment son propos, on doit comprendre que la question l'obsède en réalité, ainsi que ses co-listiers ! mais probablement s'agit-il plutôt d'une coquille ; il faut l'espérer en tout cas). 

PEU D'IMAGINATION

En deux mots : le maire-candidat emprunte ses slogans à son principal concurrent mais entend aussi afficher, comme le note le journaliste : "une posture de favori"... peut-être pour masquer la faible ampleur du renouvellement de son équipe ? Mais il y a un os : car si J-F Irigoyen reprend sans scrupule la formule de Manuel de Lara ("Le Saint-Jean-de-Luz que nous aimons") et se gargarise d'un intérêt pour les quartiers qui est le fil conducteur de notre démarche participative, mais dont il n'a pas beaucoup fait preuve durant sa mandature, sa prétention à vaincre sans péril n'est pas forcément crédible. Peut-être la première, parmi "beaucoup de promesses " (c'est le titre du journaliste) qui pourraient ne pas être tenues !

MANQUE DE CRÉDIBILITÉ

Car le maire sortant et apparemment adepte de la méthode "Coué"  persiste dans l'erreur de ne présenter aucun projet novateur, énumérant seulement tous ceux de ses anciens projets encore inaboutis, qu'il présente comme étant  "déjà lancés" mais sont en réalité autant de promesses discutables et déjà partiellement périmées : "notamment le pôle culturel, le centre des congrès, et bien sûr l’îlot Foch, parking souterrain compris". Déjà lancées, vraiment, ces opérations ? un point très débattable puisque des appels d'offres initiant à peine le processus viennent d'être mis en ligne par la commune (à disposition sur le website de la ville) et pour seulement deux des dits projets. Encore faudrait-il d'ailleurs, pensons-nous,  les corriger si l'on veut épargner bien des épreuves à la ville et à ses habitant(e)s !

Élection il y aura, et les électeurs et électrices trancheront.  Nous souhaitons que le maire sortant ne vire pas en tête du premier tour, et même, ce n'est pas un secret : qu'il perde ces élections ! Nous redirons maintes fois quelles sont nos raisons, mais c'est le peuple qui décidera. Et quoi qu'il dise, il aura de toute manière raison .





La @Gauche Luzienne soutient, elle aussi, le projet d'alternance porté par Manuel de Lara et Gaëlle Lapix-Ganet, à la tête du NOUVEL ÉLAN POUR SAINT-JEAN-DE-LUZ. Une liste sans étiquette, de rassemblement, dont les objectifs ont une portée locale, très compatibles avec le programme social et écologique de notre mouvement, sont en phase avec nos valeurs humanistes. Une liste ouverte à toutes les bonnes volontés, sans sectarisme ni excès, qui représente l'opportunité d'un changement de cap maîtrisé porté par une équipe et un leader compétents et représentatifs de tous les quartiers et toutes les composantes de Saint-jean-de-Luz.


Voir LA LISTE  conduite par M de Lara et G Lapix-Ganet sur le site Saint-Jean-de-Luz 2020 
en cliquant sur l'affiche





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samedi 15 février 2020

FOCH : DU FIN FOND DE CES 7 NIVEAUX, 43 MILLIONS D'EUROS ET 40 ANS VOUS CONTEMPLENT


Commentaire ajouté le 29 février : 
Les sortants diffusant (par flyers mais aussi sur le Net) un tract au ton très mélioratif sur le projet Foch, nous nous sommes autorisés à y répondre partiellement, pointant les contre-vérités contenues dans les cinq premières lignes (sic) de l'argumentaire "passionné".
On trouvera notre billet sur Facebook

BILLET DE CAMPAGNE DU 16 FÉVRIER

L'inauguration de la permanence électorale du NOUVEL ÉLAN POUR SAINT-JEAN-DE-LUZ hier après-midi a été l'occasion pour Manuel de Lara, chef de file de la liste avec Gaëlle Lapix-Ganet de prononcer un réquisitoire musclé contre le projet Foch tel que la municipalité sortante entend le faire passer "en force" pour l'imposer, sans aucun égard, à une population très mal informée - si ce n'est trompée - et mise en tout cas devant le fait accompli ! et de proposer une autre solution, plus intelligente et moins chère.



LE COÛT EXORBITANT
du parking souterrain que la vieille majorité entend creuser face au port a de quoi choquer. M le Maire sortant, d'après SUD OUEST, l'avait estimé à 3,6 Millions (chiffre ridiculement dérisoire mais cité dans l'édition du quotidien régional en date du 17/12). Très loin de démentir cette sous-évaluation manifeste, J-F Irigoyen, quoiqu'il ait promis lors du conseil municipal du 13 décembre de partager l'information après le compte-rendu des experts sur le sujet, n'a rien dit aux gens, ni aux élus, du prix réel de cet équipement, puisque la valeur du marché proposé est en fait plus de 11 fois supérieur à celui du coût imprimé par le journal. Un prix que le citoyen(ne) averti(e) doit aller chercher (écrit en tout petit) dans le contrat de concession annexé à l'appel d'offre passé "en douce" par la mairie (et que l'on peut voir sur le website de la ville) à quelques semaines de l'élection municipale de mars 2020. L'aménagement [en fait le chiffre d'affaires - précision ajoutée le 21/02] est estimé (selon la presse) à... 43 millions € hors taxes. Plus du double, donc,  de la somme de vingt millions d'euros pour le coût de réalisation que nous redoutons et trouvons déjà démesuré. Pour ce prix-là (43 millions € cela fait tout de même deux fois et demi le total de la dette municipale, dont l'extinction n'est pas programmée avant 2036) certains pharaons auraient sans doute pu se payer plusieurs tombes clinquantes dans la vallée des rois et orner de bijoux le cou de leur épouse et de leur très nombreuse progéniture ! Le maire-candidat souhaite seulement entasser des voitures.



LA PROFONDEUR
du manque à gagner pour la commune (car le concessionnaire ne lui versera aucune rétribution pendant 40 ans) et de l'ardoise à payer par les Luziens (contribuables et usagers probables de ce stationnement souterrain dont rien ne garantit la rentabilité immédiate) n'a d'égale que celle du trou à forer. Alors que la communication de la majorité sortante et des services ne cesse de varier sur le nombre exact de souterrains et d'emplacements, voici que les dernières assurances du maire-candidat (qui nous promettait encore tout récemment de faire 440 places sur 5 niveaux) sont balayées : il annonce désormais 500 places sur 7 niveaux, ce qui fait beaucoup, en plein centre historique et en zone potentiellement inondable ! 



