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jeudi 10 avril 2025

Démocratie "ralentitative" ?

L'on comprend mieux l'interprétation que fait la municipalité luzienne de la "démocratie participative" en observant sa communication récente, sur les réseaux ou par voie d'affichage.

Il est amusant, notamment, de la voir placarder rue Anderemarienea une missive informant les habitants que les travaux en cours (regoudronnage de la chaussée et réfection de trottoirs jusque là tout à fait "pourris") et présentant les dites réparations comme la réponse des édiles à une demande formulée par une réunion de quartier... datant de décembre dernier. A notre avis, le temps de latence avoué suivant ce beau scénario (plus d'un trimestre malgré tout) est très sous estimé, car les riverains se plaignaient en réalité de très longue date de l'état d'abandon où sont laissées les voiries du quartier. De là à penser que les consultations entre élus et citoyens, sont avant tout, un moyen pour M le Maire et les services de prétendre qu'ils "découvrent" tout juste des problèmes (et qu'ils les solutionnent immédiatement)  il n'y a qu'un pas à franchir... ce que les esprits le plus critiques, comme les plus moqueurs,  feront sans doute.  Bien  souvent, en effet : on connaît les problèmes depuis des lustres, mais la ville  reste passive et compte sur l'intervention d'autres collectivités (le département pour le franchissement cyclable du pont Charles-de-Gaulle, l'agglomération pour l'assainissement, etc..) en transmettant ostensiblement (et "sous vos applaudissements") les doléances à l'entité qui a "la compétence".

Les écrans de nos smartphones sont en même temps envahis de communiqués triomphalistes annonçant la libération des terrasses ou des accès aux commerces et restaurants, au fur et à mesure que les chantiers (en centre-ville ou à Andenia, entre autres) s'achèvent. N'eut-il pas été plus indiqué de communiquer en amont, pour prévenir les nuisances et permettre aux professionnels comme à la clientèle de s'y préparer, voire pour solliciter leur expertise d'usager afin d'amender certains projets d'aménagement, dont l'utilité fait aujourd'hui encore débat ? Ce type de communiqué s'apparente tout bonnement à de la propagande électorale, et marque la recrudescence des opérations de réhabilitation esthétique, à un an des futures échéances.

Chacun se souvient par ailleurs de la principale concertation jamais mise en oeuvre par la commune : c'était à propos de la couleur de la bâche (sic) couvrant le kiosque face à la mairie (dont le rouge ne serait d'ailleurs pas tout à fait conforme au choix des consultés - damnation !). Certains de nos anciens regrettent beaucoup qu'on ne leur ait pas plutôt demandé leur avis sur le bitume local : autrefois teinté d'un rose bonbon très poétique, la digue du front de mer (dite bizarrrement "jetée" par les habitués) devient de plus en plus grise au fur et à mesure qu'un enrobé façon béton désactivé recouvre des portions de plus en plus grandes de la promenade, comme du reste de l'ensemble du coeur-de-ville. Nous remarquons que personne n'a consulté les Luziens, ni sur leur goût quant à la couleur de ces pavements, ni sur l'odeur (franchement répulsive) du matériau usité. 

Au moins les paquets de cailloux et galets déposés un peu partout à des fins ornementales (douteuses, convenons-en) ont-ils finis par être fixés dans le ciment, après des années de laisser-aller, au prétexte qu'aucun incident n'avait été déploré. Il faut croire qu'il y a eu des problèmes. 

Concluons : un peu d'anticipation ne serait pas inutile en ces matières, vu les conséquences possibles (accidentologie) ; mais on voudrait aussi un peu plus de cohérence de l'information. Ce sont les travaux réellement effectués qu'il convient sans doute d'annoncer (et pas seulement leur fin) au lieu de proclamer sans cesse l'ouverture prochaine de chantiers chimériques, présentés à tort comme imminents depuis des années et toujours reportés (le demi-échangeur de Chantaco, le déversoir d'orage du quartier du Lac, la voie cyclable du boulevard Thiers, etc.). Mais le dialogue entre élus et population consiste trop fréquemment à procurer aux magistrats Luziens une occasion de différer la résolution des problèmes, voire de masquer l'existence de  certains projets (le déplacement prévu de la station d'épuration vers Chantaco devient notamment un secret bien gardé... à l'occasion et pendant le temps de chaque campagne électorale). 

C'est donc à une démocratie dilatoire, voire distractive, que nous avons à faire - une pratique qui ralentit et est censée "apaiser" la communication (comme les engins de travaux publics et les camionnettes de livraison apaisent la circulation en centre-ville en bloquant sans cesse la rue Marion-Garay et la piste pour les deux-roues !). La grande originalité de la méthode vaut bien un néologisme, et l'expression de nos sincères félicitations !


vendredi 4 avril 2025

POUR UN LARGE RASSEMBLEMENT A GAUCHE.. ÉLARGI À TOUTES LES BONNES VOLONTÉS

Les socialistes locaux et les membres de l'association des amis de la @Gauche Luzienne envisagent de participer à une liste d'union des gauches et du centre ouverte à la société civile et ont entamé des discussions avec leurs éventuels partenaires en vu  de constituer un rassemblement de citoyens autour d'un programme d'alternance, dès avant le premier tour. 

