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vendredi 31 mai 2024

LA COULEUR POURPRE

 


Les pavillons bleus (de complaisance, diront certaines mauvaises langues) n'y suffiront certainement pas : pour l'opinion publique,  la qualité des eaux de baignade restera, sur la Côte Basque, sujette à caution, voire pire. Et les interdictions y seront fréquentes, comme on l'a déjà constaté après des épisodes pluvieux récents : lesquels ont obligé les communes, et Saint-Jean-de-Luz en particulier, à hisser le pavillon mauve, synonyme -honteux mais discrétement local- de pollution avérée.

Pire encore pour les responsables luziens, (qui avaient promis de "laver leur honneur" - sinon leur cuvette -  en obtenant ledit pavillon bleu... mais qui n'y sont finalement pas parvenus, et pour cause !) une association a fait connaître, au travers des réseaux sociaux, une liste de plages formellement déconseillées dans la région. Notre baie les concentre presque toutes ! C'est la honte, internationale cette fois, pour Saint-Jean-de-Luz. (mais l'arrêté du Préfet daté de Janvier et sommant la commune de mettre sa STEP aux normes n'était déjà pas très glorieux, surtout compte tenu des mensonges proférées dans le passé à ce sujet). 

Sans doute M. le Maire se défendra-t-il en invoquant les pollutions faites hors de "son territoire" par les communes en amont de la Nivelle voire de l'Uhabia. Piêtre excuse, puisque, d'une part, l'heure est à la coopération intercommunale (J-F Irigoyen assume d'éminentes responsabilités à ce titre, et sur tout le territoire basque) et parce que, d'autre part, la station d'épuration de Saint-Jean-de-Luz n'est pas conforme, ce qui en fait un "point noir" à l'échelle continentale, assurant la notoriété de la ville auprès des spécialistes (le gros des troupes estivantes, heureusement pour certains intérêts économiques, continuant à croire aux vertus des pratiques balnéaires sur nos plages).

Tout ceci nous rappelle les prétentions risibles de l'auto-proclamé "Mr Propre" durant la dernière campagne des élections municipales. A cette époque, les Socialistes et leurs alliés de la liste du "Nouvel Élan" avaient vigoureusement dénoncé l'impéritie (l'inaction voire l'impuissance) de l'exécutif local et pointé la non conformité de la STEP. C'était-là l'un de deux axes principaux d'une démarche de projet non partisane au profit de laquelle la @Gauche Luzienne avait cru bon de sacrifier provisoirement son indépendance, de manière à répondre à la gravité de l'enjeu. Bizarrement, sur ce sujet, la majorité municipale de Droite avait pu compter sur la mollesse de certains revendiquant d'arborer des pavillons verts (?) qui, aujourd'hui, écrivent qu'il est "temps d'agir" sur les réseaux mais qui ont abondé en son sens à l'époque, quand elle jouait avec les mots et soutenait n'avoir à souffrir que d'un petit problème de sous-capacité tout en vociférant à propos de la prétendue incompétence de ses opposants.

A l'heure où le scrutin européen voit refleurir les étendards bruns des nostalgiques du défaitisme et de la discrimination, les partisans du Rose se demandent si leur avenir passera, à l'échelle nationale, par un rapprochement avec ceux du Mauve et du Rouge. Toujours est-il qu'il faudra bien réunir les bonnes volontés pour faire barrage à certains funestes desseins. Quant au PS luzien, plus modestement focalisé sur les problèmes locaux, il reste traumatisé par la réalisation qui s'achève sous ses yeux. La rénovation de l'îlot Foch, dont la remise en cause était le second objectif de l'alliance avec Manuel de Lara, seule tête de liste ayant promis à l'époque, en cas de victoire, l'arrêt du chantier de parking municipal, obérant ainsi les projets immobiliers sur la friche toute proche, conformément au souhait de la @Gauche Luzienne.

Les socialistes n'étaient pas, en effet, seulement mécontents de l'implantation du parking Foch (que d'aucuns n'ont condamné que dans la mesure où il était destiné aux visiteurs de passage) mais ils dénonçaient, et critiquent toujours, l'empiètement des constructions sur des terrains anciennement communaux et en zone inondable, et la disparition suspecte du PPRI. Ni l'infrastructure souterraine, ni les bâtiments construits en surface et encore moins l'aménagement d'une forêt urbaine réduite à une poignée d'arbustes et quelques mètres carrés de moquette  ne leur conviennent, tant elles sont conformes à leur anticipation d'un fiasco annoncé

