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samedi 22 juillet 2017

Changement de dossard et bâtons dans les roues

BILLET DU 22 JUILLET 2017
Commentaires au coeur de l'été

Le "Tour de France" s'achève sans avoir fait étape à Saint-Jean-de-Luz. Heureusement ! car la Ville subit déjà les affres d'une pression touristique intense (encore que la médiocrité relative du climat de cet été ait sans doute diminué l'attractivité de ses plages). Notre premier magistrat, responsable d'une politique de circulation et stationnement que nous critiquons de longue date, change de dossard en plein été, mais sans indiquer encore la couleur de son futur maillot.
Nous l'invitons à se pencher sur le sort des cyclistes non professionnels que nous sommes...

Les incidents se multiplieraient entre cyclistes et piétons. 
Beaucoup de conducteurs de deux-roues ne comprennent pas le fonctionnement de la piste du boulevard Hugo et la prennent à contre-sens, ou l'utilisent alors qu'ils sont motorisés (mais il est aussi arrivé que des automobilistes l'empruntent à contre-courant !). Comme nous l'avions dit dès sa mise en place (notamment à la presse - Mediabask s'étant enquis de notre position sur ce sujet) : puisque les vélos peuvent emprunter les sens interdits en zone 30, une bonne signalisation aurait été préférable à la matérialisation d'une bande... d'un seul côté de la rue ; solution que les gens de passage ont du mal à interpréter correctement et qui n'a pas fait l'objet d'une information efficace. On a déjà pointé par ailleurs (y compris en Conseil Municipal) le risque constitué par la solution de continuité entre Sainte-Barbe et la Poste sur le parcours de la "Vélodyssée" : lacune qui explique en partie - sans la justifier, la présence de plus en plus fréquente, et dangereuse, de cyclistes sur la promenade piétonne de la plage, qui leur est censément interdite.
Le pire est l'enfer vécu sur les "espaces partagés".
Tout cycliste Luzien, habitué de la circulation littorale entre le centre de la ville et Akotz (voire au delà) hors-saison sait déjà qu'il convient d'éviter l'itinéraire cyclable de bord de mer l'été (comme les week ends) en raison de la cohabitation avec les promeneurs et autres joggeurs, sans parler des canidés. Le mélange des flux pédestres et cyclistes - qui est la règle dans de nombreux aménagements récents - pose des problèmes qui ne sont pas liés seulement aux incivilités mais encore à la conception idiote de ces espaces : c'est également vrai le long de la baie, côté Ciboure. La situation devient ridiculement périlleuse sur le pont Charles-de-Gaulle. Les deux municipalités ont en effet mis en place des pistes cyclables débouchant sur le trottoir (sic) unissant les deux rives ! Mais là, les cyclistes sont paradoxalement priés.... de mettre pied à terre.
Dans ces conditions, ils auraient plutôt leur place sur la chaussée - sauf que l'on a trouvé intelligent de rétrécir cette dernière !
Bref, voilà encore des dépenses faites "pour promouvoir les transports doux" mais qui, en réalité, ne bénéficient qu'aux usages récréatifs et ponctuels de la bicyclette (?) et compliquent en tout cas la vie des habitants se déplaçant effectivement à vélo, au quotidien !
Comment les deux Villes, agissant de concert, n'ont elles pu anticiper et réserver un côté du pont au vélo, et l'autre aux piétons, ou du moins prévoir, sinon une séparation des flux, au moins une bande roulante de largeur suffisante ?
....
C'est une bien mauvaise publicité pour la future grande dalle dont M. le Maire prétend qu'elle doit remplacer la voirie et les espaces publics actuels,   face au port.

L'on apprend d'autre part, ce jour, la décision de Peyuco Duhart de quitter le parti LR. 
Mais il resterait  "de sensibilité centro-libérale" et assume apparemment une certaine nostalgie de l'UMP. Cette annonce du maire de Saint-Jean-de-Luz (dans "Sud-Ouest") intervient comme une conséquence locale de la crise des partis. Elle confirme par ailleurs les ambitions parlementaires de l'intéressé, déçu de n'avoir pas été désigné (dans d'autres partis, les candidats sont élus par les militants !) comme candidat aux sénatoriales par les dirigeants de la formation dont il "claque la porte". La liste municipale majoritaire étant une liste de coalition des droites et du centre, l'impact sur la politique luzienne devrait pourtant être faible... Le positionnement "au centre" est décidément plus que jamais à la mode - le phénomène est d'autant plus sensible dans notre département qu'il s'agit d'un fief historique du MODEM, qui compte par ailleurs de nombreux élus UDI ou PNV se réclamant du centre-droit !


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