LA CONFUSION
entre intérêt général et privé est manifeste dans le texte de la concession, qui prévoit des équipements communs à ce parc "public" (concédé à un délégataire) et au parc privé que les promoteurs possédant l'îlot Fraysse-Lamerain entendent creuser sous leurs bâtiments, ainsi qu'une autorisation d'occupation du domaine public en faveur d'acteurs privés.   
De même la faisabilité du projet, vu les contraintes du PPRI (Plan de Prévention des Risques d'inondation) et l'exposition au risque de submersion induite par l'amplitude nouvelle des phénomènes d'érosion mesurés ces dernières années, reste assez douteuse. Alors que tous les documents écrits et officiels communiqués au public disent le contraire, J-F Irigoyen soutient que son parking n'est pas en zone inondable, mais encore que le préfet lui aurait donné son "feu vert".



LA SEULE ALTERNATIVE
à cet équipement dangereux et ruineux, qui entraînerait par ailleurs le bétonnage de toute l'esplanade à créer entre l'actuel parking Jaulerry, le port et la gare est portée par l'équipe sans étiquette du NOUVEL ÉLAN. Manuel de Lara a en effet rappelé qu'aussitôt élu maire, il mettrait fin au projet de parking souterrain public et remettrait à plat le projet urbain, en sollicitant notamment les conseils d'un architecte paysagiste, mais aussi l'expertise des usagers, c'est-à-dire des habitant(e)s de la cité des corsaires. Il a indiqué par ailleurs son intention de bâtir, pour moins de dix millions d'euros un parc aérien de 1000 places dans l'avenue Maranon, équipé d'une terrasse ludique et conviviale afin de répondre aux besoins du développement économique de la ville sans abîmer son patrimoine ni saper ses finances. A l'évidence, le chantier de longue haleine envisagé par les sortants et le plan de circulation qu'ils ont improvisé représentent des nuisances considérables et exposent à des risques environnementaux et des pollutions durables. Tout au contraire, la solution du silo porteur d'un toit végétalisé est plus économique, plus viable et vivable. Elle est aussi une solution équitable : les travailleurs luziens et usagers du train pourront utiliser le parc pour un tarif modique (1 € la journée) tandis que le passage de l'avenue Maranon en zone de stationnement gratuit de courte durée et du quartier d'Uradazuri en zone bleue préserveront l'accessibilité aux équipements scolaires publics et la tranquillité des riverains. Le chantier sera court, une déconstruction éventuelle à longue échéance facilitée... Quant à la possibilité d'un parc souterrain, la question sera étudiée sous le futur pôle culturel, où un tel aménagement aurait son utilité. Manuel de Lara souhaite par ailleurs encourager les mobilités douces en réalisant au plus vite la liaison cyclable en site propre entre les pistes de Sainte-Barbe et de Chantaco.


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MUNICIPALES : Irigoyen, l'écolier récalcitrant


BILLET DE CAMPAGNE DU 15 FÉVRIER

SUD OUEST traite le maire sortant de Saint-Jean-de-Luz en collégien difficile et entreprend de le morigéner ce samedi (dans la page "Brouillarta" qu'il réserve aux petites phrases et bons mots des politiques locaux). 
C'est que Jean-François Irigoyen, après avoir refusé tout débat avec ses opposants, vient semble-t-il d'accepter le principe d'une conversation, mais à condition qu'elle se tienne en un lieu éloigné de tout public, dans les studios d'une radio bayonnaise (France Bleu, co-organisatrice de l'événement avec France 3 et SUD OUEST). 
Les Luzien(ne)s ne goûtent guère cette mise à distance que rien de sensé ne peut vraiment justifier... Si ce n'est la peur au ventre de notre encore premier magistrat, lequel se plaint du "ton agressif d'une partie" de son opposition, dans une déclaration qui confirme décidément son tropisme pour "la concurrence" abertzale, laquelle lui est familière depuis deux décennies et paraît ne pas le gêner, au lieu que le discours porté par l'équipe du NOUVEL ÉLAN le met apparemment en état de stress permanent.



Les citoyen(ne)s apprécieraient qu'il ne se dérobe pas, en définitive, à l'échange que lui propose la presse et peuvent encore espèrer, à l'instar du quotidien local, dont l'allusion à une idée "qui fait son chemin" sonne comme une sorte d'hommage inconscient à la propagande du PS dans les années 80, que Jean-François Irigoyen acceptera de débattre avec Pascal Lafitte et Manuel de Lara, devant la population et dans sa ville. Quoi de plus naturel, en effet ?

La force tranquille du nouveau souffle que nous souhaitons pour la cité n'a pas besoin de se perdre en invectives et si le ton monte parfois dans les échanges entre acteurs de la vie publique locale, c'est nous qui sommes, le plus souvent, confrontés à des écarts peu justifiés. Mais rien ne devrait empêcher les trois compétiteurs de discuter paisiblement, entre Luziens, pour éclairer la population sur leurs propositions réciproques.



La @Gauche Luzienne soutient, elle aussi, le projet d'alternance porté par Manuel de Lara et Gaëlle Lapix-Ganet, à la tête du NOUVEL ÉLAN POUR SAINT-JEAN-DE-LUZ. Une liste sans étiquette, de rassemblement, dont les objectifs ont une portée locale, très compatibles avec le programme social et écologique de notre mouvement, sont en phase avec nos valeurs humanistes. Une liste ouverte à toutes les bonnes volontés, sans sectarisme ni excès, qui représente l'opportunité d'un changement de cap maîtrisé porté par une équipe et un leader compétents et représentatifs de tous les quartiers et toutes les composantes de Saint-jean-de-Luz.


