PUBLIÉ LE 28 JUIN
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Ce 27 JUIN à 19 heures... 1000 Luzien.nes contre la suppression des URGENCES. La mobilisation a été forte, à l'appel de Peio Dufau et du maire de Saint-Jean-de-Luz. Aux cotés de J-F Irigoyen, et en plus du député, le Président du Conseil Départemental et la sénatrice Frédérique Espagnac se sont exprimés publiquement pour dire leur refus du fait accompli. Étaient là, également : les maires de plusieurs communes du secteur (dont Hendaye, Ciboure, Urrugne, Bassussary, etc.) de nombreux élus et des représentants de toutes les tendances. Beaucoup de gens, de la commune et du Bassin de la Nivelle, voire d'un périmètre encore plus étendu, tout simplement inquiets... et écoeurés de voir "l'argent passer avant la santé".
Ce n'est donc pas seulement la "classe politique" (pour reprendre les mots en manchette du quotidien local SUD OUEST - et encore moins le seul PCF d'Hendaye ou Herri Berri, comme le donnait à entendre Mediabask) qui s'est scandalisée, mais toute la population.
Si le discours de M. le Maire, consensuel, est bien passé, quoique beaucoup de Luzien.nes se soient étonné.es de son engagement à contre-temps (voir notre précédent billet le moquant gentiment, pour son réveil tardif, en tant que "général Morphée") et n'aient pas compris comment il n'avait pas pu apprendre plus tôt la décision radicale de la Polyclinique de fermer son service d'urgences (connue depuis Mercredi et de manière indirecte, par un courrier adressé à l'ARS / autorité régionale de santé) la foule a semblé adhérer au ton, plus revendicatif, de Peio Dufau.
Quant à M Lasserre, Président du Département, il dut affronter un début de "bronca" (qu'il avait, à vrai dire, anticipé) de la part des habitant.es énervé.es par son apparente complaisance envers l'administration de l'établissement privé, au point de contraindre J-F Irigoyen à demander un peu de calme. Mme Espagnac sut conclure par une invitation au plus large des rassemblements pour, au delà des clivages, trouver une solution.
Objectif commun à tous les orateurs, mais rendu plus ardu en raison du refus de la clinique d'accueillir des médecins de l'Hôpital Public pour assurer les urgences (hypothèse un temps discutée) et du contexte des négociations, devenu très tendu, le gouvernement brandissant aujourd'hui la menace - sans doute toute rhétorique - d'une interdiction d'exercice de la médecine imposée à la Polyclinique si sa direction persistait dans son attitude non collaborative.
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