Nous découvrons dans le journal de ce samedi un encart qui concerne la Gauche Luzienne et sa "mise au ban".
M. le Maire n' a, en effet, pas pris la peine de recevoir les élus du groupe socialiste pour leur présenter le projet de renouvellement urbain en centre-ville.
Au moment de succéder à Peyuco Duhart, il avait pourtant annoncé à grand renfort de publicité son intention d'ouvrir un dialogue plus régulier avec ses opposants.
D'aucuns l'avaient semble-t-il cru sur parole et on avait célébré à l'époque une possible "nouvelle gouvernance" à Saint-Jean-de-Luz.
Dans les faits, J-F Irigoyen n'aurait rencontré que les seuls élus de la liste Herri Berri ce Mardi 26 juin, la veille de la réunion publique de lancement. Le groupe Abertzale se contentera-t-il de cette présentation in extremis, alors que le comité de pilotage sur l'îlot Foch se réunit sans aucun représentant des minorités et en secret depuis janvier ? Nous en doutons. Mais c'est à nos collègues de décider de leur politique.
Quant à nous, notre éviction a comme motif probable
le
fait que :
nous nous opposons (sic) par principe
à la vente d'une place
publique (Jaulerry)
comme à un parking "aspirant" vers le centre les
touristes désireux d'aller à la plage au lieu de promouvoir des stationnements
plus périphériques, des transports doux et commodes et des navettes
gratuites.
Ces deux objections, que d'autres ont formulé également dans
le passé, valent toujours à nos yeux aujourd'hui !
Il n'est pas question de les mettre sous le pied, alors que par ailleurs la hauteur et le style des bâtiments peuvent interpeller, de même que leur usage futur fera débat (très peu de logements sont prévus).... et que le plan de circulation mis en oeuvre nous semble défaillant.
Mauvaise gestionnaire, la municipalité manque de trésorerie et vend - comme prévu - les "bijoux de famille" faute d'avoir les moyens de sa politique. Le patrimoine luzien est donc menacé. C'est notamment le cas du patrimoine culturel, car cette opération de renouvellement va changer l'identité de la ville. N'oublions pas que le bâtiment Fraysse était en AVAP et a été déclassé tout exprès en 2015 pour permettre sa démolition ultérieure.
Il serait donc convenable que la population ait réellement son mot à dire sur le style "années Trente" retenu (proposé ?) par les promoteurs.
Nous avions proposé un référendum.
Mais en réalité il n'y aura même pas d'enquête d'utilité publique.
Nos principales remarques, y compris sur la qualité de la présentation publique (très professionnelle, mais peut-être pas complètement exhaustive) sont publiées sur ce blog ou dans la lettre des élus.
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