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vendredi 14 février 2020

ÉCOLOGIE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE : LA MÉMOIRE COURTE

BILLET DU 15 FÉVRIER 2020

POINT FINAL ? numéro 6 
sur les enjeux environnementaux et politiques d'une alternance en mars 2020

POLLUTION
Nous avons depuis longtemps constaté, et nos ami(e)s lectrices et lecteurs avec nous, l'angélisme voire le cynisme de certains des commentaires politiques proférés au sein du "microcosme" politico-médiatique luzien.
Il est un domaine, en particulier, où les élus socialistes sortants, en phase avec leur projet d'une Ville plus Aimable (écologique, solidaire et moderne) défini par les militants et sympathisants de gauche et présenté à la population et aux autres forces politiques en vue des élections municipales, sont attentifs à relever l'insincérité de certaines postures : il s'agit du développement durable, un enjeu que la majorité sortante, notamment, a bien du mal à appréhender, bien qu'elle soit très préoccupée, comme d'autres, de "verdir" son programme voire le mobilier urbain pour se donner une contenance et surfer sur la vague du vote écologiste (attendue par les candidat(e)s briguant aujourd'hui les suffrages des habitant(e)s partout sur notre littoral du Pays Basque !  comme l'est d'ordinaire, par les surfers, la Belharra ).
Le chiffre du jour, cité par SUD OUEST, mérite à cet égard un commentaire : 635 000 m3 d'eaux noires (usées et pluviales mais non traitées) ont en effet été rejetées aux Flots Bleus en 2018. On se souviendra - ce que le journal ne rappelle pas - que c'est bien le candidat Manuel de Lara, par un communiqué co-signé par les élus sortants le soutenant (Gaëlle Lapix-Ganet, Daisy Marsaguet et Pierre-Laurent Vanderplancke) et rédigé le 2 décembre qui a, le tout premier, livré l'information au public et exigé que des mesures soient prises en urgence pour remédier au problème.
Si le Maire sortant est le dernier à défendre encore, à présent, la version d'une prétendue "conformité" de la station d'Archilua (version pourtant contredite par l'État et l'Union Européenne) l'équipe du NOUVEL ÉLAN était bien la seule, initialement, à signaler que les problèmes d'assainissement et la dégradation des eaux de baignade constatée dans notre baie et à ses abords ne pouvaient être seulement imputés à l'essoufflement d'un réseau d'assainissement luzien trop souvent unitaire, ni aux rejets en amont des cours d'eau mais que la station (STEP) était elle aussi inadaptée. Et l'on a vu, en définitive, comment l'enquête publique sur le PLU a rendu obligatoire l'engagement des collectivités à mettre rapidement à niveau ladite STEP (qui sera probablement déconstruite et déplacée, pour un coût très élevé, et vers un emplacement encore à préciser, vu le manque d'anticipation de la commune, selon un scénario et moyennant des hausses de prix inéluctables que Manuel de Lara a décrites avec justesse et lucidité lors du dernier conseil municipal !). 


SOLUTIONS
Le prisme de la question environnementale semble un axe intéressant pour juger l'offre politique des prochaines municipales. La liste LO (hypothétique mais annoncée par Mediabask) restant une énigme à cette heure, trois propositions sont faites aux Luzien(nes). La première : celle de conserver l'équipe ancienne, qui continue de nier la réalité et l'ampleur du désastre écologique touchant nos eaux de mer (et comportant des risques tant sanitaires qu'économiques - le tourisme comme la pêche souffrant de cette dérive) et a très peu oeuvré en matière de développement durable, publiant une plaquette "hors délai" pour suggérer le contraire, mais sans convaincre. La seconde : celle des abertzale, qui viennent de voter contre le Plan Local d'Urbanisme (PLU) mais ne se sont pas encore engagés formellement (nous osons espérer qu'ils y viendront)  s'ils étaient victorieux : ni à stopper le projet de parking souterrain Foch, ni à arrêter les constructions en dehors de l'enveloppe urbaine tant que les questions d'assainissement ne sont pas réglées, alors que nous, conseillers municipaux alliés dans le NOUVEL ÉLAN POUR SAINT-JEAN-DE-LUZ, avons annoncé qu'un moratoire sur les OAP était nécessaire lors du dernier conseil municipal - ce pourquoi SUD OUEST juge "plus modérés" que les nôtres les propos de P. Lafitte, car, en clair, ce dernier lui semble plus conciliant à l'égard des sortants. Selon SUD OUEST et dans sa livraison du jour,  Herri Berri n'évoquerait en effet que la nécessité d'une "étude d'impact" avant d'ouvrir à l'urbanisation des surfaces supplémentaires (?).
Mais pour nous de toute manière, c'est évidemment l'alternative incarnée par Manuel de Lara et Gaëlle Lapix-Ganet qui peut le mieux relever le défi d'une croissance économique accompagnée d'un développement équitable, viable et vivable

DISCUSSIONS 
Si certains se disputent aujourd'hui pour savoir s'il vaut mieux faire campagne en diesel plutôt qu'en tricycle - ceci après avoir annoncé leur intention de régler tous les problèmes de l'agglomération par une coopération très intense (sic) les véritables questions restent posées et seul Manuel de Lara et son équipe ambitionnent d'y apporter des réponses innovantes, et non de "faire grandir" leur mouvement. Les socialistes luzien(ne)s qui ont fait le choix dès octobre 2019 de participer au NOUVEL ÉLAN, étaient convaincus, dès le départ, des capacités de Manuel de Lara à rassembler pour gagner et constatent qu'il est bien en situation de fédérer toutes  les bonnes volontés au service de la ville pour faire "Saint-Jean-de-Luz en mieux" et stopper les plus néfastes des projets initiés par la majorité sortante.


La @Gauche Luzienne soutient, elle aussi, le projet d'alternance porté par Manuel de Lara et Gaëlle Lapix-Ganet, à la tête du NOUVEL ÉLAN POUR SAINT-JEAN-DE-LUZ. Une liste sans étiquette, de rassemblement, dont les objectifs ont une portée locale, très compatibles avec le programme social et écologique de notre mouvement, sont en phase avec nos valeurs humanistes. Une liste ouverte à toutes les bonnes volontés, sans sectarisme ni excès, qui représente l'opportunité d'un changement de cap maîtrisé porté par une équipe et un leader compétents et représentatifs de tous les quartiers et toutes les composantes de Saint-jean-de-Luz.




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ALERTE A MAL-Y-PENSE : le maire sortant récidive et lance un énième appel d'offres en catimini

BILLET DU 14 FÉVRIER 2020

POINT FINAL ? numéro 4 sur la manie de l'équipe (encore) en responsabilité de passer en force et en silence sur les grands aménagements au lieu de se concerter avec les gens et d'avancer à visage découvert.

