BILLET DU 22 SEPTEMBRE
Le projet de pôle culturel sur le site "Harriet Baita" était discuté ce soir en conseil municipal
et a donné lieu à un "coup de théâtre" fort intéressant.
Ledit projet était qualifié par le document de travail
et a donné lieu à un "coup de théâtre" fort intéressant.
Ledit projet était qualifié par le document de travail
fourni par la municipalité de
« participatif et innovant ».
Et c'était vrai !
Et c'était vrai !
Nous l'avons pour notre part admis sans discussion, compte tenu du succès des Assises de
la culture et de la volonté proclamée
de réaliser un équipement de très grande qualité, original par sa
polyvalence, et répondant aux demandes exprimées par la population et les associations.
Sur le plan purement fonctionnel,
nous voulons bien convenir qu’Harriet Baita soit complémentaire du
projet des Recollets, et que ce projet culturel réponde à d’autres
objectifs, plutôt qu’il ne « doublonne».
Ce n’était donc pas le fond du problème posé par cette délibération, pour nous,
qui pensons qu'Harriet Baita est un rêve bel et bien séduisant...
qui pensons qu'Harriet Baita est un rêve bel et bien séduisant...
dont nous ne croyons pas qu'il faudrait se priver au profit de projets concurrents
réalisés dans d'autres villes.
réalisés dans d'autres villes.
Si l'intercommunalité a, en la matière, complètement échoué à coordonner l'action des décideurs dans notre périmètre, nous estimons en effet que Saint-Jean-de-Luz a vocation à assumer une centralité dans le pôle sud de l'agglomération basque. Il lui faut donc conserver et développer des fonctions urbaines supérieures.
Mais le plan de financement est mal ficelé
et le dossier incomplet !
Le rêve d'un espace modulaire et convivial de qualité dédié au spectacle vivant et à la musique, risque malheureusement de se
fracasser contre la réalité, pour le plus grand dommage des
contribuables, comme c’est du reste déjà arrivé à un autre des grands
projets de notre Ville : celui de la médiathèque de l’avenue
Maranon, le « grand échec » de la précédente
mandature, dont seule
l’opposition socialiste avait su voir d’emblée qu’il
s’agissait d’un équipement que nous n’avions pas les moyens de réaliser seuls.
et le dossier incomplet !
La faisabilité
du pôle culturel, en l’état de notre situation budgétaire, est
plus que douteuse.
Raison pour laquelle nous avons proposé que M. le Maire remette le vote à une session ultérieure du conseil municipal, pour lever d'ici là tous nos doutes sur ce programme ambitieux
dont nous souhaiterions, au fond, qu'il aboutisse, mais dont nous ne sommes pas certains du tout
que la Ville, accablée d'une dette fort lourde,
(1315 € par tête en 2016) aie les moyens de le porter...
que la Ville, accablée d'une dette fort lourde,
(1315 € par tête en 2016) aie les moyens de le porter...
Comment aurions-nous pu entériner aujourd’hui un
projet qui n’est pas correctement chiffré
(sous-estimation des coûts et du fonctionnement,
non prise en compte des aménagements de voirie nécessaires et aucune estimation des frais annexes)
alors que nous n'aurons (peut-être) une vue d'ensemble du contexte financier que d'ici quelques mois ?
(sous-estimation des coûts et du fonctionnement,
non prise en compte des aménagements de voirie nécessaires et aucune estimation des frais annexes)
alors que nous n'aurons (peut-être) une vue d'ensemble du contexte financier que d'ici quelques mois ?
Hélas, Peyuco Duhart a souhaité "passer en force" à tout prix, bousculant semble-t-il sa propre majorité et
ne laissant probablement pas le temps à son adjoint aux affaires culturelles de terminer le processus de programmation qu'il avait amorcé.
Quatre votes contre, tout contre....
ne laissant probablement pas le temps à son adjoint aux affaires culturelles de terminer le processus de programmation qu'il avait amorcé.
Quatre votes contre, tout contre....
