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jeudi 31 mars 2022

TOUT N'EST PAS JOUÉ

 

Les sondeurs ayant montré à maintes reprises leur impuissance à saisir l'opinion publique, nous voulons croire que derrière le grand nombre d'indécis ou de futurs abstentionnistes dénombrés par les instituts il y a, en réalité, des citoyen(ne)s prêts à changer d'avenir avec Anne Hidalgo et à voter pour elle à la future élection présidentielle.



Tractage et collage sont les deux mamelles de la consultation démocratique : l'élection devrait nourrir notre République et non permettre la désignation de pouvoirs coupés du réel. Les Socialistes militent pour une modernisation de la démocratie représentative et défendent un projet social-écologique clair.







samedi 19 mars 2022

SUPERBE (CENTRE) VILLE : Profitez de la vue !

 

BILLET D'HUMEUR DU 19 MARS

On ne manquera pas de s'étonner, voire de rire (mais en grinçant des dents) en tombant sur certains posts très récents faisant la publicité d'une initiative spectaculaire (très louable en soi, et remontant semble-t-il à l'été dernier) : l'ouverture au lectorat de sa terrasse par la médiathèque municipale. 

Manque de chance, 

les photographies prises aujourd'hui par des internautes tout énamourés de leur ville et du Pays Basque, et censées vanter l'agrément du panorama, sont en réalité très révélatrices.. du capharnaüm créé sur la place Foch et aux alentours par les "grands travaux" poussés par M. le Maire et ses amis, toujours très déterminés à promouvoir une politique "du fait accompli" censée désarmer les opposants, dont nous sommes, au parking Foch et aux opérations d'urbanisme concomitantes (alors même que le PC concernant la partie privée de la rénovation, modifié en décembre, aurait apparemment été "retiré" ?!).


Pas joli-joli tout ça (nous ne parlons que du paysage) ; encore cet aperçu n'est-il qu'un avant-goût, car les travaux n'ont pour l'instant concerné que la voirie de surface et les réseaux ; qu'en sera-t-il quand on creusera pour de bon ?


Concluons : sans doute faut-il être salarié par la Commune, être un soutien indéfectible de M. le Maire.. ou encore déborder d'un optimisme béa! pour s'extasier devant une photographie de la place Foch prise actuellement et/ou pour longer l'avenue de Verdun et ses abords sans être aussitôt déprimé voire atterré, compte tenu de la laideur des chantiers en cours, mais aussi des dangers et embarras de la circulation subis.

Même la presse s'indigne, 

et le Piéton de SUD OUEST tout le premier, des dangers encourus par piétons et cyclistes sur le site (quant aux automobilistes, voire aux commerçants, ils sont priés de croire que "le parking magique" réglera tous leurs problème, même ceux liés à sa construction,  d'ici la fin de la décennie).

Le journal du 11 mars désignait notamment  les bipèdes marcheurs comme étant "les grands oubliés" du "grand remplacement" actuel (les travaux sur l'îlot Foch) et montrait leur mise en péril du fait du manque criant de cheminements adaptés et correctement portés à leur attention ; il dénonçait ensuite, le 15 mars, le caractère dangereux  de l'abandon dans lequel les vélos sont de facto laissés dans le rond-point de la gare, rappelant la survenue d'un accident mortel en octobre dernier (mais le bipède plumitif omettait de s'étonner du projet qu'on a de réduire encore la dimension du rond-point et ne revenait pas sur le cas des cyclistes laissés en plan - depuis des mois - au bout de la piste cyclable à la grillerie, ou bien obligés de traverser, s'ils y parviennent sans se faire renverser, la bretelle d'Urdazuri pour prendre la bande réservée, sur le trottoir en amont du Pont Charles-de-Gaulle). Le 16, le Piéton s'était plaint également de la prolifération des camions de chantier, citant l'exemple d'un "slalom" sur l'avenue Ithurralde. Qu'on prévienne SUD OUEST, mais encore la population tout entière : des camions de chantier, ils ne sont pas près de ne plus en voir à Saint-Jean-de-Luz ; et les dits camions  ne seront pas tous mobilisés loin de là, par des constructions aussi utiles que la construction de logement pour les locaux !

 RIONS AUSSI d'autres clichés et articles de journal montrant à l'évidence les contradictions outrancières de la politique locale, de peur d'avoir à en pleurer (ne serait-ce qu'en raison de leurs coûts, environnemental et financier). 

Après avoir promis 200 places demain, situées à l'extérieur de l'agglomération (à Akotz) pour "remplacer" 200 stationnements supprimés aujourd'hui à l'intérieur même de la ville (à Aïce Errota) M. le Maire, décidément champion en bonneteau, se vante d'avoir bientôt un demi-échangeur à Chantaco (il aura fallu pour cela que le Premier Ministre intervienne, nous dit-on) et nous fait miroiter un délestage propice à favoriser l'apaisement  de la circulation luzienne grâce au détournement des flux entre la Nivelle et le BAB. Il ne peut pourtant ignorer, vu ses responsabilités à la CAPB, le projet qu'a celle-ci de développer des bus en site propre sur l'ancienne nationale 10. Une perspective en théorie plutôt positive, mais qui peut en réalité inquiéter à juste titre les habitants, si l'on en juge par le malheureux effet du tram-bus tel qu'il a été conçu, sur la fluidité des trajets automobiles à Anglet et sur le BAB. Bref, très cher(e)s luzien(ne)s : il vous faudra prendre l'autoroute (payante) pour aller  à Bayonne sans vous traîner à 15 à l'heure, et vous garer sous Foch (et payer là encore) si vous persistez à prendre le volant pour vous rendre à Saint-Jean (il le faut, sinon à quoi servirait en fin de compte ce grand trou sur le port dont rêvent nos édiles depuis tellement longtemps ?).

