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lundi 19 juin 2017

UNE VAGUE "NI DE GAUCHE NI DE DROITE" PLUS MOLLE QUE PREVUE

 BILLET DU 19 JUIN 2017


Les élections législatives ont vu la large victoire, à Saint-Jean-de-Luz comme dans la sixième circonscription, du candidat investi par "La République en Marche" et le "MoDem" : Vincent Bru. Il est désormais le député de tous les habitants de ce territoire. Nous le félicitons pour sa victoire.


Nous observerons que Mme Arosteguy, son adversaire de Droite, a su, cependant, effectuer une "remontada" lui permettant de finir avec un score relativement honorable (près de 38% sur l'ensemble de la circoncription et 41 % à Saint-Jean-de-Luz). Ce n'est pas une exception : le tsunami LREM promis par les médias ne s'est pas concrétisé : le second tour aura apporté, au contraire des prévisions de la presse, une légère correction au triomphe des partisans de M Macron.

Dans notre département, le PS sauve une circoncription et l'inclassable M. Lassalle conserve son siège, mais la Droite LR-UDI fait chou blanc, le MoDem s'emparant de quatre des six sièges de députés.

Jamais une assemblée n'aura été aussi mal élue, puisqu'une majorité des électeurs inscrits a choisi de ne pas voter ce Dimanche. C'est vrai aussi dans notre commune.  M. le Maire pourra-t-il, dans ces conditions, continuer à s'enorgueillir d'un nombre d'abstentionnistes moins fort qu'ailleurs, et justifier sous ce prétexte la pratique d' une communication minimaliste ?

Si, "au royaume des aveugles, les borgnes sont rois" l'érosion des taux de participation (à toutes les élections, du reste) est ancienne et elle n'épargne pas la cité des corsaires, malgré les caractéristiques sociologiques et de sa population. C'est très préoccupant...

La confortable majorité acquise au nouveau président de la République se voit d'emblée contester par des opposants radicaux pouvant arguer de la faible légitimité d'une assemblée élue par une France démobilisée. Les insoumis de M. Mélenchon et le FN de Mme Le Pen font, en effet, une entrée fracassante au palais Bourbon alors que la cohésion des "macronistes" ne paraît pas assurée : le MoDem aura son propre groupe, et les députés marcheurs sont - pour la plupart - issus de partis traditionnellement adverses.

Le Président devra surfer une vague plus molle que prévue et tenir un cap difficile. Les socialistes sauront être dans une attitude d'opposition raisonnée (et donc, constructive).

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