Pour ne pas risquer d'être complice d'un possible naufrage financier de ce programme, très peu finalisé
(le vote portait sur huit millions TTC mais le plan de financement sur huit millions HT) et marquer notre inquiétude quant à l'évolution des finances locales, compromises par les réductions de dotation infligées par l'Etat et le train de dépenses imposées par l'Exécutif local, nous ne pouvions que voter en opposition au projet.
Ceci malgré ses nombreux attraits.
"vous creusez un trou dans nos finances qui finira par être une tombe pour notre collectivité"
avions-nous lancé au Maire, peu convaincus par la certitude qu'il affichait de compenser les investissements dans le pôle culturel par la vente de différents biens communaux, notamment à la Pergola.
Vu le mauvais entretien par la Ville d'une partie de ces bâtiments, nous pensons que ces biens subiront en effet une décote ; la commune participera donc directement au phénomène de spéculation immobilière dont nous disons qu'il s'agit d'une plaie pour la population locale, sans réaliser pour autant une « bonne affaire ».
(le vote portait sur huit millions TTC mais le plan de financement sur huit millions HT) et marquer notre inquiétude quant à l'évolution des finances locales, compromises par les réductions de dotation infligées par l'Etat et le train de dépenses imposées par l'Exécutif local, nous ne pouvions que voter en opposition au projet.
Ceci malgré ses nombreux attraits.
"vous creusez un trou dans nos finances qui finira par être une tombe pour notre collectivité"
avions-nous lancé au Maire, peu convaincus par la certitude qu'il affichait de compenser les investissements dans le pôle culturel par la vente de différents biens communaux, notamment à la Pergola.
Vu le mauvais entretien par la Ville d'une partie de ces bâtiments, nous pensons que ces biens subiront en effet une décote ; la commune participera donc directement au phénomène de spéculation immobilière dont nous disons qu'il s'agit d'une plaie pour la population locale, sans réaliser pour autant une « bonne affaire ».
Au vote "contre" des élus socialistes s'est ajouté celui.. d'un adjoint !
[en fait : un délégué du maire - correction ajoutée en juillet 19]
MANUEL DE LARA
Et d'un second conseiller municipal de la majorité dont il avait la procuration.
Cet événement pourrait-il être "la bombe" qui va dynamiter la majorité ?!
Regrettant qu'on ait pas pris la peine de prévoir une rentabilisation de l'infrastructure grâce au développement d'une activité de congrès et séminaires, Manuel de Lara a - comme nous - plaidé pour un report du vote, le temps d'aboutir à un projet plus sérieux.
Et il a voté "contre" le projet suite au refus de M. le Maire d'entendre ces arguments de raison.
(Le groupe "Herri Berri" quoique marquant des réserves sur le projet, à ses yeux en concurrence avec d'autres sur le territoire, a pour sa part refusé de participer au vote).
Peu de temps après le vote, M. Badiola, autre adjoint de M. Duhart, s'est fendu d'une déclaration rendant hommage au "courage" de M. de Lara... sans parvenir à détendre l'atmosphère, crispée.
Il est vrai que la stratégie de com' de M. le Maire en avait pris un coup, lui qui (comme à son habitude) avait annoncé le lancement du projet en fanfare, avant même le vote, par le canal de la presse.
Curieuse ambiance, ce soir, au sein du groupe
des Droites et du Centre !
des Droites et du Centre !
Peut-être rendu amer par ces péripéties, Peyuco Duhart a fait de drôles d'insinuations
à propos de notre blog lors de sa "sortie de scène" finale.
D'ores et déjà, nous pouvons dire qu'il sera déçu par l'audience de notre petite chronique en ligne, qui vient -elle aussi- d'exploser.
Pour la première fois, le cap des 2000 vues cumulées sur un mois sera largement dépassé. Très largement, même, puisque nous avons constaté que ce pic d'audience
était atteint il y a déjà quelques jours.
Merci de nous lire et de nous confirmer dans notre conviction d'être utiles aux Luziennes et Luziens
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