NOUVEL ABUS DE CONFIANCE ?
On apprend ce jour que le maire candidat vient de lancer - dans la plus grande discrétion, comme toujours -  un appel d'offres pour la construction de "son" pôle culturel à Harriet Baïta. Las : les enveloppes doivent être remises le 27 mars et, à cette date, il n'est pas certain qu'il soit encore en responsabilité et lise les réponses !
Les Luzien(ne)s en décideront les 15 et 22 mars prochains.
J-F Irigoyen est-il en situation, à moins d'un mois du premier tour, de mettre en place un tel contrat, ici et maintenant ? Qu'il en ait le pouvoir, au plan strictement légal , sans doute... mais certains "mal pensants" peuvent estimer que - sur le plan moral - le maire depuis 2017 ferait mieux d'attendre le verdict des urnes avant de s'engager, au nom de la commune, dans des projets que ses successeurs potentiels veulent modifier en profondeur. Ils auraient aimé en tout cas être normalement avertis de la procédure, au lieu qu'on doive la dénicher dans une page très discrète du website de la ville. M. le Maire "passionné" aurait pu, par exemple, ajouter l'information sur le message que ses amis diffusaient aujourd'hui au coeur de la braderie. Libellé comme suit : "je vous souhaite une bonne Saint-Valentin et vous informe que je tente une fois de plus de passer en force en engageant la cité dans le projet de pôle culturel tel que nous avons décidé, seuls, de l'imposer"... la prose aurait eu  le mérite de la clarté !


cliquez pour accéder à l'appel d'offres :


GRANDS PROJETS NON STRUCTURÉS
D'autres Luzien(nes) - tout aussi malveillant(e)s, diront les thuriféraires de notre actuel premier magistrat, s'il en reste - voient carrément, dans ces coups "en douce" assumés par l'ancienne majorité l'aveu d'une impuissance. Faute d'avoir un vrai bilan à présenter, il s'agit pour les sortants de faire croire au bon peuple que les grands projets structurants qu'ils ont annoncés (non financés dans la réalité) sont a minima engagés. Comme on sait, dans les faits : l'aménagement des Récollets n'a pas commencé d'être réalisé concrètement, la rénovation du secteur Foch vient seulement de donner lieu, dans les tous derniers jours du mandat, à un appel d'offres pour trouver l'heureux bénéficiaire privé des largesses municipales, et le nouveau gymnase d'Ur Joko vient seulement de faire l'objet d'un vote autorisant une demande de subvention. Bref, presque tout a été remis de long temps aux calendes grecques, et plus encore le projet de salle de congrès municipale à la Pergola, pour lequel rien n'existe (pas même une étude préliminaire). 
Lancer aujourd'hui, en catimini, quelques marchés n'a donc qu'un seul intérêt : faire accroire que les grands projets de la mandature sont en voie d'aboutissement et irréversibles. Ils sont à peine ébauchés, réversibles et, du reste, trop souvent à reprendre.

ALTERNATIVES
Les opposants au maire actuel ont en effet d'autres desseins que ceux du maire-candidat, concernant notamment l'aménagement de la place Foch et celui du pôle culturel, dont la configuration et la desserte doivent probablement être repensés. Manuel de Lara s'est clairement engagé, en ce qui concerne le parking souterrain prévu sur le port, à interrompre ce projet idiot et à proposer des solutions moins "impactantes" sur le plan environnemental et sociétal, plus légères aussi pour le contribuable. Il y reviendra lors de l'inauguration publique de sa permanence (située au 29 bd Thiers) samedi à 16 h. Il souhaite remettre "à l'endroit" les projets mal ficelés par l'équipe encore aux manettes et en appeler à la population dans le cadre d'une démocratie participative. Car ce sont les usagers, simple citoyens, qui sont les vrais "experts" pour tout ce qui concerne leurs besoins.


La @Gauche Luzienne soutient, elle aussi, le projet d'alternance porté par Manuel de Lara et Gaëlle Lapix-Ganet, à la tête du NOUVEL ÉLAN POUR SAINT-JEAN-DE-LUZ. Une liste sans étiquette, de rassemblement, dont les objectifs ont une portée locale, très compatibles avec le programme social et écologique de notre mouvement, sont en phase avec nos valeurs humanistes. Une liste ouverte à toutes les bonnes volontés, sans sectarisme ni excès, qui représente l'opportunité d'un changement de cap maîtrisé porté par une équipe et un leader compétents et représentatifs de tous les quartiers et toutes les composantes de Saint-jean-de-Luz.


Voir LA LISTE  conduite par M de Lara et G Lapix-Ganet sur le site Saint-Jean-de-Luz 2020 
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dimanche 9 février 2020

LE RADEAU DE LA MÉDUSE

BILLET DU 10 FÉVRIER
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dernier conseil municipal de l'ère Irigoyen : 
PLU, LE NAUFRAGE DES DÉBATS

Pragmatisme
Le dernier conseil de la mandature (réuni le vendredi 7 février) abordait quelques questions financières sur lesquelles nous n'avons pas cru bon d'intervenir en séance, même si le vote de crédits supplémentaires était probablement lié à l'allongement excessif des délais de réalisation des opérations, suivant une méthode habituelle de la ville. Nous n'avons pas commenté non plus le report de certains chantiers d'équipements sportifs fluviaux probablement dus à une demande déposée trop tardivement par la commune. Ni critiqué l'imprécision récurrente de la formulation des délibérations s'agissant de recrutements (car, à chaque fois "il est nécessaire de.. " et foin d'explications écrites ! celles qui sont prodiguées oralement ne sont pas toujours très claires).

Argumentaires
C'est que l'ordre du jour comprenait un morceau de bravoure : l'adoption du Plan Local d'urbanisme, et que nous escomptions un débat de fond et nécessairement chronophage. Pour la même raison, nous ne sommes pas revenus, s'agissant de l'adoption du règlement local de publicité, sur les remarques que nous avions faites en commission à propos des plaintes de citoyens relativement à la sécurité routière, concernant tant les panneaux dynamiques que les publicités lumineuses. D'autres, du reste, se sont emparés de la question : mais elle ne relevait pas directement du RLP, la compétence incombant plutôt à d’autres collectivités que la commune,  par exemple au département pour les voiries principales...