En matière de recul du trait de côte, là aussi, la Ville fait tout le contraire de ce qu'elle dit. Multipliant effets d'annonce et signatures de chartes, la commune laisse en effet entendre depuis des années qu'elle veut être exemplaire et, notamment, annonce son intention de faire reculer les aménagements touristiques situés en front d'eau à Erromardi, voire de relocaliser la station d'épuration d'Arxilua. Pourtant, après avoir dépensé quelques centaines de millions pour bétonner la falaise et refaire la conduite principale de ladite STEP à la veille des dernières municipales, et après avoir soutenu l'installation d'un bar-restaurant de nuit sur la falaise de Lafitenia, l'équipe dirigeante vient d'inaugurer une sorte d'énorme glissière de sécurité en béton, construite sur le sable et censée amortir les vagues et protéger la digue, juste devant le guinguette de la plage d'Erromardi (là même où il est question, paraît-il, d'accompagner "le recul" du trait de côte). La municipalité est d'ailleurs sans complexe, très fière de son double langage, puisque M. le Maire n'hésite pas à poser devant l'ouvrage, que l'on dit "expérimental" (mais onéreux).




lundi 14 mars 2022

Bétons et bitumes : cachez ce sable que je ne saurais voir....

BILLET D'HUMEUR DU 14 MARS 2022

On creuse, on goudronne, on refait des trottoirs (puis on dessouche des arbres à peine ces nouveaux pavements bitumés, sic) : une véritable frénésie de travaux agite en ce moment la ville, de la promenade  Jacques Thibaud aux petits cailloux de la grève d'Erromardi en passant par les allées d'Aïce Errota ou par la fameuse zone F (F comme fiasco) voulue à toute force par la municipalité. Quant aux tonnes de sables jadis acheminées depuis Capbreton pour regarnir "la parure" de la Grande Plage, on sait qu'il en est terminé de ces transferts depuis déjà quelques années, et qu'aujourd'hui, la commune "se débrouille seule" - le mot, prononcé en 2017 par SUD OUEST, est passé à la postérité. Et effectivement, de petits monticules en forme de terrils parsèment le littoral et sont autant de terrains de jeu pour les gamins, les week ends. 

 Serait-ce que la Ville profite de la mauvaise saison pour se faire belle avant l'été ?

Hélas !

On peut d'ors et déjà être sceptique quant au résultat pratique et esthétique des travaux sur l'îlot Foch (en attendant d'y voir forer le grand trou où la ville veut attirer quelques centaines de véhicules) s'il semble en revanche utile de refaire (enfin) les réseaux (notamment : près de La Poste, aux Flots bleus). 

Mais il  reste que la circulation est rendue très dangereuse : on n'a pas, par exemple, anticipé la déviation des cycles - tout à coup imposée dans le haut de l'avenue Victor-Hugo, alors que les embouteillages sont bien présents comme prévu (par nous) sur la future esplanade - bien que le boulevard n'ait pas encore été rétréci et que les automobiles ne soient pas encore détournées vers la rue Marion-Garay). Par ailleurs : d'Urdazuri vers la Gare comme des Halles vers Ciboure, ça coince (et nous sommes "hors-saison") ! 

A coup sûr,  un avant-goût de l'enfer dessiné par les urbanistes (car n'oublions pas que le rond-point de la gare sera rétréci !) confirmant tous nos doutes sur l'opportunité d'un parc automobile souterrain sur un tel site. Quant à la laideur du chantier : que chacun en soit juge ! mais là encore "la forêt urbaine" naïvement attendue par certains, qui jugent bon d'endurer la laideur du présent au nom de lendemains qui scintillent, ne manquera pas de les décevoir.

Nous les avions pourtant avertis. Comme du coup de gris que prendrait la cité durant les années à venir (noria de camions et autres nuisances ne vont pas tarder à se faire encore plus manifestes).






HUMOUR OU SACCAGE : on nous signale la floraison de placards surréalistes sur les arbres au long de la grande plage. Les affiches y annoncent la plantation de prairies (sic) au pied des arbres. Des "prairies" de quelques centimètres carré sans doute ? Que d'arbres coupés, justement, pour faire cette annonce tapageuse et trompeuse.  La com et le "Green Washing" tout spécialement, continuent de sévir en terre (bétonnée) luzienne : et ce ne sont pas les prairies mais "les pitreries" qui prolifèrent, de ce point de vue. Sauf qu'elles ne sont pas drôles, mais très laides. 
Un autre exemple : traverser le pont de Ciboure en allant vers le centre donne aujourd'hui au piéton un aperçu de la catastrophe : des silos rouges hideux, en attendant mieux d'ici quelques années ; un immeuble "art déco" encore plus haut, plus massif et plus près de l'eau, quand M le Maire et ses amis promoteurs auront atteint leurs objectifs. Car le parking public n'est pas le seul défaut de l'opération d'urbanisme amorcée : tout un chacun en viendra à le constater, mais peut-être trop tard.. si le public laisse faire la municipalité en place, comme c'est malheureusement le cas depuis 7 ans [note ajoutée le 17 mars].