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Chacun se souvient comment J-F Irigoyen avait pris la parti d'exprimer publiquement ses doutes sur l'utilité des manifestations et même parlé d'un risque de "récupération" quand l'indignation des citoyen.nes s'était exprimée publiquement devant les réticences de l'établissement de soins privés à assumer sa responsabilité dans le cadre du service public d'Urgences qui lui avait été confié.
Face aux manquements répétés du délégataire (en clair : suite aux fermetures récurrentes des Urgences par la clinique luzienne) la Droite locale avait cru bon, dans un premier temps, de tergiverser ; et notre municipalité n'avait pas hésité à brocarder la pétition lancée avec, notamment, le soutien de la Gauche Luzienne et des différentes composantes du groupe Herri Berri, et celui de notre député.
C'est que, selon notre premier magistrat, il fallait en effet "négocier" !
Force est de constater aujourd'hui que "l'art du deal à la sauce basque" n'a pas été plus efficace que les bras de fer (et autres mouvements de menton) de l'inconséquent Donald Trump. Voici donc J-F Irigoyen contraint d'opérer un complet revirement. Confronté à la perspective d'une disparition totale du service des Urgences implanté à la Polyclinique de la Côte Basque, il en appelle à présent à la mobilisation du peuple, invitant les Luziens à manifester ce vendredi pour exiger le maintien des urgences hospitalières locales, du moins selon le média ICI (anciennement FRANCE BLEU) lequel évoque un communiqué de la municipalité dans lequel J-F Irigoyen annonce qu'il craint que la polyclinique ne ferme définitivement ce service vital dès septembre.
Mieux vaut tard que jamais, même si l'on peut regretter que la mobilisation de notre édile ait failli intervenir.. après la bataille. Pourquoi diable n'agite-t-il pas le bras (dont on se targue souvent, parmi les notables du crû de la supposée longueur, citant les soutiens d'ex premiers ministres ou de leurs parents) ? Et pourquoi n'a-t-il pas activé plus tôt tous ses réseaux, supposés si efficaces ? C'est à Peio Dufau (Député EH BAI, membre du groupe socialiste et apparentés et issu du Nouveau Front Populaire) qu'est revenu, en tout cas, le mérite d'avoir alerté le gouvernement et pris l'opinion à témoin
La Gauche Luzienne, qui n'est pas rancunière, soutiendra la démarche, unitaire, et apparemment initiée par la mairie, pour agir avec toutes les forces vives, de tous les bords politiques voire au delà des partis, afin d'éviter le désastre en faisant front tous ensemble pour contraindre la clinique à prendre ses responsabilités et à en revenir à une philosophie plus proche de celle d'Hippocrate.
RV à 19 h face à la Polyclinique ce vendredi 27 juin
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