Enjeux
Monsieur le Maire ayant insisté sur le caractère historique de ce PLU, encore élaboré à l'échelle locale, par la commune, quand la compétence est maintenant transférée à l'Agglomération, ce qui impliquera à l'avenir d'autres modalités de préparation d'un document d'urbanisme pensé à une tout autre échelle, celle de la CAPB, nous avons précédé notre intervention d'une remarque préliminaire allant dans son sens, et ajouté que la phase d'enquête publique survenue entre l'arrêt du PLU et le vote consultatif de ce soir avaient démontré tout à la fois l'intérêt de la procédure, mais encore qu'une telle enquête intervenait un peu tard dans le processus. Beaucoup d'associations (notamment écologistes) estiment en effet que les enquêtes publiques sont faites au mauvais moment : en aval d'un long temps de travail et (en théorie) de concertation et donc en conclusion de projets qu'elle ne peuvent guère se permettre de faire échouer. La qualité des remarques collectées et synthétisées par la commissaire enquêtrice nous paraissait prouver qu'une enquête publique plus en amont, voire plusieurs, auraient pu éclairer le travail d'élaboration de ce PLU comme d'ailleurs d'autres projets. Une évolution de la loi en ce sens n'est pas impossible à terme. Elle permettrait probablement une meilleure "préservation" du patrimoine : le mot, employé par M. le Maire, ne figure pas parmi les grands axes de la politique communautaire, qui évoque une "valorisation". Toute la difficulté de l'exercice consiste pourtant à ménager les ressources du territoire tout en l'aménageant. 

NAUFRAGE
On trouvera ci-après le texte de l'intervention de la @Gauche Luzienne. Hélas, l'orateur fut interrompu par M. le Maire sortant (et candidat) au prétexte d'un temps de parole trop long dès qu'il prononça le mot "assainissement" s'il parvint toutefois à dérouler totalement son discours après avoir prié J-F Irigoyen de rester calme. La suite des débats devait pourtant s'achever en naufrage, le maire, incapable de conserver une attitude digne comme d'écouter les propos des différents débatteurs,  ayant prémédité d'agresser verbalement Manuel de Lara.  Ce dernier fut donc accusé inopinément et sans l'ombre d'une justification plausible, par le "maire-sans-doute-sur-le-départ" ? de "pourrir" la campagne, et privé de droit de réponse alors qu'il avait attiré avec justesse l'attention de l'auditoire sur l'augmentation  -déjà constatée- du prix de l'eau  et montré les failles de la réponse de la CAPB en matière d'assainissement, tout en conservant la mesure et prévoyant de s'abstenir, tout comme nous. Car pourquoi adopter une posture hostile face à un document d'urbanisme meilleur que le précédent  ? Même si nous avons regretté, comme Manuel de Lara, que son adoption n'ait pu être différé après les élections, en vue de l'amender et d'en faire plus ostensiblement un document engageant pour tous les décideurs Luziens au lieu qu'il reste un projet porté (mais mal)  - comme presque  tous les autres sous cette mandature - "par la majorité, seule" sur des flots qu'elle aura elle même agités au point de démâter pour finir par se noyer, son capitaine barrant sans connaître la route à suivre ni fixer aucun cap lisible.




Révision du PLU
EXPLICATION DE VOTE

Rappel du contexte
Le Plan Local d’Urbanisme qui nous est présenté ce soir a fait l’objet de modifications ou a été complété par des réponses précises faites aux réserves exprimées par la commissaire enquêtrice dans le cadre de l’enquête publique, obligatoire. On nous demande ce soir :
I - de prendre acte de l’avis de la commissaire enquêtrice,
II - d’approuver les modifications du projet de PLU faites en réponse à ses observations
III - d’approuver le PLU lui-même.


Pour ce qui concerne la @Gauche Luzienne, nous rappelons que nous avions donné un avis favorable à l’arrêt du PLU l’été dernier, jugeant qu’il s’agissait de présenter un outil à disposition de la municipalité et des administrés et non un programme électoral décrivant une ville idéale, en considérant que le nouveau PLU était bien meilleur que le précédent, et que, globalement,  la procédure de révision n’avait que trop duré. Nous voulions aussi confirmer publiquement le regard favorable porté sur l’infléchissement de la politique locale du logement, sensible sous la dernière mandature, et reconnaître à la majorité sortante le mérite de n’avoir pas dévié du cap fixé en cette matière en introduisant des règles plus favorables à la mixité sociale. Quant aux regrets que nous aurions pu avoir relativement à la politique menée dans les années précédent ce virage (ou cette « révolution culturelle » comme nous nous étions permis de dire) nous les avions mis « sous le pied » le mal ayant été fait et le sujet des débats portant sur l’avenir de Saint-Jean-de-Luz et non son passé récent.

L’AVIS DE LA COMMISSAIRE ENQUÊTRICE
Les élus socialistes tiennent en préalable à marquer le fait suivant : à savoir que l’enquête publique s’est déroulée à notre satisfaction, y compris dans ses conclusions. L’avis favorable donné au plan confirme que nous n’avions pas tort de porter un regard globalement positif sur le document présenté au moment de l’arrêt de la procédure de révision, mais l’étendue des réserves exprimées par la commissaire enquêtrice et la portée de ses nombreuses recommandations attestent le caractère bien fondé des doutes que nous avions formulés dans le même temps, relativement aux OAP, et notamment à propos de la rénovation de l’îlot Foch – dont nous avions redit que nous étions totalement opposé eux  intentions de M. le Maire et sa majorité sur ce site, en particulier celle d’y faire un parking souterrain public. Pour toutes ces raisons, « prendre acte » de l’avis de la commissaire enquêtrice nous est particulièrement agréable.
Pouvons-nous approuver  les modifications que vous proposez d’ajouter au PLU et donner par conséquent, ce soir, un avis favorable à ce plan tel qu’il a été amendé, avant qu’il soit adopté ou non définitivement par l’Agglomération ? Face à cette double question, il nous semble indispensable d’expliquer en quoi vos réponses (et celles du maître d’oeuvre concerné, quand la municipalité n’est pas compétente) nous semblent proportionnées ou non aux remarques de l’enquête publique, ceci afin de justifier notre réponse. Car l’enquête a débouché sur une sorte de  « oui, mais »  et c’est donc moyennant la résolution de quelques défauts que le document d’urbanisme de la Ville pourrait mériter un avis positif.