Il ne peut s'agir pour eux de pratiquer des ralliements individuels à un groupe tel que Herri Berri mais ils/elles désirent rejoindre en tant que parti et association une plateforme programmatique construite avec les habitants. Il leur semble nécessaire d'avertir la population de la démarche entreprise et de l'informer de l'existence d'un dialogue sur ces sujets.



LIRE PLUS BAS, DANS CE BILLET, LE TEXTE LIVRÉ AUX MÉDIAS : OU OUVRIR ICI LA PAGE POLITIQUE POUR ACCÉDER A LA LETTRE OUVERTE ÉCRITE AUX CITOYENS LUZIENS

mercredi 2 avril 2025

on ne PASS plus !

On vient d'apprendre la suppression du PASS ROCADE à compter du  2 mai,  lequel permettait aux usagers abonnés au service de prendre l'A63 à moindre coût et allégeait l'impact financier subi par les particuliers empruntant l'autoroute dans le cadre de mobilités domicile-travail, entre Ondres et Biriatou.




La mesure était financée par la collectivité territoriale et non par le concessionnaire, toujours soucieux de faire des profits. Elle n'était donc pas très morale, ni même très appropriée, si l'on en juge par les révélations de la presse locale, qui mentionne une dépense annuelle de 200 000 euros (une paille !) au bénéfice de (seulement !) 1000 abonnés. Au bout de cinq ans de subvention, dans le cadre d'un système très favorable aux intérêts du gestionnaire privé de la voirie à grand gabarit desservant la côte basque, le syndicat des mobilités a donc sifflé la fin de la récréation.

Constatons que, si l'Agglomération ne sort pas grandie de cette expérimentation, n'ayant pas su négocier jadis avec VINCI pour lui imposer un dispositif attractif, répondant aux vrais besoins des navetteurs, les automobilistes du Pays Basque sont pourtant perdants eux aussi (les anciens  utilisateurs du PASS comme les abonnés ULYS, dont le prix va augmenter, d'après le site d'information "ICI").

On notera par ailleurs que c'est notre maire qui, président du syndicat des mobilités, a parrainé jadis cette malheureuse initaitive (annoncée à grands sons de corne, à l'époque, par M Etchegaray en personne) comme il a couvert de son autorité la demande de son abrogation. La @Gauche Luzienne a du mal à suivre la cohérence de sa politique et de celle de l'Agglo, laquelle a bien du mal à remplir ses autobus.. mais n'y parviendra pas en punissant les conducteurs. 

La CAPB ferait mieux d'agir pour améliorer leur qualité (on a récemment souligné quelques uns des problèmes du réseau Txik-Txak et déploré notamment l'articulation incommode entre les deux lignes 3 et 4 sur un trajet qui aurait du être "express" et sans rupture de charge, mais qui se révèle à l'usage long et parfois très inconfortable, faute de voies en sites propres et par l'effet de la multiplication des ronds-points, et des bouchons) ; il faudrait aussi évoquer le vieillissement du parc de véhicules et son inconfort relatif (certains autobus sont plus spartiates que d'autres, mais la plupart des gens sont conciliants à cet égard, les usagers demeurant parfois dans le ravissement de simplement disposer de tranports en commun, ceci tant le retard local en la matière était devenu une cosntante dont on s'accomodait tant bien que mal !). 

Oserons-nous rappeler que, par ailleurs, un échangeur nous a été promis à Chantaco, pour ce qui concerne la rocade gratuite devant permettre le contournement de l'agglomération luzienne ? (M Irigoyen avait appelé en renfort M Casteix, alors premier ministre, pour ranimer ce "serpent de mer " mais les annonces, comme d'habitude, n'ont été suivi d'aucun effet). Notre ville reste donc encombrée de voitures, sans motif ni raison ; pire, sa principale artère est devenue une sorte de cul-de-sac, parfois déserté, mais sinon très embouteillé (c'est l'un ou l'autre, pas de juste milieu)  conduisant vers un parc automobile en partie submersible  qui, l'été, draine des milliers de véhicules vers le centre sans forcément pouvoir tous les recevoir... On ne passe plus, décidément : il faut supporter d'être arrêté au goulot d'étranglement, c'est-à-dire en amont de l'hôtel bâti sur la place Foch (pour moitié ou presque sur du foncier cédé par la ville) voire juste après. 

Réunion de la @Gauche Luzienne le 3 avril à partir de 16 heures 30...

écrivez-nous (gaucheluzienne@gmail.com) si vous voulez participer à nos débats, adhérer au PS et/ou soutenir notre action locale pour une alternative aux dépenses incohérentes, au copinage et au conservatisme entretenus par la commune et l'agglomération