Face à l'irréversibilité des dégâts, il serait au moins possible à présent d'écouter les doléances et les propositions des usagers les plus concernés (habitant le quartier et ses abords ou y travaillant) : mais la municipalité actuelle ne semble pas vouloir le faire.... Nul doute que, lors des prochaines échéances les Socialistes ne sauraient participer qu'à un projet de gouvernance en rupture avec la verticalité (et le mépris) incarnés par la gestion actuelle (enfin, manière de dire, car cette gestion est ancienne aussi : ce sont les mêmes qui décident depuis des décennies).  Malheureux de n'avoir pas su rassembler en 2019, mais fiers de s'être mobilisés sur la base d'engagements programmatiques clairs, auprès du seul partenaire qui, à l'époque, malgré son positionnement à l'autre bord de l'échiquier politique, partageait ostensiblement leur préoccupations quant à la nécessité de protéger le patrimoine luzien tout en innovant et en rajeunissant le leadership,  ils s'inscriront demain dans une logique d'opposition non ambigüe au sortants, et dans une posture non sectaire... mais sans complaisance. Fidéles aux valeurs de la gauche humaniste : Réforme, Justice sociale, attention à l'Environnement, défense de la Démocratie et Féminisme.



vendredi 24 mai 2024

LE PIED TENDRE, LES PARTAGEUX ET LES TANKISTES

Le Pied Tendre  s'est rendu ce matin au marché et y a croisé les militants Socialistes qui, dès 9 h 30, y distribuaient le programme de la liste "Réveiller l'Europe" (avant d'être imités par des sympathisants d'autres bords - lesquels, priant pour leur propre chapelle, distribuaient d'autres professions de foi...).  Il a surtout rencontré à cette occasion son ami M. Cyclopède, très occupé à pester, comme à son habitude, contre les aménagements communaux.

Ce dernier déplorait en effet à tue-tête, et en choeur, avec une acheteuse, elle aussi venue à vélo, la difficulté à trouver un emplacement pour se garer ! Ayant dissuadé la visiteuse d'attacher son bicycle à la barrière amovible barrant l'accès au parvis (ce qui aurait posé problème au cas où un véhicule de secours, ou autre, s'était présenté pour quitter le secteur des halles ou y accéder) il lui promit de signaler aux autorités compétentes l'intérêt qu'il y aurait à créer des emplacements pour les vélos.... et d'autres, distincts, pour les scooters et autres engins motorisés, qui n'ont pas besoin d'un support fixe pour s'attacher, mais occupent bien souvent des places... que les cyclistes lorgnent vainement ensuite.

Certes, c'est - paraît-il - "le mois du vélo" à Saint-Jean-de-Luz (on ne le dirait pas en voyant les itinéraires - ubuesques - qui leur sont imposés autour du chantier de l'îlot Foch) : mais M Cyclopède a écarté cette remarque du Pied Tendre ; il estime que le nombre des deux-roues est actuellement bien inférieur à ce qu'il sera en juillet-août, et constate que, dès à présent, le moindre poteau du quartier, tout autour du marché, est garni d'un cadenas et d'un cycle.. faute de places en nombre suffisant. Et de râler contre la manie des urbanistes et des communes de prétendre "partager l'espace" au point de vouloir faire cohabiter vélos et piétons sur des bandes de circulation trop étroites, ou de faire du stationnement pour vélo ouvert également aux motos et autres engins vrombissants.

Cet esprit "partageux" (en matière de bitume) ne prédispose malheureusement pas toute la population à une quelconque aménité, s'agissant des gens ; du moins pas si le Pied Tendre en juge par les publications rageuses, sur Facebook, à propos d'un certain parking d'entrée de ville actuellement occupé par des caravanes qui, pour certains, semblent sentir le soufre... Préférant en rire que pleurer, le Pied Tendre s'est moqué de tous ces gens se lamentant sur les incivilités imaginaires et la prétendue dissipation de "leurs" impôts par quelques roulottes, quand tant d'autres gaspillages (ou fraudes) les laissent de marbre.. sans parler des guerres et autres crimes hélas si fréquents dans notre triste actualité. 

Saint-Jean-de-Luz a, cependant, l'esprit de la fête, et elle aime accueillir cirques et forains - la commune ayant poussé cette passion jusqu'à mettre en place, il y a quelques années, un chapiteau, de manière à disposer d'un lieu de spectacle provisoire pendant la construction de l'espace Peyuco Duhart. Aujourd'hui dotée d'une magnifique infrastructure, elle peut regretter quelques raccourcis sémantiques, qui risquent fort de passer dans l'usage courant (comme Harri Argia est devenu Ilargia). Du fait que la salle "Tanka", au nom récent, n'évoque pas encore forcément grand chose dans l'esprit des usagers, il est devenu coutumier d'en indiquer l'adresse comme suit : "place de l'ancien chapiteau". Fantaisiste, mais efficace ! en même temps que poétique. Ce qui n'est pas forcément le cas de l'onomatopée choisie pour désigner le local. Un peu trop "kakie".