LES MODIFICATIONS DU PLU EN  RÉPONSE AUX RÉSERVES ET RECOMMANDATIONS
Cinq  réserves ont été formulées (nous ne sommes pas contraints par le Droit d’en tenir compte mais le commune est toutefois obligée d’y répondre formellement ; et il s’agit de remarques lourdes de sens).  Récapitulons ces remarques.

1°) On prie tout d’abord la municipalité de tenir compte de l’avis des Personnes Publiques Associées avant d’arrêter définitivement le PLU  (avis sur lesquels nous reviendrons, puisque la commissaire enquêtrice s’en est inspirée pour émettre certaines de ses recommandations et que nous estimons en particulier qu’un moratoire sur l’extension de l’enveloppe urbaine aurait probablement pu être mentionné de manière claire dans la réponse de la commune), mais aussi :
2°) de démontrer la capacité du territoire à absorber le développement urbain anticipé, notamment en matière de réseaux (donc, notamment, en terme d’assainissement – ce qui fonde la demande de moratoire exprimée précédemment). Mais encore :
3°) de réaliser trois études qui semblent manquantes (sur la consommation d’espaces dans les dix dernières années – laquelle consommation a peut-être été surestimée, ce qui impacterait le potentiel de densification, dont on demande aussi à la ville de produire une évaluation plus précise,  tenant compte de l’évolution  des zone humides, enfin  sur l’émergence d’un quatrième scénario de développement qui, aux yeux de  la commissaire enquêtrice, n’aurait pas été suffisamment argumenté).
4°) La  programmation de travaux d’assainissement était une requête explicite, présentée comme un préalable indispensable. A cet égard, la Communauté d’Agglomération a répondu en annonçant 30 millions d’euros de travaux pour remédier aux problèmes.
5°) La dernière réserve de la commissaire enquêtrice consistait en une demande de rendre l’OAP Errota Zahar compatible avec le SCOT.

 S’agissant de ce lotissement implanté à Chantaco-Sud (réserve n°5) nous avions remarqué dès décembre 2016 qu’il se trouvait en zone potentiellement inondable, d’après le PPRI, et  préconisions plus récemment une réduction sensible de la surface construite : c’est d’ailleurs la solution que vous proposez, et qui a notre agrément.
Pour ce qui concerne l’assainissement, une réponse a été apportée tardivement, mais substantiellement, qui montre l’importance des dysfonctionnements, mais nous laissons à d’autres intervenants le soin de la commenter (réserve n°4).
Les réserves n°2 et n°3 font l’objet d’une réponse assez vague, à notre point de vue, de la commune, évoquant la réactualisation du rapport de présentation mais justifiant mal, sur le fond, que le PLU décrive un scénario d’avenir différent des trois scénarios  contenus dans le PADD et présentés au public, pour la première fois, en décembre 2016. Le manque de cohérence entre ce plan et le PLH (Plan Local de l’Habitat) réalisé dans le cadre du SCOT nous avait alerté d’emblée. Au-delà de ce problème technique, la consommation d’espace envisagée est sans doute excessive et la commissaire enquêtrice pointe une projection sans doute révélatrice d’un manque d’ambition face à l’inflation des résidences secondaires (seulement 1 habitant gagné par nouveau logement construit).
Pour finir, la réserve n°1 fait l’objet de décisions reprises dans l’annexe 5 fourni aux conseillers municipaux. On y lit notamment l‘observation émanant du bureau du SCOT à propos d’Errota Zahar qui a conduit, dans le PLU réécrit, à la réduction en surface évoquée précédemment. Aux observations de la chambre d’agriculture répondent une diminution de la surface de l’OAP Balcoïn et un périmètre de zonage réduit mais, par ailleurs, vous suivez la recommandation n°2 de la commissaire enquêtrice et classez en zone 2AU ces deux opérations. Quelques points concernant l’avis de la mission régionale d’action environnementale (MRAE) nous semblent donner lieu à des réponses insuffisantes. Trop de sols, notamment, nous semblent artificialisés (notamment 13 ha de barthes sur 38 resteraient en espaces naturels) et la question du ruissellement demandera à être réétudiée en temps utile (à Balcoïn et Jaday) mais la ville a reclassé en zone naturelle inconstructible une partie de l’emprise boisée au départ  comprise dans l’OAP  er les recommandations  2 et 3 trouvent donc une solution au moins partielle.
Ce sont surtout les remarques de la DDTM qui nous interpellent. Elles insistent sur la non-conformité de la station d’Archilua depuis 2012 et la non réalisation du bassin de stockage prévu en 2018 et recommandent une plus grande étude de la capacité d’accueil du territoire. A cet égard, la réponse de la ville prévoit « un calendrier permettant de hiérarchiser l’ouverture à urbanisation des nouvelles zones » dont nous souhaitons qu’il soit interprété de manière à suspendre ladite ouverture tant que le système d’assainissement ne sera pas apte à absorber les flux préexistants. Cette mesure suspensive (ou ce moratoire) nous semble pouvoir être mis en place au gré du Maire et du conseil municipal, s’ils en ont la volonté politique, sans remettre en cause le PLU

Dans l’ensemble, les aspects convenables du PLU seraient suffisamment appréciables pour autoriser notre mansuétude à l’égard de ses quelques faiblesses et nous prenons acte de la prise en compte au moins des recommandations, auxquelles la commune n’a pas obligation de répondre.
Reste l’OAP Foch, qui amène la commissaire enquêtrice (recommandation n°1) à inviter la ville à vérifier la faisabilité se son projet de rénovation ! La DDTM et la préfecture exhortent en effet à plusieurs reprises (c’est la septième des neuf principales observations faites par le préfet puis sa déclaration sur la « prise en compte des risques ») la commune à « ne pas accroître les enjeux sur les secteurs  potentiellement inondables du centre ville » mais la réponse de la municipalité consiste à…. produire des cartes
Sur le fond, il est recommandé d’attendre la parution du PPRI définitif (en juin 2020) . Or, depuis le début, nous nous demandons comment le projet d’un parking souterrain public en zone potentiellement inondable pourrait être validé par l’État, , et nous étonnons qu’un projet d’urbanisation en extension de la surface bâtie existante soit présenté comme un invariant par la municipalité, alors que seules les démolitions-reconstructions paraissent possibles dans des secteurs exposés aux inondations. Ces considérations, que nous avons déjà développées ici, et notre opposition à d’autres dispositions prises pour ce secteur du centre ancien, que vous entendez valoriser alors qu’il faudrait aussi et surtout le protéger, pensons-nous,  relativement, par exemple, aux hauteurs autorisées, nous empêchent d’approuver le PLU réactualisé, aucune réponse concrète n’étant apportée aux doutes émis par l’enquête publique sur le projet Foch.

