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lundi 10 avril 2017

PLAN LOCAL : CONFIRMATION DU PROJET FOCH


Posté le 12/04

La réunion du comité de pilotage du Plan Local d'Urbanisme (PLU) du 11 avril a été l'occasion de débattre des OAP (orientations d'aménagement et de programmation) que la Ville pourrait incorporer à son plan d'urbanisme. Ce qui a permis de faire le bilan des différentes zones concernées, la plupart du temps des secteurs à urbaniser (chaque fois, d'ailleurs, avec le souci louable de promouvoir la mixité sociale que ce soit au Fargeot, à Ur Mendi ou à Balcoin ; on espère que cette ambition sera atteinte dans les faits).  

On a également fait le point sur les secteurs où l'implantation d'activités économiques est envisagée (avec des logements, sur les Hauts de Jalday, ou sans : à Jalday IV, sur la route d'Ahetze). Les discussions ont été intéressantes et parfois techniques (par exemple à propos de règles locales à mettre en oeuvre dans les zones constructibles situées hors du périmètre de valorisation du patrimoine - ex AVAP)  ou en ce qui concerne les espaces proches du Littoral, pour lesquelles la législation (et la jurisprudence) imposent des contraintes spécifiques.


SUR l'ÎLOT FOCH
Plus question ici de mixité sociale.

Une OAP devrait reprendre le projet (sans changement par rapport à ce qui a été rendu public après la "consultation" menée par Neorama). Il s'agit bien d'urbaniser la friche Lamerain et ses abords, y compris le parking Jaulerry. Des stationnements souterrains seraient construit dessous, qui pourraient déborder sous l'actuel boulevard Victor-Hugo, fermé à la circulation à son extrêmité Sud (les flux étant détournés par la rue Marion-Garay, dans la logique du changement de sens récemment imposé). Et les voiries seront "requalifiées". Visiblement, M. le Maire tient à son projet, à sa grande dalle mélangeant piétons et automobile... et n'a guère amendé ses plans depuis février 2016... la Commune a besoin d'argent.

On croit comprendre que le principal (et seul ?) obstacle à la réalisation de cette grande affaire tient à la prise en compte du risque d'inondation. Dans le cadre du plan de prévention global actuellement à l'étude, des prescriptions particulières vont en effet  être édictées. Or, le centre-ville, de la Grillerie aux Halles, est une zone submersible en bleu foncé ci-dessus, et rouge "hachuré" dans le jargon des urbanistes - ce qui veut dire inconstructible en principe mais de facto aménageable compte tenu du contexte de l'urbanisation existante sur le site ou aux abords immédiats.
Le projet est donc suspendu aux préconisations du PPRI, lesquelles pourraient menacer la rentabilité de toute l'opération (dont nous avons écrit qu'elle nous paraît dangereuse dans son principe, surtout que la transgression marine n'est pas a priori particulièrement prise en compte dans l'évaluation des aléas mais qu'on s'intéresse essentiellement aux crues de la Nivelle).

On peut s'attendre, au minimum, à ce que faire du logement en rez-de-chaussée soit interdit, préconisation mise en oeuvre au Fargeot et Urdazuri pour les constructions nouvelles. On sait par ailleurs, puisque M. le Maire nous l'a souvent dit, que son parking ne sera possible qu'à condition de mettre la rampe d'accès en place côté gare. 
Cette précaution est-elle une garantie ?


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