samedi 18 mai 2024

NOS VALEURS : CELLES DE LA LISTE MENÉE PAR RAPHAËL GLUCKSMANN

AGENDA : réunion publique de soutien à la liste de Raphaël Glucksmann le 23 mai à ANGLET


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RETOUR à MORCENX

Quelques militant.e.s Luzien.ne.s ont assisté à la réunion publique de la tête de liste Place publique - Parti Socialiste, à Morcenx-la-Nouvelle (Landes) où plusieurs dizaines d'adhérent.e.s et sympathisant.e.s du 64 (mais également des élu.e.s) se sont également rendu.e.s

Les orateurs, parmi lesquels, notamment, le Premier Socialiste Olivier Faure et  le député Boris Vallaud, mais aussi le candidat socialiste à la présidence de la commission, M Nicolas Schmidt, ont rappelé le bilan des sociaux-démocrates dans la mandature précédente pourtant dominée par les Droites - majoritaires au Parlement depuis 25 ans ! (création d'un salaire minimum européen, alignement du statut des travailleurs des plateformes sur le Droit commun, etc.)  et détaillé quelques unes de leurs propositions phares : souveraineté et réindustrialisation conduisant nécessairement à un protectionnisme proportionné aux frontières de l'UE, investissement social passant par une plus forte taxation des dividendes et une imposition plus conséquente des ultra-riches...

Le meeting a permis de réaffirmer les valeurs portées par les Socialistes et les Progressistes  réunis sous la même bannière pour ces élections.

Justice et démocratie

Écologie

Féminisme

et

Humanisme

A travers de nombreuses citations, de Blum à Jaurès en passant par Henri Emmanuelli, les discours ont assumé tout l'héritage de la Gauche réformiste et se sont opposés aux dérives des Libéraux, dont certains esquissent aujourd'hui une alliance, quand ils ne l'assument pas pleinement, avec les conservateurs et les extrêmes, et ont proposé par la voix de Nicolas Schmidt une politique européenne plus solidaire et ambitieuse, garantissant le droit de chacun à se déplacer librement mais légitimant aussi  le désir de ceux qui ne veulent pas être contraints à quitter leurs régions pour travailler et vivre dignement. 

On a notamment entendu rappeler les avertissements lancés par François Mitterrand : "la nationalisme... c'est la guerre" ou, dès 1971 : "celui qui n'accepte pas la rupture... avec la société capitaliste.. il ne peut pas être adhérent du parti Socialiste".

Raphaël Glucksmann a conclu le meeting avec brio, démontrant en quoi la transition écologique était non seulement une nécessité mais une chance à saisir pour augmenter le nombre et la qualité des emplois en Europe et recouvrer une forme d'indépendance à l'égard des pétromonarchies et de la Russie, et souhaitant que le Premier secrétaire des Landes, Éric Sargiacomo, puisse être élu sur sa liste (il en occupe le onzième rang) au soir du 7 juin ; dans cette optique, il a appelé à la mobilisation de tou.te.s pour concrétiser les espoirs de Victoire qui émergent, et créer ainsi une "surprise démocratique" salutaire. 

Dans un discours très riche, où il a proposé un "Plan Marshall pour le Logement" et l'éradication du "sans abrisme" sur le modèle Finlandais, il a par ailleurs réclamé une Europe non vassalisée : capable de défendre son modèle de liberté et de solidarité, comme ses frontières, et libre de pratiquer une diplomatie non ambiguë (fermeté à l'égard du régime de Poutine et défense de l'indépendance ukrainienne, promotion de la solution à deux états et condamnation du recours au terrorisme dans le conflit israélo-palestinien).

Raphaël Glucksmann a également rebondi sur les propos de la conseillère régionale Marie-Laure Cuvelier et traité de la "clause de la femme Européenne la plus favorisée", imaginée par Gisèle Halimi, et dont l'application, qu'il appelle de ses voeux, permettrait d'aller vers une Égalité réelle entre Femmes et Hommes. Il a estimé que ces derniers ne pourraient se sentir "vraiment libres" tant que les discriminations subies par les Femmes ne seraient pas effacées.



Au total, une réunion publique très réussie au cours de laquelle le leader de la liste "Réveiller l'Europe !" a remercié de leur fidélité aux valeurs de la social-démocratie les élu.e.s comme les militant.e.s présent.e.s, lui-même incarnant cette posture et demeurant sans complaisance aucune envers aucune tyrannie (celle que la Chine de Xi Yin Ping inflige aux Ouïghours, par exemple)...


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LA CAMPAGNE CONTINUE AU PAYS BASQUE, OU UNE RÉUNION PUBLIQUE EST PRÉVUE LE 23 MAI A  ANGLET

pour en savoir davantage, consultez la Rubrique AGENDA, où, très prochainement, seront insérées les informations utiles