Nous ne souhaitons pourtant pas voter non plus en opposition à l’ensemble du PLU, malgré le contexte électoral et en dépit du manque de transparence qui a caractérisé votre gestion du  dossier du traitement des eaux usées, puisque
Il nous semble en définitive :
-          que l’objectif de développer le logement social et la mixité, pris en compte dans ce PLU, est ou devrait être consensuel, et ne renions pas notre position précédente (mai 2019)
-          que le nouvel Exécutif élu en mars 2020 pourra s’accommoder de ce PLU pour mener s’il le désire une politique de logement différente, que nous souhaitons pour notre part plus volontariste, et prendre des décisions corrigeant les défauts des grands projets structurants initiés sous cette mandature

Aussi voterons nous en abstention, alors qu’à l’évidence un document aussi engageant pour l’avenir devrait générer un consensus. Les conditions n’en sont pas réunies.

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vendredi 7 février 2020

J-F IRIGOYEN : LE DERNIER MATAMORE



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BILLET D'HUMOUR ET D'HUMEUR DU 8 FÉVRIER 2020
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AMBIANCE RÉTRO
Il ne manquait guère que la redingote, le chapeau haut de forme et la canne (ou le makila) ou sinon la perruque poudrée pour que les partisans du maire sortant ne se croient, hier, dans un meeting des années Trente (style "Croix-de-Feu") voire dans une assemblée de propagande très XIXème siècle, à moins que ce ne soit devant une scène de la "commedia dell'arte" : il s'agissait pourtant... du dernier conseil municipal de la mandature. Et le dernier, peut-être aussi (souhaitons-le)  présidé par Jean-François Irigoyen, lequel n'est vraiment pas sorti grandi de cet ultime exercice, ayant visiblement prévu d'accueillir "sa claque" pour se donner en spectacle et se faire applaudir par les spectateurs comme par son conseil municipal, au sein duquel le groupe majoritaire n'a pas craint de se livrer, en effet, à des manifestations parfaitement ridicules, battant notamment des mains en conclusion de la dernière scène pour saluer l'artiste à deux reprises (puisqu'il y eut "un rappel" avant que le maire depuis 2017 ne quitte -définitivement ? la scène).

NERVOSITÉ
Las, le maire-candidat n'avait prévu ni de conserver leur dignité aux débats ni de sortir "par le haut" de ses deux années et quelques semaines de fonction édilitaire, mais avait visiblement prémédité tout au contraire de faire dégénérer la réunion publique.. en meeting électoral. Il y parvint, mais sans manifester à cette occasion, malheureusement, ni l'élégance propre au siècle de Chateaubriand ni le courage personnel des ténors de la IIIème République, mais en se réfugiant tout au contraire derrière son micro et son monopole de distribution de la parole comme un soldat fanfaron mais pleutre. Perdant de vue l'objet du débat et sourd au contenu des propos de ses opposants, il s'emportait tout d'abord (et prétendait couper la parole du représentant socialiste) à peine ce dernier avait-il eu le malheur de prononcer le mot "assainissement" au cours de son explication du vote de la @Gauche Luzienne (laquelle, après avoir approuvé l'arrêt du PLU en mai dernier, a du prendre la décision de s'abstenir cette fois, certaines réponses de la Ville aux réserves exprimées consécutivement à l'enquête publique pêchant à l'évidence par leurs insuffisances).


ACCUSATIONS
Bouffonnerie encore, après que son délégué à l'urbanisme (qu'on a connu, d'ailleurs, plus inspiré) ait instruit un procès politique déniant doctement à ses interlocuteurs "le droit" de soutenir telle ou telle affirmation, le maire refusait de rendre la parole à Pierre-Laurent Vanderplancke ! L'élu PS, contrairement aux assertions de M Vaquero, n'avait pourtant fait aucune allusion aux soupçons de malhonnêteté exprimés par certains à l'encontre du cabinet d'experts chargé de calculer les espaces consommés par l'urbanisation (ce soupçon émanait en réalité, ce dont le délégué à l'urbanisme devait convenir après la séance, d'une association écologiste locale, et non de la @Gauche Luzienne). Le maire, toutefois,  prétendait alors "sévir"... et -confondant autorité et abus grotesque de celle-ci- refusait de permettre au conseiller municipal mis en cause de rétablir la vérité des faits.

INSULTES ET  ENGAGEMENT DOUTEUX
Pour finir, le maire sortant, entré définitivement dans son personnage et considérant sans doute, en tant qu'artiste "passionné", que le conseil municipal est un plateau de théâtre où le comédien peut faire ce qui lui serait interdit ailleurs, reprochait sans raison au blog de la @Gauche Luzienne de dire "n'importe quoi" (une fois de plus) avant de traiter Manuel de Lara de "bonimenteur", faute d'avoir pu opposer des arguments rationnels à  l'exposé de ce dernier portant sur la question de la qualité des eaux de baignade et du prix à payer pour en revenir à un niveau de propreté acceptable, ceci sans lui permettre aucunement de répondre à ses attaques personnelles.
A cette occasion, Manuel de Lara se risqua à lui proposer (en off, puisque le micro était coupé, mais assez distinctement pour que tous entendent) de participer au débat prévu par la presse le 21 février. Et J-F Irigoyen déclara accepter cette perspective... Étrangement, il avait pourtant fait savoir dans la journée à l'organisateur (France Bleu) qu'il refuserait l'invitation ! Dès lors, on ignore s'il se croira effectivement obligé de tenir l'engagement pris oralement devant ses "fans" mais alors qu'il jouait son rôle de Matamore ? De même qu'on peut se demander de quoi il retournait, quand il braillait en brandissant un courrier que, selon lui, M. le Préfet venait de lui adresser, que le Projet Foch, contre lequel nous avions redit notre opposition (voir FOCH REPETITA NON PLACENT) était tout à fait "faisable" d'après le jugement du haut représentant de l'État ? 


