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jeudi 17 octobre 2019

Harriet Baïta : DEUX JOURS, DEUX ANS.. et UN PRONOSTIC HASARDEUX



Billet du 11 Octobre 2019


ENFUMAGE
La vérité finissant toujours par sortir du puits, une communication de M. l'Adjoint à la Culture permet d'éclairer la population sur le chapiteau récemment implanté en face du commissariat de police et à deux pas du futur pôle culturel que la Ville souhaite construire dans ce secteur. Contrairement aux allégations fumeuses de la gazette "Berriak", dans le corps du journal... mais aussi dans le curieux "éditorial" attribué à une "rédaction" anonyme dans le numéro daté d'octobre, l'Auditorium Ravel n'est pas indisponible du fait des travaux sur le site d'Helianthal mais sera définitivement reconverti (quand ? No sé !) en un espace dédié aux séminaires et autres congrès.




IMPRO
Sud Ouest précise ce jour que le chapiteau a été monté "en deux jours" et qu'il est censé servir "deux ans"... mais il indique également (c'est P. Etcheverry lui-même qui le dit) que c'est seulement au début de 2019 que Saint-Jean-de-Luz a pu saisir l'opportunité d'acheter à la ville d'Anglet l'ancien chapiteau des écuries de Baroja, faute de quoi la cité des corsaires se serait trouvée sans solution pour accueillir spectacles et associations culturelles. Autant dire que notre remarque à propos de l'impréparation de la commune, laquelle n'a visiblement pas réfléchi AVANT de décider de fermer l'auditorium, était fondée (NB : la décision de reconvertir l'auditorium en salle de conférence a été publiée par la municipalité en février 2018).

DEUX ANS ?
L'essentiel est ailleurs, et il faut après tout se réjouir du maintien annoncé  d'une vie intellectuelle et artistique de bonne qualité à Saint-Jean-de-Luz. Mais l'optimisme édilitaire prête à sourire s'agissant du délai d'utilisation de l'équipement dit "provisoire". 
Deux ans, vraiment ? Alors que le centre d'interprétation du patrimoine (aux Recollets) n'est toujours pas terminé (en fait l'essentiel des travaux peine  à commencer) et que le plan de financement du pôle Harriet Baïta, censé coûter plus de huit millions, n'est toujours pas publié ? Alors, si l'infrastructure culturelle "définitive" pouvait être bâtie et mise en service dans le délai de "dix huit mois" annoncé, et sans dépassement du budget, déjà colossal, ce serait très bien : mais il faut croiser les doigts et ne pas trop se fier au pronostic municipal.

Car ce serait sans doute :
PRENDRE SES VOEUX POUR LA REALITE !



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