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dimanche 19 janvier 2020

UNE PRÉCISION, DEUX ÉCROULEMENTS (de la falaise et des investissements)

SAINT JEAN DE LUZ 2020
Présentation par Manuel de Lara de la Liste :
UN NOUVEL ÉLAN POUR SAINT JEAN DE LUZ
le Samedi 25 Janvier

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BILLET DU 19 JANVIER 2020
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SUD OUEST publiait deux pages, ce samedi, consacrées aux travaux sur la falaise d'Erromardie - après deux autres, la veille, portant sur la vie des associations sportives locales. 
Le journal profitait de ce deuxième coup de projecteur sur le bilan des sortants pour apporter une précision en rapport avec l'article précédent.

PRECISION ?
Pour nous, ce sont deux remarques plutôt qu'une précision qui s'imposent, en réalité, en commentaire de cette publication, Deux remarques qui contredisent la prétention de Jean-François Irigoyen d'incarner une politique durable et de bonne gestion des deniers publics.

1 D'abord à propos d'assainissement.
Car, si la ville entend considérer l'ancien "skate park" en contrebas du site du chantier actuel comme "une réserve foncière" destinée à "anticiper le repli éventuel des activités économiques" il faut surtout se demander pourquoi "le processus d'aménagement durable" dit ADS (dont le maire-candidat rappelait le 15 janvier l'existence sans expliquer du tout de quoi il s'agissait devant les caméras de France 3) n'a pas débouché en l'occurrence, dans cette zone peu dense, sur un "repli éventuel" mais bien plutôt sur "le maintien des ouvrages" et des travaux menés à la hâte, avant les prochaines grosses tempêtes prévisibles à la fin de l'hiver... Car "les éléments sont, par nature, imprévisibles" conclut SUD OUEST après avoir indiqué que la mairie tablait sur une stabilité de la falaise reprofilée durant les 20 à 40 prochaines années. 
Au delà des aspects techniques du dossier, dont nous avons bien voulu croire au sérieux de leur prise en charge, le choix d'une stratégie de confortement dans un secteur littoral très exposé à l'érosion où le recul pouvait sembler a priori plus logique nous avait interpellés et poussés à faire une remarque lors du dernier conseil municipal, vu l'importance des sommes investies et compte tenu de la certitude que nous avons que le recul du trait de côte sera important sur toute la Côte Basque, ceci dans un avenir proche. 
Si de tels investissements ont été consentis, c'est moins pour "reconstruire" (sic) la falaise et l'exutoire d'eaux usées que pour protéger la canalisation d'assainissement souterraine reliée à la station d'épuration (STEP) d'Archilua et passant juste sous le chemin littoral. Un point que M. le Maire nous avait concédé le 13 décembre et que le journal d'hier mentionne à deux reprises.
Mais qui pose la question de la bonne stratégie à mener concernant nos STEP. Déconstruire celle de Guéthary pour agrandir et moderniser la station d'épuration luzienne sans toutefois relocaliser cette dernière, comme on l'entend parfois suggérer, est-ce bien raisonnable ? Pas nécessairement si l'on doit tenir compte du lieu l'implantation de la station d'Archilua, dont le repli pourrait devenir assez vite une nécessité impérieuse. La CAPB a pris en compte cette problématique et évoque bien son intention de "relocaliser" la STEP d'Archilua.
Ravis d'apprendre que la CAPB entendait investir 25 millions € pour corriger la non conformité de la station, (non conformité que J-F Irigoyen continue de nier dans sa lettre aux Luziens alors qu'elle est établie par l'enquête publique sur le PLU  -page 21- et bien précisée dans la réponse complète de la CAPB -notamment en page 2-  note ajoutée le 19/01) les élus de la @Gauche Luzienne espèrent que sa situation en bordure de falaise a par ailleurs été bien analysée. La zone est en effet classée en aléa effondrement fort d'après le BRGM. D'où l'importance que la relocalisation soit bien réfléchie !




2 Ensuite, concernant les projets "oubliés" de la commune.
Le quotidien régional revient sur deux dossiers concernant le monde du sport, pour dire que le gymnase Ravel doit être agrandi (et faire 500m2 de plus que dans la configuration actuelle de l'équipement) mais aussi le local d'Ur Yoko (à proximité des établissements scolaires de Chantaco, sur la Nivelle).
Ce qui fait deux projets de plus sur la liste du Père Noël (ou plutôt du maire sortant, dont le programme ressemble davantage au bilan de ses promesses non réalisées qu'à une vision pour l'Avenir : retard aux Récollets, absence de plan de financement pour Foch et Harriet Baïta - où il faudra sans doute réviser largement les mauvaises pistes suivies par l'ancienne majorité - doutes sur la validité du PLU, aucun dossier ouvert pour le centre de congrès de l'ancien Auditorium Ravel, toutes ces opérations avortées font désordre !).
La cause de ces retards et délais ? Elle serait tout simplement financière. Pas très bien gérée, la commune s'est en effet lancée dans de multiples projets en même temps, et en a médiatisé beaucoup d'autres qu'elle n'avait même pas les moyens d'initier en lançant ces quelques études préliminaires ruineuses mais que l'Exécutif affectionne. 




La Ville, si elle a voté "de fortes dépenses" en 2019 a du réduire ses investissements au maximum sur l'ensemble de la mandature, pour tenter de déstocker la dette. Il faut considérer que l'Exécutif s'est souvent contenté d'effets d'annonce -lors du vote annuel du budget- et regretter qu'il ait entrepris par ailleurs la vente systématique de biens publics (les fameux "bijoux de famille" : gageons qu'il a, malheureusement, d'autres projets en ce domaine). 
Le résultat est pourtant mitigé, la dette restant lourde et très supérieure à celles d'autres collectivités comparables.
Pas fameux !


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