Vérité ou vantardise ? 
on reste quoi qu'il en soit confondu de la manière de se comporter de notre maire comme de ses compagnons d'armes. Car où sont donc les véritables amis du premier magistrat sortant dans l'ancien conseil municipal ? N'auraient-ils pu le conseiller et lui éviter de se discréditer ainsi ? Ou a minima s'abstenir de l'applaudir après qu'il ait insulté son principal challenger, refusé de reporter l'adoption du PLU après les élections et sous-entendu qu'il passerait en force l'opération Foch, enfin lu un discours-fleuve sans rapport avec la délibération mais tenant lieu de propagande électorale ? 
Ils auraient pu, en tout, cas, tenter de le calmer, l'échec récent de ses marchandages avec LAREM lui ayant a priori porté sur les nerfs !? Le représentant local du mouvement macronien lui ayant reproché le matin sa déloyauté, qu'allait-il faire le soir même sur cette galère pour nous jouer une telle pantomine, minable et semblant donner quelque couleur de vérité aux propos de son ex allié ?
Prévoit-il de passer en force avant l'élection et de lancer la ville dans le piège d'un forage coûteux et idiot en front d'eau ? Si c'est le cas [comme il semble bien qu'on en ait la preuve, remarque ajoutée le 9/2]  qu'il ose le dire en face aux Luzien(ne)s au lieu d'agiter des tracts !


Cliquez ici pour lire : le compte-rendu des débats et le contexte dans lequel le nouveau PLU a été adopté

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mercredi 5 février 2020

FINANCES LOCALES ET TRANSPARENCE

POINT FINAL ? numéro 3
BILLET DU 6 FÉVRIER 2020
RÉUNION PUBLIQUE A URDAZURI (école primaire) CE SOIR 18 h 30 - 20 H
NOTRE CONCLUSION (PROVISOIRE) SUR LA DETTE DE LA VILLE
ET LA GESTION DE SES INVESTISSEMENTS ET DE SES DÉPENSES
La fin de la mandature et la fermeture en cours du blog des élus socialistes 
les amènent à faire un point sur l'un des aspects les plus opaques de la politique locale : ses finances. Alors que le budget devrait être, en effet, rien moins que la traduction chiffrée des actions entreprises ostensiblement par l'Éxécutif local, il est notoire que la municipalité luzienne a coutume d'annoncer des investissements qu'elle ne réalisera pas, ou qu'elle ne réalisera que très partiellement en fin de compte. D'où le report systématique de ses (trop) nombreux projets... voire leur échec (dans le cas de la grande médiathèque jadis rêvée par Peyuco Duhart) ! Avec pour effet, certes, une réduction de la dette (mais il le fallait compte tenu des imprudences de la gestion dans les mandatures précédentes) ; mais aussi des limites, le déstockage de la dette ayant notamment cessé après 2015 (voir plus bas) et la dispersion des efforts ayant très probablement conduit à des surcoûts.

*
Lire par ailleurs notre "point final" (numéro 1) sur Foch ou le numéro 2 consacré à l'urbanisme
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Tout(e)  citoyen(ne) ayant fait l'effort d'assister à une ou plusieurs des séances du conseil municipal consacrées à l'adoption du budget (voire à l'examen des comptes l'année suivant l'adoption du dit budget) sait  combien la matière est aride et comment les questions de l'opposition sont éludées sinon tournées en ridicules par des "responsables" qui, s'ils n'ont pas l'air très capables de répondre à la moindre sollicitation sans recourir à l'aide des fonctionnaires, sont très prompts à inviter leurs contradicteurs à "aller se former" quand bien même, dans les faits, ils ont tort. Une attitude qui a nourri de nombreuses polémiques depuis celle (au tout début de la mandature) ayant porté sur la durée de remboursement de la dette communale (plus de dix ans en 2016 du moins si le budget adopté avait été sincère) et qui continue de nuire à la transparence que le public est en droit d'attendre. 
La population peut, par exemple, se demander aujourd'hui où sont passés les millions d'euros payés par l'opérateur privé ayant racheté à la ville une grande partie des locaux qu'elle détenait à "La Pergola". On sait seulement qu'ils n'ont pas été immédiatement réinvestis dans le projet de centre de séminaires que M. le Maire et son équipe avait promis (J-F Irigoyen vient d'avouer dans le journal local qu'il ne s'agissait que d'un souhait pour lequel aucun plan n'avait encore été élaboré). Ont-ils permis au moins de rembourser par anticipation certains prêts ? Les élus n'ont pas (encore ?) été précisément informés des décisions prises (ou non) en ce domaine, alors qu'il ne s'agit pas d'une toute petite somme... et qu'on a feint de comprendre, quand le groupe socialiste a posé la question en conseil municipal lors de la présentation du budget 2019, qu'il suggérait une manoeuvre sortant du cadre légal alors qu'il se demandait seulement pourquoi  l'en-cours de la dette ne serait pas diminué à la faveur de la réalisation de la vente au profit d'Helianthal prévue dans le courant de 2019.



 
ci-dessus :
un graphique de propagande inséré dans "Berriak" mais confirmant très paradoxalement que la dette ne diminue plus (16,5 millions en 2018)

L'Exécutif luzien sortant voudrait faire des finances un de ses "points forts". Il a notamment coutume de vanter sa modération fiscale, oubliant qu'il a dans un premier temps beaucoup augmenté les impôts locaux pour assainir une situation critique (un aspect du bilan municipal  "pointé" du doigt  par la chambre régionale des comptes) et tout récemment mis en place la surtaxe des résidences secondaires (tout en faisant mine de la condamner, et en refusant de la porter au taux maximum)...

Le maire sortant (comme son prédécesseur, du reste) se gargarise par ailleurs de taux d'imposition relativement plus faibles que ceux de ses voisins mais il se garde bien de comparer les "bases" sur lesquelles se calculent l'impôt effectivement prélevé : ces bases sont très élevées à Saint-Jean-de-Luz et constamment revalorisées par l'État, ce qui a dispensé la ville d'augmenter ses taux - mais lui a permis d'engranger plus de ressources. C'est ainsi que les contribuables étaient censés subir une augmentation des taxes de 2,2% en 2019 alors même que la commune maintenait des taux identiques (estimation d'après les propres services de la municipalité, qui l'ont communiquée lors de la présentation du budget) .

Peut-on, du coup, parler de "bonne gestion" ?

Certainement pas dans le contexte actuel, où aucun des grands projets structurants amorcés par la commune n'a fait l'objet d'un plan de